Famille
Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Jean-Jacques Goldman
Editée par : J.R.G. / N.E.F. Marc Lumbroso
Version originale
Année : 1985
Interprétée par : Jean-Jacques Goldman
Distribuée par : C.B.S.
Remarques :
Cette chanson est dédiée à Danielle Messia , jeune chanteuse disparue brusquement d'un cancer foudroyant.
Année |
Interprète |
Support |
Référence |
Pochette |
1985 |
Jean-Jacques Goldman |
LP Non Homologué |
EPC 25 678 |
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1985 |
Jean-Jacques Goldman |
LP Non Homologué (Canada) |
PFC 90 932 |
non disponible. |
1985 |
Jean-Jacques Goldman |
K7 Non Homologué |
EPC 40-26 678 |
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1985 |
Jean-Jacques Goldman |
CD Non Homologué |
EPC 26 678 |
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1985 |
Jean-Jacques Goldman |
CD Non Homologué (Canada) |
PFCT 90732 |
non disponible. |
1985 |
Jean-Jacques Goldman |
45 T (Canada) |
? |
non disponible. |
1986 |
Jean-Jacques Goldman |
2 CD En Public |
EPC 450191-2 |
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1986 |
Jean-Jacques Goldman |
Maxi 45 T (medley) |
EPC 650 416-6 |
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1988 |
Jean-Jacques Goldman |
45 T (Japon) |
? |
non disponible. |
1988 |
Jean-Jacques Goldman |
CD 2 titres (Japon) |
10-8P-3076 |
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1989 |
Jean-Jacques Goldman |
CD Entre gris clair et gris foncé (Japon) |
25-8P-5280 |
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1989 |
Jean-Jacques Goldman |
CD hors commerce Entre gris clair et gris foncé (Japon) |
647275 |
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1989 |
Jean-Jacques Goldman |
2 LP Traces |
EPC 463 426-1 |
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1989 |
Jean-Jacques Goldman |
K7 Traces |
EPC 463 426-4 |
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1989 |
Jean-Jacques Goldman |
2 CD Traces |
EPC 463 426-2 |
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1991 |
Jean-Jacques Goldman |
3 CD Quand la musique est bonne / Non Homologué / Positif |
COL 467 337-2 |
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1991 |
Jean-Jacques Goldman |
Intégrale CD2 |
COL 469 217-2 |
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1991 |
Jean-Jacques Goldman |
Intégrale CD4 |
COL 469 217-2 |
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1991 |
Jean-Jacques Goldman |
Intégrale CD7 |
COL 469 217-2 |
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1996 |
Jean-Jacques Goldman |
2 K7 Singulier |
COL 485 080-4 |
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1996 |
Jean-Jacques Goldman |
2 CD Singulier |
COL 485 008-2 |
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2002 |
Jean-Jacques Goldman |
3 CD Quand la musique est bonne / Non Homologué / Positif |
? |
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Année |
Interprète |
Support |
Référence |
Pochette |
1995 |
Les Charts |
CD 2 titres |
PY 579 632-2 |
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Je connais une reprise qui ne figure pas ici !
Aucune adaptation connue.
Je connais une adaptation qui ne figure pas ici !
Et crever le silence
Quand c'est à toi que je pense
Je suis loin de tes mains
Loin de toi, loin des tiens
Mais tout ça n'a pas d'importance
J'connais pas ta maison
Ni ta ville, ni ton nom
Pauvre, riche ou bâtard
Blanc, tout noir ou bizarre
Je reconnais ton regard
Et tu cherches une image
Et tu cherches un endroit
Où je dérive parfois
Tu es de ma famille
De mon ordre et de mon rang
Celle que j'ai choisie
Celle que je ressens
Dans cette armée de simple gens
Tu es de ma famille
Bien plus que celle du sang
Des poignées de secondes
Dans cet étrange monde
Qu'il te protège s'il entend
Tu sais pas bien où tu vas
Ni bien comment ni pourquoi
Tu crois pas à grand chose
Ni tout gris, ni tout rose
Mais ce que tu crois, c'est à toi
T'es du parti des perdants
Consciemment, viscéralement
Et tu regardes en bas
Mais tu tomberas pas
Tant qu'on aura besoin de toi
Et tu prends les bonheurs
Comme grains de raisin
Petits bouts de petits riens
Tu es de ma famille, tu es de ma famille
Du même rang, du même vent
Tu es de ma famille, tu es de ma famille
Même habitant du même temps
Tu es de ma famille, tu es de ma famille
Croisons nos vies de temps en temps
bientôt...
Cette chanson fait, pour moi, partie des chansons que je qualifierai de chanson "scout". Le sentiment d'appartenir à un groupe, à une même pensée. Ce style de chanson récurrente chez Jean-Jacques Goldman me touche moins que certaines de ses chansons, car elle est moins personnelle (en termes d'identification possible), et pourtant elle l'est terriblement. C'est comme s’il s'adressait particulièrement à ma petite personne, parce que je peux être cette personne à qui il s'adresse, "de sa famille...", je peux être ce "tu".
C'est une chanson qui semble s'adresser à tout un chacun, à l'ensemble du commun des mortels, dont je fais partie au-delà de ce sentiment. Elle me parle aussi de l'importance de chacun d'entre nous dans ce monde et dans cette société, parce que tout simplement chacun tient sa place et joue un rôle, et que c'est l'ensemble de ces petites tâches et fonctions mises côte à côte qui forment la société, puis le monde.
Elle me parle aussi du fait que dans la vie, la famille que l'on se fabrique peut-être aussi forte, puissante et porteuse que celle que la vie nous a donné parce que cette famille-là, les amis, les collègues de travail, de lutte ou d'espoir pour ceux qui font partie d'un même mouvement politique, de solidarité ou autre, peuvent parfois nous ressembler bien plus que cette famille de "sang", parce que cette famille-là, on l’a choisie en conscience, en réponse à ce que l'on croit vraiment ou à ce que l'on a au fond de nous.
Elle me parle aussi de l'espoir, du fait que partager la même vision des choses, du monde ou les mêmes idées rapproche tout autant que les liens du sang, que cette même vision des choses fait tomber virtuellement toutes les frontières. Elle me parle des gens simples qui prennent la vie comme elle vient et qui se contentent des petits bonheurs, "des petits riens", de vivre tout simplement !!!!
Elysa
En passant, 16 avril 2003
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