Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Richard Cocciante
Editée par : Boventoon B.V. / Editions JRG
Version originale
Année : 1999
Interprétée par : Chorale des Ecoliers de Bondy
Distribuée par : Sony Music / Epic
Année | Interprète | Support | Référence | Pochette |
1999 | Chorale des Ecoliers de Bondy | CD 3 titres | EPC 668 899-1 | non disponible. |
2000 | Chorale des Ecoliers de Bondy | CD "Richard Cocciante | EPC 476 826-6 |
Est-ce un début, une fin
Un point sur un chemin
Est-ce hier ou demain
Ne serait-ce rien ?
Est-ce un nombre anodin
Est-ce déjà, enfin
Est-ce un signe divin
Est-ce mal, est-ce bien ?
Que ferons nous de cet instant
Où serons-nous quand
Le moment viendra
Que ferons-nous de ça ?
Est-ce un bilan à tirer
Juste un jour à fêter
L'occasion de penser
Ou de se saoûler ?
Un moment que l'on craint
Est-ce maudit ou saint
Sauveur ou assassin ?
Un caillou pour les chrétiens
Pour d'autres, un chiffre qui ne signifie rien
ça y est on y est, mais
Qu'allons-nous décider
D'arrêter le temps
Qui nous pousse en avant ?
Mais qu'en ferons-nous, tiens
N'est-ce qu'un truc, un machin
Un tee-shirt ou bien
Un gadget, un butin
Pour les télés, pour rien ?
On allume, on éteint
Millions de mots vains ?
Qu'elle éclose cette terre à deux
Mille roses si l'on ose un peu
Est-ce un début, une fin
Un point sur un chemin
Est-ce hier ou demain
Ne serait-ce rien ?
Est-ce un bilan à tirer
Juste un jour à fêter
L'occasion de penser
Ou de se saoûler ?
Mais qu'en ferons-nous, tiens
N'est-ce qu'un truc, un machin
Un tee-shirt ou bien
Un gadget, un butin
Pour les télés, pour rien ?
On allume, on éteint
Millions de mots vains ?
Qu'elle éclose cette terre à deux
Milles roses si l'on ose un peu
Richard Cocciante : J'ai eu cette entière liberté, une ouverture supplémentaire qui m'a vraiment donné envie de le faire. Au début, ce devait être simplement un hymne chanté et puis j'ai décidé de faire quelque chose de plus étoffé avec un prologue instrumental d'environ quatre minutes pour m'exprimer un peu plus librement, puis une partie chantée de trois minutes. J'ai demandé à Jean-Jacques Goldman s'il avait envie d'écrire le texte... On avait travaillé ensemble pour la version italienne d'Astérix et on s'était bien apprécié.
Le Progrès, 21 décembre 1999
Propos recueillis par Jean-Marc Durand