Angers - 25 juin 1994 |
Récit par (?) :
J'aimerais parler du professionnalisme de Goldman. On a tous quelques anecdotes et bien moi j'en ai une sur le sang froid de JJG. C'était sur la tournée de Rouge à l'Amphitea 2000 (ou 4000 je sais plus) d'Angers. Je me trouvais au premier rang, entre Goldman et Jones. Arrive le moment où Claude Le Peron fait un solo avec sa méga-basse sur le début de "Un, deux, trois". C'est lui qui devait donner le rythme pour la suite de la chanson. Rappelez-vous. Seulement, ce soir là, il lui est arrivé un gros problème : il lui manquait deux cordes qui ont probablement cédé, ça arrive même aux pros. Seuls les personnes des 2 ou 3 premier rangs ont pu voir cet incident car ils se parlaient hors des champs de leur micro. Dans ce cas-là, il faut réagir vite.
Goldman a fait monter le piano qui était sur un train hydraulique et qui montait à volonté au niveau de la scène. Peut-être certains d'entre vous l'ont vu. Il a alors débuté la chanson au piano en donnant le tempo pendant que le bassiste raccomodait sa guitare. Ça a duré une minute maximum, JJG s'est mis à jouer avec le public, c'était de l'improvisation totale et c'était surtout absolument magique. Quand vous êtes au premier rang, tout se passe vite et vous angoissez à moitié pour JJG. Après coup, vous êtes complètement scié devant ce professionnalisme.
(?)
Date inconnue
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