Auteur : Sweet Memories / divers (voir ci-dessous)
Compositeur : Johann Pachelbel / divers (voir ci-dessous)
Editée par : ?
Version originale
Année : 1979
Interprétée par : Sweet Memories
Distribuée par : WEA
Remarques :
Cette chanson est exceptionnelle à plusieurs titres : C'est la première fois que Jean-Jacques Goldman utilise un pseudonyme . Ce morceau consiste en un medley de douze tubes des années 60 et 70 (voir ci-dessous), rassemblées autour du canon de Pachelbel (vous pouvez en écouter le fichier midi), et dure près de 10 minutes. Jean-Jacques Goldman l'a enregistré alors qu'il était en difficulté financière. Le 45 T, et surtout le maxi 45 T, ne se sont vendus qu'à quelques centaines d'exemplaires, et il est difficile aujourd'hui de pouvoir les trouver en dessous de 150 EUR...
In writing his canon
Pachelbel did not imagine
He would inspire so many love songs.
Listen
A whiter shade of pale
We skipped the light Fandango
Turned cartwheels 'cross the floor
I was feeling kinda seasick
Oh turned a whiter shade of pale
Only you
Only you can make oh this world seem right,
Only you can make the darkness bright,
Only you and you alone
Can thrill me like you do
The house of the rising sun
There is a house in New Orleans
They call the rising sun
And it's been the ruin of so many poor boys
And God, I know, I'm one
Slow me, slow me again
Slow me, slow me again
Slow me, slow me again
Slow me, slow me again
Hey Jude
Hey Jude don't make it bad,
Take a sad song and make it better,
Remember, to let her into your heart,
Then you can start to make it better, better, better, better
Imagine (?) simple harmony
In times of trouble and violence
Created a hall of serenity
And peace of mind
When a man loves a women
When a man loves a woman
Can't keep his mind on nothin' else
He'd trade the world
For a good thing he's found
If she is bad, he can't see it
She can do no wrong
Turn his back on his best friend
If he puts her down
Je t'aime moi non plus [instrumental]
I started a joke
I started a joke which started the whole world crying
But I didn't see that the joke was on me oh no
Slow me, slow me again
Slow me, slow me again
Slow me, slow me again
Slow me, slow me again
For the power of so many years
And so many to come
May Pachelbel's inspiration
Continue to survive
Sag Warum
Nachts. Gehe ich darein
Ich bin allein
Und frage warum
Die Tage gehen
Wenn nichts auf dem sehen
Und ich frage mich : warum ?
It's a man's man's world
This is a man's world, this is a man's world
But it wouldn't be nothing, nothing
Without a woman or a girl
I'm not in love
I'm not in love
So don't forget it
It's just silly things I'm going through
It's just because
I call you up
Don't get me wrong
Don't think you got me
Slow me, slow me again
Slow me, slow me again
Slow me, slow me again
Slow me, slow me again
Nights in white satin
Nights in white satin
Never reaching the end
Letters I've written
Never meaning to send
Beauty I'd always missed
With these eyes before
Just what the truth is
I can't say anymore
Cause I love you, yes I love you
Ohhh how I love you
Ohhh how I love you
Let it be
When I find myself in times of trouble
Mother Mary comes to me
Speaking words of wisdom, let it be
And in my hour of darkness
She is standing right in front of me
Speaking words of wisdom, let it be
Let it be, let it be
Whisper words of wisdom, let it be
Platine : D'où est venue l'idée du medley de slow, "Slow me again" en 1978 ?
Jean Mareska : Du succès de "Rock Collection" de Laurent VouIzy en 1977. Jean-Jacques, toujours à l'affût d'un bon coup m'a dit : "Si on faisait la même chose avec des slows ?". J'étais OK et on a enregistré la chanson sous un troisième nom : Sweet Memories, c'était vraiment un coup, avec un avenant au contrat d'interprète de Jean-Jacques. On a travaillé avec un arrangeur qui s'appelait Michel Bernholc pour arriver à imbriquer les 15 ou 20 chansons les unes dans les autres, ce qui n'était pas une mince affaire bien que celles que nous avions choisies étaient toutes bâties sur le même anatole, les même suites harmoniques. On passait de "Only you" des Platters à "Nights in white satin" des Moody Blues. Jean-Jacques n'y a fait que poser sa voix en alternance avec une amie anglaise qui faisait des passages parlés. Ce disque fut un gros succès de discothèque, mais n'a pas vendu vraiment.
Jean Mareska : "Goldman a chanté les Platters et le Disco"
Platine, août 1994
J.-P. P.
Jean Mareska : Non, parce que lui l'a vu comme un coup, complètement. Et c'est "Rockollection" qui lui a filé le déclic. Il est venu me voir un jour en me disant "C'est quand même un peu con, parce qu'avec un saucissonnage d'extraits de titres plus ou moins rock ou pop, Voulzy fait un carton. Si on essayait de faire la même chose avec des slows ?" On s'est rendu compte que la quasi totalité des grands slows qui fonctionnent, ça tourne sur quatre accords, les fameux do, la mineur, fa, sol. Et puis, pareil, on a pris un arrangeur, on a trouvé une idée avec la voix d'une fille qui annonçait un peu - je ne sais pas si vous avez écouté le single. Et puis, on a fait un coup, purement et simplement. Qui a peu vendu et qui a beaucoup tourné en club. Je ne sais plus quelle était la durée de la version longue…
Ludovic Lorenzi : Dix minutes.
Jean Mareska : Dix minutes… Le disc jockey, il mettait le maxi et puis il avait le temps d'aller boire un coup, draguer ou je ne sais quoi… Donc, ça a été un gros succès de discothèque.
Rencontre avec Jean Mareska
Issy-les-Moulineaux, 20 juillet 2001