Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Jean-Jacques Goldman
Editée par : Editions J.R.G. / Duffield Music
Version originale
Année : 1998
Interprétée par : Céline Dion
Distribuée par : Columbia / Sony Music
Année | Interprète | Support | Référence | Pochette |
1998 | Céline Dion | K7 S'il suffisait d'aimer | COL 491 859-4 | |
1998 | Céline Dion | CD S'il suffisait d'aimer | COL 491 859-2 |
Le soleil en automne, indulgent
Les peaux nues se donnent aux tièdes vents
Là-bas les tempo paraissent
Battre au rythme paresseux du temps
L'abandon, tout s'apprend
Caresses des vagues aux chauds courants
Le sable doux, bel et tendre amant
Là-bas les danses infinies
Nous mélangent et l'amour aime la vie
L'abandon, c'est appris, la nature initie ici
On sait déjà ces moments-là
La soleil avait préparé ça
L'abandon tout petit
Les îles initient à l'amour ici
On sait déjà ces rythmes-là
Les feux d'en bas, ce lascif état
La chaleur et le vent
Oh tout doucement mon île m'apprend
Le rhum aux hommes attendrit les bras
Le rire aux femmes, aux filles, aux éclats
Les nuits velours ici bas
Les mêmes à Panama, mêmes à Cuba
L'amour a faim de toi et vice versa
Des corps à corps, amoureux soldats
Le plaisir en ces brûlants combats
Tout ici : l'eau, le climat
Tout est désir, on n'y échappe pas
L'abandon, tout s'apprend
Dans les danses et les jeux d'enfants
On sait déjà ces moments-là
La soleil avait préparé ça
L'abandon tout petit
Les îles initient à l'amour ici
On sait déjà ces rythmes-là
Les feux d'en bas, ce lascif état
La chaleur et le vent
Oh tout doucement mon île m'apprend
On sait déjà ces moments-là
La soleil avait préparé ça
L'abandon tout petit
Les îles initient à l'amour ici
On sait déjà ces rythmes-là
Les feux d'en bas, ce lascif état
La chaleur et le vent
Oh tout doucement mon île m'apprend
Un pas de toi, un pas de moi
Les bassins collent et bougent tout bas
Tout s'apprend, l'abandon
Je vais où tu vas et même au-delà
Tout contre toi, la nuit sans loi
Que l'instant nous soulève et basta
Le moment ce moment, rien n'est plus
Important que ça
On sait déjà ces moments-là
Le soleil avait préparé ça
La chaleur et le vent
Oh tout doucement mon île m'apprend
Jean-Jacques Goldman : Je ne danse jamais. En réalité, je suis très mauvais. Je l’ai toujours été. C’est une question de… (il cherche la précision), une question d’abandon. Ça me fait tout à fait penser à cette chanson que j’ai écrite pour Céline Dion. L’abandon, c’est un état qui n’existe pas dans nos pays froids mais qu’on voit bien chez les enfants de chez vous. On sent qu’ils ont été tout-petits caressés par le vent tiède et doux, par la lumière, la mer… Ça donne à leur corps un rapport naturel avec la vie, l’environnement, qui sûrement les incite à danser. Mais quand on a été emmailloté, emmitouflé pour se protéger de l’air glacé, c’est différent. J’ai l’impression que ça vient de là. Chez nous, c’est pas naturel de danser.
Tournée Goldman : il voulait vous revoir
Journal de l'Ile, 21 mars 2002