Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Jean-Jacques Goldman
Editée par : You You Music
Version originale
Année : 1977
Interprétée par : Taï Phong
Distribuée par : Warner
Année | Interprète | Support | Référence | Pochette |
1977 | Taï Phong | 45 T | WEA 16955 | |
1977 | Taï Phong | Maxi 45 T hors commerce | PRO 72 | non disponible. |
2007 | Taï Phong | CD Last Flight | WPCR-12522 (Japon) |
Follow me
When she was dancing
I said "Hey hey hey"
Follow me
I really needed someone
I said "Look look look"
Follow me
When she was dancing
I said "Hey hey hey"
Follow me (ad lib.) |
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Jean Mareska : Les singles de Tai Phong, "Follow me" en 1977, tellement club disco qu'on a pressé un maxi promo, et "Back again" en 1978, où Jean-Jacques chante également, n'ont pas marché non plus. Ils n'étaient pas extraits du deuxième album.
Ludovic Lorenzi : Avant le départ de Taï et de Jean-Alain, il y a eu un quatrième single qui s'appelait "Follow me", un premier single disco. Pourquoi un titre disco ? C'était la volonté du groupe ou une compromission avec la maison de disques ?
Khanh Mai : C'était un peu les deux parce que, comme on n'avait plus personne qui s'occupait réellement de nous et que le disco marchait à fond, surtout avec les Bee Gees, on s'est dit "Nous aussi on aime bien les Bee Gees" [rires]. Donc, on a fait le morceau.
Entretien exclusif pour "Parler d'sa vie", 26 janvier 2001
Propos recueillis pas Ludovic Lorenzi
Ludovic Lorenzi : Après "Windows", il a commencé à y avoir quelques problèmes. Et on se rend compte que les disques de Taï Phong, par la suite, après "Windows", sont essentiellement des singles. Il y a eu "Follow me", tentative d'adaptation au disco, "Back again" et "Fed up". Il y a deux titres disco sur les trois, c'est quand même bien une preuve que le groupe faisait des efforts pour évoluer, pour s'adapter et pour vendre. Pourquoi ne les a-t-on pas plus aidés pour la promotion ?
Jean Mareska : Parce que ce n'était pas leur musique. Parce qu'ils ont effectivement essayé de mettre un pied dans la musique disco mais ce n'était pas leur truc, donc ce n'était pas bien. Ça ne pouvait pas lutter avec les tubes disco de l'époque, ce n'était pas leur truc, ce n'était pas leur musique. Disons qu'on n'avait pas réussi à installer suffisamment cette image de groupe progressiste - de groupe qui faisait de la musique progressive - pour qu'ils arrivent à entretenir cela auprès d'un public suffisamment nombreux. Et puis, comme je vous le disais, il y a eu des dissensions qui se sont installées dans le groupe, assez rapidement. Je ne me souviens plus de la date de sortie du premier single de Jean-Jacques mais ça doit être pendant "Windows" ou juste après. Le groupe est moins devenu un groupe mais plus des entités, cinq individus. Stéphane voulait chanter, les autres ne voulaient pas qu'il chante… Quand on n'a pas le temps de se réunir pour écrire quinze chansons pour en prendre les dix meilleures pour en faire un album, on fait un single. Il y avait bien entre Khanh, Taï et Jean-Jacques qui étaient les principaux compositeurs du groupe, il y en avait bien deux des trois qui avaient une chanson qui disait "Bon, ben, on va faire un single".
Ludovic Lorenzi : Et si on regarde ces trois singles, les faces A sont quand même signées Jean-Jacques Goldman donc, il s'était quand même pas mal imposé par la suite malgré ses disques en français.
Jean Mareska : Parce qu'il écrivait des chansons qui nous semblaient, à ce moment-là, au moment où on décidait de faire quelque chose, les plus fortes, les plus efficaces. Ce qui n'arrangeait pas l'ambiance générale parce que les frères Ho-Tong, qui étaient des garçons charmants, entendaient mal voir la main mise qu'ils avaient sur le groupe commencer à barrer un petit peu.
Rencontre avec Jean Mareska
Issy-les-Moulineaux, 20 juillet 2001