Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Jean-Jacques Goldman
Editée par : You You Music
Version originale
Année : 1978
Interprétée par : Taï Phong
Distribuée par : Warner
Back again
Back again
Back again
I just used to believe
Back again
Now I'm back again
I just used to believe
Back again (ad lib.) Retranscription de Marine Lebon |
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Les singles de Tai Phong, "Follow Me" en 1977, tellement club disco qu'on a pressé un maxi promo. et "Back again" en 1978, où Jean-Jacques chante également. n'ont pas marché non plus. Ils n'étaient pas extraits du deuxième album .
Jean Mareska : "Goldman a chanté les Platters et le Disco"
Platine, août 1994
J.-P. P.
Ludovic Lorenzi : Qu'est-ce que vous pensez du fait que les Japonais aient réédité cinq titres de plus sur les deux premiers albums. C'est à dire des titres comme "North for winter", "Let us play", "Dance", "Back again", "Cherry". En fait, des titres qui n'étaient pas inclus sur des albums au départ. Qu'est-ce que vous en pensez ?
Khanh Mai : Moi, je les admire. Avoir l'idée de faire ça, c'est super. Je sais qu'ils nous adorent. Donc, s'ils ont fait cela c'est que…
Ludovic Lorenzi : Je ne vais pas poser la question de savoir pourquoi on n'a pas réuni tous les titres hors album sur une compil. Il faudrait plutôt poser la question à WEA, en fait.
Khanh Mai : Oui.
Entretien exclusif pour "Parler d'sa vie"
26 janvier 2001
Ludovic Lorenzi : Après "Windows", il a commencé à y avoir quelques problèmes. Et on se rend compte que les disques de Taï Phong, par la suite, après "Windows", sont essentiellement des singles. Il y a eu "Follow me", tentative d'adaptation au disco, "Back again" et "Fed up". Il y a deux titres disco sur les trois, c'est quand même bien une preuve que le groupe faisait des efforts pour évoluer, pour s'adapter et pour vendre. Pourquoi ne les a-t-on pas plus aidés pour la promotion ?
Jean Mareska : Parce que ce n'était pas leur musique. Parce qu'ils ont effectivement essayé de mettre un pied dans la musique disco mais ce n'était pas leur truc, donc ce n'était pas bien. Ça ne pouvait pas lutter avec les tubes disco de l'époque, ce n'était pas leur truc, ce n'était pas leur musique. Disons qu'on n'avait pas réussi à installer suffisamment cette image de groupe progressiste - de groupe qui faisait de la musique progressive - pour qu'ils arrivent à entretenir cela auprès d'un public suffisamment nombreux. Et puis, comme je vous le disais, il y a eu des dissensions qui se sont installées dans le groupe, assez rapidement. Je ne me souviens plus de la date de sortie du premier single de Jean-Jacques mais ça doit être pendant "Windows" ou juste après. Le groupe est moins devenu un groupe mais plus des entités, cinq individus. Stéphane voulait chanter, les autres ne voulaient pas qu'il chante… Quand on n'a pas le temps de se réunir pour écrire quinze chansons pour en prendre les dix meilleures pour en faire un album, on fait un single. Il y avait bien entre Khanh, Taï et Jean-Jacques qui étaient les principaux compositeurs du groupe, il y en avait bien deux des trois qui avaient une chanson qui disait "Bon, ben, on va faire un single".
Ludovic Lorenzi : Et si on regarde ces trois singles, les faces A sont quand même signées Jean-Jacques Goldman donc, il s'était quand même pas mal imposé par la suite malgré ses disques en français.
Jean Mareska : Parce qu'il écrivait des chansons qui nous semblaient, à ce moment-là, au moment où on décidait de faire quelque chose, les plus fortes, les plus efficaces. Ce qui n'arrangeait pas l'ambiance générale parce que les frères Ho-Tong, qui étaient des garçons charmants, entendaient mal voir la mainmise qu'ils avaient sur le groupe commencer à barrer un petit peu.
Rencontre avec Jean Mareska
Issy-les-Moulineaux, 20 juillet 2001
Ludovic Lorenzi : Je vois, par exemple, une chanson comme "Cherry", qui aurait pu faire l'objet d'une face A, est sur une face B. Pourquoi a-t-on mis "Back again" (sur la première face) et choisi "Cherry" sur la face B ?
Jean Mareska : Alors ça, je n'en sais rien. Je serais incapable de vous dire pourquoi.
Rencontre avec Jean Mareska
Issy-les-Moulineaux, 20 juillet 2001