Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Jean-Jacques Goldman
Editée par : Editions J.R.G. / Duffield Music
Version originale
Année : 1998
Interprétée par : Céline Dion
Distribuée par : Columbia / Sony Music
En attendant ses pas, je mets la musique en sourdine, tout bas
Trop bête, on ne sait pas, s'il sonnait
Si je n'entendais pas cette fois
En attendant ses pas ce matin-là
Un soir ? Un matin ? Un hiver, une aube
Un printemps qu'il choisira
Rien, je n'en sais rien, je mets des lumières
Les nuits au bord des chemins
En attendant ses bras je peins des fleurs aux portes
Il aimera ça
En attendant le doux temps de ses bras
Et je prends soin de moi, rouge à mes lèvres, à mes joues
Pour qu'il ne voit pas
Quand trop pâle parfois, ne surtout pas
Qu'il me surprenne comme ça
Il y a de l'eau fraîche et du vin
Je ne sais pas ce qu'il choisira
Je ne sais s'il est blond, s'il est brun
Je ne sais s'il est grand ou pas
Mais en entendant sa voix je saurai
Que tous ses mots, tous seront pour moi
En attendant le doux temps de ses bras
J'y pense tout le temps à cet instant, oh quand on se reconnaîtra
Je lui dirai c'était bien long, non, je ne lui dirai sûrement pas
En attendant ses pas, je vis, je rêve et je respire pour ça
En attendant juste un sens à tout ça
Un soir ? Un matin ? Un hiver, une aube
Un printemps qu'il choisira
Rien, je n'en sais rien, je mets des lumières
Les nuits au bord des chemins
En attendant ses bras je peins des fleurs aux portes
Il aimera ça
En attendant juste un sens à tout ça, à tout ça
Eric Saya : Dans "Tournent les violons", tu racontes l'histoire d'un malentendu entre une jeune fille et un seigneur. La jeune fille attend toute sa vie un amour qui ne viendra jamais. Lorsque tu parlais des femmes dans tes chansons, elles ont souvent eu une attitude souvent passéiste comme dans "La vie par procuration", "Elle attend", "Il me dit que je suis belle", "En attendant ses pas". Est-ce que c'est vraiment un constat ?
Jean-Jacques Goldman : Là, il s'agit d'un constat que tu fais toi-même, car j'avoue que je n'analyse pas trop mes chansons, mais c'est vrai. Je suis beaucoup touché par ces femmes qui rêvent. Je ne dis pas qu'elles me plaisent forcément, mais ce sont des personnages qui me touchent, surtout le côté "je vivrai plus tard".
Sans limites
Radio Kol Hachalom, 22 juin 2002