Auteur : J. Kapler
Compositeur : J. Kapler
Editée par : Music Addict
Version originale
Année : 2000
Interprétée par : Isabelle Boulay
Distribuée par : V2 Music
Remarques :
Site officiel d'Isabelle Boulay
Et tu sais maintenant
La douleur du temps
Quand il est sans demain
Et de vivre en silence
Et si peu d'espérance
Quand tes yeux ne voient rien
Oh tu sais maintenant
Tout ce que l'on comprend
Quand tout ce qu'on a cru
Est à jamais perdu
Laisse couler quelques pleurs
Pour adoucir tes peurs
Juste quelques pleurs
Comme on arrose une fleur
Quelques pleurs
Oh tu sais maintenant
Le goût des matins blancs
La vie sans la couleur
Plus que savoir tu ressens
Le vide qu'il y a dedans
Quand on n'est que langueur
Tu restes au fond de toi
Où personne ne va
Et tu dérives assise là
En attendant ses pas
Laisse couler quelques pleurs
Pour adoucir tes peurs
Juste quelques pleurs
Comme on arrose une fleur
Quelques pleurs
Même si tu savais d'avance
Que l'amour est faïence
Et que les contes de fées
Ne sont que des contes de fées
Tu as voulu y croire
Aveugle de l'histoire
Et tu restes au fond de toi
Où personne ne va
Et tu restes au fond de toi
Où personne ne va
Et tu laisses aller tes pleurs
Pour adoucir tes peurs
De quelques pleurs
Quelques pleurs
Quelques pleurs
Quelques pleurs
Quelques pleurs
Quelques pleurs
Quelques pleurs
Dominique Boulch : Parmi toutes les nouvelles chansons que vous allez pouvoir interpréter ce soir, il y en a certaines qui ont été écrites par un certain Kapler, de son prénom Jimmy. Vous, du moins, vous l'appelez Jimmy. Noah, lui, l'appelle Jacques. Natasha Saint-Pier l'appelle Jill. Vous pouvez nous en dire plus ?
Isabelle Boulay : En fait, il s'appelle Robert Goldman. Je ne suis pas mal à l'aise avec ça, parce qu'il y a beaucoup de gens qui le savent... Robert est quelqu'un qui m'a amenée beaucoup plus loin dans ma façon d'interpréter. Il m'a montré une façon complètement différente de travailler en studio. Il m'a fait découvrir des choses que je ne connaissais pas sur moi-même car j'ai une façon très personnelle de travailler en studio. Je lui ai fait assez confiance pour me laisser guider par lui. Il m'a écrit ces trois titres qui sont "Quelques pleurs", "Parle-moi" et la magnifique chanson "Quand mon coeur m'appelle" [sic]. C'est quelqu'un pour qui j'ai beaucoup de reconnaissance.
Dominique Boulch : Au début de 2001, personne ne savait que c'était Robert Goldman. Il avait pourtant écrit à foison des chansons pour vous, pour d'autres artistes, pour Yannick Noah notamment. Pourquoi cette volonté de cacher son nom et de prendre à chaque fois un prénom différent ? Est-ce que c'était lui qui vous a inspiré cette idée ou l'avez-vous eue vous-même ?
Isabelle Boulay : Non, ça c'est une chose qui lui appartient, il faudrait lui poser la question. Personnellement, je trouve cela assez bien. Cela montre son humilité, parce qu'il aurait pu se servir de son nom. Je ne rêvais pas qu'il s'agissait de Robert Goldman. Quand j'ai entendu le titre pour la première fois, il était écrit J. Kapler. Ce sont des chansons qui m'ont accroché l'oreille dès le départ. C'est aussi plus tard, quand je suis allée en studio pour travailler, que j'ai trouvé qu'il y avait un air de famille.
Rencontre avec Isabelle Boulay
Radio inconnue, 27 octobre 2001