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Halle Tony Garnier, Lyon - 07 mai 1998


Récit par Marjorie B.
Récit par Sébastien Vossier

Récit par Marjorie B. :

ENFIN ! Après des mois d'attente, je viens de découvrir le millésime Goldman 98... Et je peux vous dire que ça valait la peine de laisser vieillir ! :-))

J'avoue que j'avais été un peu insatisfaite par l'album En passant (AÏE ! Pas la tête ! J'ai le droit d'avoir mon opinion, quand même !), mais il faut bien reconnaitre que la tournée est grandiose. Rien à voir avec la mise en scène gigantesque du Tour précédent. On est totalement dans un autre univers. Il y a beaucoup de morceaux acoustiques, et même avec juste Goldman sur scène.

Mais la seconde partie du concert est nettement plus électrique (Il suffira d'un signe, après une simulation d'orage très bien réalisée, Je te donne, avec le petit film sur l'avenir de JJG et Michael Jones ! Entre parenthèses, à Lyon, ça finissait effectivement par les squelettes).

C'est d'ailleurs ce qu'explique JJG au début du concert : "Bon, voilà... On a cherché ce qu'on allait pouvoir faire pour cette tournée... On a beaucoup cherché. Et on a trouvé... rien ! Alors on est venus, on a pris nos chaises de cuisine, et voilà ! Bon, pratiquement, voilà comment ça va se passer : le début est très acoustique, ça dure une dizaine de chansons, puis pour la seconde partie on branche nos guitares, et il y a le jeu de scène principal de ce concert, c'est-à-dire qu'on se lève !"

Je ne vais pas vous passer en revue toutes les chansons, je crois qu'il y a déjà eu des messages pour ça. Juste quelques précisions : après Sache que je, JJG a terminé sur Pour que tu m'aimes encore, et il a aussi modifié un peu les paroles de Bonne idée (Woody Allen a remplacé Johnny Winter !). La version de Pas toi est grandiose (dommage, je n'ai pas pu comprendre toutes les paroles rajoutées sur les versions rap ou reggae, car les amis qui étaient autour de moi étaient écroulés de rire :-)).

Concernant les instruments, c'est vrai, JJG en utilise pas mal de différents, un peu comme sur la tournée de Gildas Arzel. Il "taille même quelques notes bleutées dans le gras d'un violon irlandais" ;-) (heu, si quelqu'un d'autre que le journaliste du Progrès Lyon sait où se trouve le gras d'un violon, j'suis intéressée :-)). C'est répugnant son image, d'ailleurs, vous ne trouvez pas ? Ça fait jambon à l'os, ou saucisson Cochonou !

Quelques remarques sur le public (qui constitue après tout 99,9 % du concert !) : finalement, il n'a pas tant vieilli qu'on le dit souvent... En tout cas, les gens qui étaient là vers 16 - 17 heures avaient autour de 20 ans ; pour les autres, je n'ai pas fait de statistiques, c'est vrai, mais globalement, il me semble qu'il y a un certain renouvellement du public de Goldman. J'aimerais bien savoir si vous avez eu la même impression ailleurs ?

Autre caractéristique du public : il participe ! Même dans les gradins (pas trop éloignés de la scène d'ailleurs, c'était bien), les gens frappaient dans les mains (et du pied !), chantaient, faisaint la hola, etc.

Il y a en revanche une chose qui m'a vraiment énervée : ce sont les gens qui hurlaient des conneries à des moments vraiment émouvants des chansons. Par exemple, la version de Ne lui dis pas m'a vraiment bouleversée ; c'est une chanson que j'aimais bien, sans plus, jusque là. L'interprétation sur scène m'a clouée sur place. Et évidemment, il y a des hystériques qui meuglaient dès qu'il y avait le moindre silence ! Le pire, c'est que ça ne venait pas des premiers rangs, mais apparemment du fin fond des gradins ! Un conseil : prévoyez un seau d'eau froide, au cas où vous tomberiez à côté de gens comme ça. Non, sérieusement, c'est vraiment très désagréable. Et pour ceux qui sont sur scène aussi, je pense.

