Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Jean-Jacques Goldman
Editée par : Editions JRG
Version originale
Année : 1999
Interprétée par : Khaled
Distribuée par : Barclay / Universal
Année | Interprète | Support | Référence | Pochette |
1999 | Khaled | Kenza | Barclay 543 397-2 | |
1999 | Khaled | CD 2 titres | Barclay 561 474-2 |
Année | Titre | Langue | Interprète | Auteur de l'adaptation | Pochette |
1999 | Leili | français / arabe | Khaled | Khaled |
Le matin est là, je rentre chez nous
Les rayons du soleil quand moi je m'éteins
C'est comme chaque fois, fatigue et dégoût
Et la lumière m'apaise enfin
C'est toujours pareil, aucun souvenir
La même impression, cette honte de soi
Oh toujours pareil, mais à chaque fois
C'est la nuit, c'est la nuit, c'est la nuit qui m'éloigne de toi
C'est la nuit bien plus forte que moi
C'est la nuit, c'est la nuit, c'est la nuit qui m'entraîne et me noie
La nuit c'est l'autre face de moi
Je voudrais tellement, jurer, te promettre
D'être ce que je suis quand le jour est là
Un père, un amant mais je cesse de l'être
Quand l'ombre descend, j'oublie ma foi
Et je la sens qui vient tout près me narguer
Sans la lumière toutes mes forces me fuient
Tes larmes et tes mains ne pourront m'aider
Et je deviens mon pire ennemi
C'est la nuit, c'est la nuit, c'est la nuit qui m'éloigne de toi
C'est la nuit bien plus forte que moi
C'est la nuit, c'est la nuit, c'est la nuit qui m'entraîne et me noie
Ma face noire un autre que moi
C'est la nuit, c'est la nuit, c'est la nuit qui me prend chaque fois
La nuit qui se moque bien de moi
C'est la nuit, c'est la nuit, c'est la nuit qui m'impose sa loi
Qui nous vole à nous, me vole à toi
C'est la vie, c'est l'envie, c'est la vie
C'est l'envie qui m'arrache à tes bras
La nuit qui m'attire tant dis pourquoi ?
C'est la nuit, c'est l'envie
C'est la nuit qui ne me lâchent pas
La nuit qui m'entraîne oh retiens-moi
Musique Info Hebdo : Après le succès de "Aïcha", vous renouvelez une collaboration avec Jean-Jacques Goldman qui signe deux titres, "C'est la nuit" et "Derviche tourneur".
Khaled : Pour "C'est la nuit", Jean-Jacques m'a demandé si j'étais un type de la nuit... Oui, mais un zappeur, qui passe des nuits blanches devant la télévision ! Même si les gens de la nuit ont cette étiquette de fêtard, cette chanson n'est pas là pour dire ça : elle est beaucoup plus positive. C'est l'histoire d'un homme qui vit la nuit mais qui veut arriver à retrouver sa bien-aimée le jour, il essaie d'être comme un père, un amant, mais la nuit l'attire. Il tente de s'en sortir. Pour "Derviche tourneur", Jean-Jacques a vu ces danseurs de Turquie qui tournent sur eux-même comme des toupies. Il a été ébloui et a voulu en faire une chanson. Avec les producteurs, nous avons voyagé du Maroc en Turquie en ramenant les rythmes des Gnawas du Sahara, avec le gumbri et les karkabous, ces grosses castagnettes en fer blanc.
Musique Info Hebdo n° 101, 26 novembre 1999