Auteur : Frédéric Kocourek
Compositeur : J. Kapler
Editée par : Music Addict
Version originale
Année : 2002
Interprétée par : Isabelle Boulay
Distribuée par : V2 / Sony Music
Il faudra que le temps me pardonne
Qu'il éteigne l'ombre et le froid
Le silence, et surtout qu'il me donne
L'envie de poursuivre sans toi
Il faudra que le temps me répare
Qu'il m'apprenne au moins cette fois
La patience et la force de croire
A tant de choses que je ne suis pas
Sans toi,
Un souffle une étincelle
Que ma vie se rebelle
Redessiner mon ciel
Enfin devenir celle...
Sans toi,
Du fond de mes colères
Bien plus qu'une prière
Franchir d'autres frontières
Et passer des rivières
Il faudra que le temps me délivre
De nos secrets, de nos serments
Qu'il m'enseigne du fond de ses livres
Où dérivent les sentiments
Il faudra que le temps se souvienne
De nos regards et de nos voix
Simplement pour qu'un jour ils reviennent
Par le sourire d'un autre que toi
Sans toi,
Du fond de mes colères
Bien plus qu'une prière
Franchir d'autres frontières
Et passer des rivières
Même si l'amour me blesse
Me fait si mal chaque fois
Même si l'amour me blesse
Je veux vivre et aimer chaque fois
Tout comme la première fois
Sans toi,
Un souffle une étincelle
Que ma vie se rebelle
Redessiner mon ciel
Enfin devenir celle...
Sans toi,
Du fond de mes colères
Bien plus qu'une prière
Franchir d'autres frontières
Et passer des rivières
Sans toi
Dominique Boulch : Parmi toutes les nouvelles chansons que vous allez pouvoir interpréter ce soir, il y en a certaines qui ont été écrites par un certain Kapler, de son prénom Jimmy. Vous, du moins, vous l'appelez Jimmy. Noah, lui, l'appelle Jacques. Natasha Saint-Pier l'appelle Jill. Vous pouvez nous en dire plus ?
Isabelle Boulay : En fait, il s'appelle Robert Goldman. Je ne suis pas mal à l'aise avec ça, parce qu'il y a beaucoup de gens qui le savent... Robert est quelqu'un qui m'a amenée beaucoup plus loin dans ma façon d'interpréter. Il m'a montré une façon complètement différente de travailler en studio. Il m'a fait découvrir des choses que je ne connaissais pas sur moi-même car j'ai une façon très personnelle de travailler en studio. Je lui ai fait assez confiance pour me laisser guider par lui. Il m'a écrit ces trois titres qui sont "Quelques pleurs", "Parle-moi" et la magnifique chanson "Quand mon coeur m'appelle" [sic]. C'est quelqu'un pour qui j'ai beaucoup de reconnaissance.
Dominique Boulch : Au début de 2001, personne ne savait que c'était Robert Goldman. Il avait pourtant écrit à foison des chansons pour vous, pour d'autres artistes, pour Yannick Noah notamment. Pourquoi cette volonté de cacher son nom et de prendre à chaque fois un prénom différent ? Est-ce que c'était lui qui vous a inspiré cette idée ou l'avez-vous eue vous-même ?
Isabelle Boulay : Non, ça c'est une chose qui lui appartient, il faudrait lui poser la question. Personnellement, je trouve cela assez bien. Cela montre son humilité, parce qu'il aurait pu se servir de son nom. Je ne rêvais pas qu'il s'agissait de Robert Goldman. Quand j'ai entendu le titre pour la première fois, il était écrit J. Kapler. Ce sont des chansons qui m'ont accroché l'oreille dès le départ. C'est aussi plus tard, quand je suis allée en studio pour travailler, que j'ai trouvé qu'il y avait un air de famille.
Rencontre avec Isabelle Boulay
Radio inconnue, 27 octobre 2001