Malgré ce petit inconvenient, je vous recommande de profiter des dates supplémentaires pour profiter une fois encore de deux heures de bonheur absolu (j'en rajoute à peine :-)). 195 F, ce n'est pas donné, mais après tout c'est une fois tous les quatre ans, non ? Et puis, vu comme la tournée s'étire dans le temps, le live n'est pas pour demain.

Alors, courez vite !

Marjorie B.

12 mai 1998
Tous droit réservés


Récit par Sébastien VOSSIER :

Je vais donc essayer d'exposer ce que j'ai vécu avec ma copine au cours de cette soirée inoubliable.

Après quatre heures d'attente dehors et dans la salle, nous allons enfin voir JJG !

20 h, la pression monte, les cris et les mains se font entendre. Et là surprise, qui voyons-nous ? A 4-5 mètres de nous...Carla Bruni ! Oui, le top model. Et je peux vous dire que c'est vraiment une fille super canon, elle sait jouer de son corps ! !

Elle a donc regardé presque tout le concert (sécurité oblige), et elle chantait. Pour ceux qui l'ont ratée, elle était avec le gars qui s'occupe du son juste devant les gradins.

Enfin 20 h 10, un homme arrive sur la scène. Mais non ce n'est pas Jean-Jacques, mais un homme avec une queue de cheval (Richard) qui s'installe à une caméra se trouvant sur la scène. Et voilà, que sur une musique rythmante, il se met à jouer avec sa caméra. Et là, c'est trop classe ! Cet homme met une ambiance exceptionnelle, d'ailleurs il y a eu la hola dans les gradins par la suite. Il nous amuse en filmant un peu tout le monde. Il encadre des couples qui doivent prouver qu'ils s'aiment, ou le concours de grimaces ou encore une fille a eu la chance de monter sur la scène pour chercher un fiancé toujours en filmant. Ensuite, il nous a tous fait chanter pour son anniversaire, ou pour fêter Noël, ou même pour fêter la fête nationale égyptienne, et là tous se mettent à chanter Alexandrie Alexandra de Cloclo. Vraiment grandiose !

Puis Richard laisse sa place à un grand homme : Jean-Jacques Goldman qui commence donc son concert par On Ira où il est tout seul. Là je me dis que la partie acoustique va pas être top si c'est tout le temps comme ça. Erreur, comme par magie une batterie traverse le scène puis ensuite le groupe apparaît en venant de dessous. La scène bouge ! C'est excellent !

Sinon ce que je retiendrai, ce sont des images, comme les différentes versions de Pas toi que je trouve excellentes. Je pense que c'est un coup de gueule bien que Jean-Jacques dise "c'est la meilleure chose qui puisse arriver à une chanson que d'être reprise". Il y eut aussi d'autres moments forts tels que Là-bas avec la complicité du public, son solo au violon ou lorsqu'il joue de l'harmonica. Un autre solo excellent fut aussi celui de la batterie. Les images qui passent sur les écrans illustrent très bien les chansons, notamment pour Je te donne où les photos de Jean-Jacques et Michael Jones enfants apparaîssent. Là, les années défilent et les images changent et évoluent dans le temps. C'est remarquablement bien pensé. Jusqu'à l'an 2050 où on voit les deux guitaristes en squelette jouer.

Tout au long du concert les jeux de lumières sont vraiment parfaits. Justement lorsque Jean-Jacques nous présente "guitare 6 cordes" puis "guitares 12 cordes" et qu'ils les marient. Et là, deux projecteurs éclairent seulement les deux guitares. Plein les yeux !

Un grand moment fut aussi lors du premier rappel lorsque l'orage éclate, où on se croit vraiment dans la tempête avec les ventilateurs et des choses qui tombent.

La fin du concert est très émouvante lorsque Jean-Jacques part de la scène. Au cours du concert, j'ai trouvé que ses interventions entre les chansons faisaient de belles introductions à la chanson suivante.

Enfin c'était vraiment un concert superbe, même si ce mot est trop petit pour exprimer l'extraordinaire spectacle qu'il nous a fait vivre.

Sébastien VOSSIER

15 mai 1998
Tous droit réservés

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