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Zénith, Paris - 17 mai 1998

Récit par Ingrid BALIAM :

Bon pour tout vous avouer, je ne suis pas une inconditionnelle de Jean-Jacques Goldman, mais je dois reconnaître que c'est un sacré bon auteur-compositeur. Aussi pour cette cuvée 98, c'était la première fois que je voyais Jean-Jacques sur scène, je l'attendais depuis très longtemps, mais j'ai été quelque peu déçue de sa prestation scénique, j'y viens tout de suite.

Je suis arrivée à 17 heures, pffft... au moins 300 personnes devant nous. La prochaine fois j'arrive à 15 h, il faut dire que l'image que je me faisais du public goldmanien était plutôt sage, du genre j'arrive au dernier moment, et je vais dans les gradins, j'avais tout faux, (la fosse était pleine à craquer). Enfin bon au moins tout le monde est assis... jusqu'à 17 h 45, où les agents de sécurité descendent le grand escalier extérieur du Zénith, allez hop tout le monde debout, heureusement on avait prévu le coup, on conserve notre place, jusqu'au moment de rentrer à 18 h 45 où j'ai quelque peu regretté de ne pas avoir pris de grand sac qui d'habitude me sert de bouclier ;-).

Première surprise : les mecs de la sécurité confisquent toutes les canettes, normal... mais dévissent tous les bouchons des bouteilles d'eau en plastique, non mais y sont pas fous... pas le temps de le ramasser, pour avoir de bonnes places dans les gradins, je me précipite en versant au passage la moitié de ma petite bouteille (évidemment le prix de la bouteille d'eau dans le Zénith est à 20 francs, n'y aurait-il pas une relation de cause à effet ? ! ? ? ?).

Bon, installées au 5ème rang des gradins juste en face de la scène, finalement on n'est pas si mal placées et puis comme la scène est légèrement avancée, on voit encore mieux. Juste le temps de faire un tour au rayon merchandising pour acheter un T-shirt, le gris, le plus sobre de tous, et Richard, le super caméraman arrive à 20 h 15 tapante pour chauffer la salle, il n'a vraiment aucun mal, c'est la première à Paris tout le monde est un peu excité, tous les couples sélectionnés se sont embrassés, bon choix Richard, à mon avis il a pris le coup de main. Une fille du 2ème rang monte sur scène à l'invitation de Richard pour apprendre à filmer, il parait qu'elle cherche un homme...en tout cas toutes les têtes sympatiques masculines y passent. Bon, elle gagne un T-shirt pour sa prestation, donc dans la serie Karaoké tout y est passé, joyeux anniversaire, petit Papa Noël, Alexandrie Alexandra. Fin de la première partie, 20 h 35, une Ola s'engage dans le Zénith, j'entends des applaudissements, je me retourne, Patrick Bruel s'est installé discrètement dans les rangs VIP, pour une entrée discrète c'est réussi ;-), enfin il est arrivé vraiment à la dernière minute puisqu'à 20 h 45, Jean Jacques arrive, guitare seul, et c'est parti.

C'est vrai, il y a eu de bons moments dans ce concert, j'ai adoré les différentes versions de Pas toi (petite préférence pour la version hard-rock), l'auto-dérision de Goldman avec le clip diffusé pendant Je te donne : dans 20 ans, 30ans, il n'y aura plus que des vieux, dans une salle quasimment vide ; les enfants qui présentent leur dessin c'était émouvant, en bref c'était un concert parfait, oui mais c'est là que le bas blesse, c'est trop parfait...il n'y a aucune place laissée à l'improvision, tout y est archi répété y compris les dialogues pendant les chansons ça se voit trop, les oreilles décollées de Michael Jones, les répétitions des applaudissements, allez on tape du pied, on tape des mains et on écarte ses bras pour éborgner son voisin au passage, c'est vrai c'est drôle, mais trop répété etc., d'ailleurs j'ai lu vos différents récits de concerts, même ordre dans les chansons, pas de rappels différents, à ce propros il faut faire quelque chose pour Jean-Michel il a l'air désespéré de ne pas entendre Brouillard, je suggère de faire une pétition adressée à Jean-Jacques Goldman, ça lui laissera le temps de répéter pendant au moins un mois... (ça y est je critique c'est plus fort que moi désolée ;-)). Trêve de plaisanterie quand j'ai entendu la chanson de Céline Dion à la fin de son concert je me suis dit bon il aurait pu terminer sur une chanson de son répertoire, mais après tout c'est bien chanté, donc je lui pardonne, mais là où je ne pardonne plus c'est quand je m'aperçois que c'est le même rappel dans chaque concert, en fait ce n'est même pas un rappel, mais carrémment intégré au concert, avec les lumières qui se rallument à la fin.

Enfin je pars satisfaite malgré tout car le spectacle est extraordinaire, mais la prestation de Jean-Jacques sur scène m'a déçue, je pense qu'il n'a pas voulu décevoir son public car c'était la première à Paris, il faudrait que je vois un autre concert pour changer d'avis.

Le concert s'est terminé à 22 h 45, deux heures, un peu court quand même, mais c'est vrai comme me l'a fait remarquer ma copine il n'a pas arrêté deux secondes ; si Jean-Jacques chante Brouillard un jour Jean-Michel, tu n'oublies pas de l'afficher en gros sur ton site... je changerai peut-être d'avis à ce moment.

Ingrid BALIAM

Le 24 mai 1998
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