Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Patrice Carmona - Patrick Fiori
Editée par : Réserves I.R.G. / Lune et L'autre
Version originale
Année : 2004
Interprétée par : Julie Zenatti
Distribuée par : Columbia / Sony Music Entertainment (France)
Année | Interprète | Support | Référence | Pochette |
2004 | Julie Zenatti | CD Comme vous | COL 5190172 |
Dans ces villes on se bat
Dans ces villes
On lâche son histoire
Contre un reflet d'espoir
Dans ces villes on se noie
Dans ces villes
Il y a tant de croix
Mais tant qu'ils n'y croient pas
Mais qui peut vivre là
Sans après, sans passé, sans croix
Mais qui rêvait de ça
Oh mais qui rêvait de ça
De ce gris, de ce froid
Dans ces villes incolores
Dansent et vivent
Dans si peu de regards
Les braises d'un espoir
Mais qui peut vivre là
Sans après, sans passé, sans croix
Qui rêvait de ça
Oh qui rêvait de ça
De cette réalité là
Mais dans l'indifférent
Dans ce livide océan
Brille irréductiblement
Les sourires des enfants
Les sourires des enfants
Dans ces villes...
Fabien Lacoste : Comment est-ce que s'est déroulée la collaboration avec Jean-Jacques Goldman ? Est-ce que tu as eu de nombreuses occasions de le rencontrer ?
Julie Zenatti : Non. Je l'ai rencontré sur Les Enfoirés deux années de suite et ce n'est pas quelqu'un qui cause beaucoup quand même. On se parlait beaucoup par signes, on s'échangeait beaucoup de regards, il y avait de petites tapotes sur la joue, c'était très affectueux à l'époque des Enfoirés. J'ai tenté de lui demander une chanson et la réponse est restée en suspens. Quand Patrick (Patrick Fiori, NDLR) m'a proposée la musique de "Dans ces villes", j'ai pensé que ce serait super d'avoir un texte de Jean-Jacques Goldman dessus. On lui a fait envoyer la musique et, deux jours après, j'ai reçu un fax avec écrit "bises, JJG".
Fabien Lacoste : Ce titre illustre un peu une histoire de solitude...
Julie Zenatti : Je dirais que c'est un peu une histoire de l'anonyme qu'on devient dans une ville, jusqu'à en perdre sa personnalité.
Fabien Lacoste : Cela pourrait correspondre à ce que tu vis à Paris, par exemple ?
Julie Zenatti : Tout à fait ! Etant donné que personne ne se regarde et que je fais un mètre douze, c'est vrai que je me promène dans Paris sans problème. Il suffit que je m'attache les cheveux pour aller dans n'importe quel grand magasin. Dans mon cas, on ne souffre pas de l'anonymat. Je fais un métier public alors c'est super agréable de devenir anonyme dans les moments comme ça.
Julie Zenatti, un troisième volet de l'aventure...
MusicActu.com, le 22 novembre 2004