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Zénith, Paris - 30 septembre 1998

Récit par Laure Boulaud :

Après quelques heures d'attente devant les grilles, les portes sont enfin ouvertes. Je suis une des premières à rentrer dans ma file. Je me précipite au premier rang d'office, à peine décalée sur la droite parce que je sais qu'il va y avoir le piano à cet endroit ! La foule va arriver petit à petit jusqu'à l'heure du concert. La salle est alors pleine, évidemment ! Et c'est le début de la première partie. Richard arrive. Avec sa caméra. L'ambiance est déjà là. Moi, en tout cas j'accroche tout de suite. La caméra de Richard sillonne la salle entière. Richard dialogue avec nous par l'intermédiaire de bulles affichées sur les 4 écrans suspendus au dessus de la scène. C'est ainsi qu'on a le droit à des concours de grimaces, toutes mieux réussies que les autres. Puis Richard s'amuse à former des couples dans la salle. Une fille du premier rang est même désignée pour monter sur scène et choisir son prince charmant. Puis c'est l'heure de s'échauffer la voix. On chante un "joyeux anniversaire" à Richard, puis on fête déjà Noël, une fête égyptienne, etc... Puis Richard se décide à nous quitter parce qu'il sait que nous aimerions bien voir quelqu'un d'autre. Une minute d'attente à peine et le concert débute "enfin" !

Une ombre se profile dans un jet de fumée. Jean-Jacques Goldman entre sur scène, seul avec sa guitare et entonne immédiatement On ira. Magnifique ! Toute la salle est déjà en train de chanter. Et moi, je suis vraiment très bien placée. Jean-Jacques Goldman est presque devant moi. La soirée s'annonce vraiment bien. Il finit la chanson avec "Si tu me crois belle, un jour, un soir, ce soir même, je viendrais peut-être te chercher, à la porter de Pantin !" [cris dans la salle] Puis JJG embraye directement avec "Bonne idée". Christophe Deschamps l'a rejoint avec un micro et une cymbale. Et là c'est impressionant. Je vois JJG entrain de jouer son petit passage solo à la guitare. et il s'éclatait vraiment. La chanson est merveilleusement interprétée. Et au milieu de la chanson, je vois de quelle manière Christophe Deschamps fait le rythme : Il tape sur le pied du micro avec ses baguettes. C'est tout à fait génial, et le rythme est là. Il est vraiment très fort. Sinon, toujours dans la première partie du concert, JJG nous a demandé si nous étions venus à la tournée précédente. Tout le monde a crié "Oui !" mais moi, je n'y suis pas allé, alors j'ai crié "Non !", et là, Michael Jones m'a vue, alors il a haussé les épaules d'un air de dire "Dommage pour toi !". Toute la soirée va se passer ainsi, pleine d'émotions ! La plus forte pour moi a été avec la chanson "Quand tu danses" : Jean-Jacques était seul sur le devant de la scène, et son interprétation a été vraiment magnifique. J'avais même l'impression de m'être glissée là où je n'avais pas le droit. J'avais peur de le déranger. Il a chanté cette chanson avec une telle intensité qu'on avait l'impression qu'il allait pleurer ! Et c'est la fin de la première partie.

JJG sort et pendant plusieurs minutes, nous nous trouvons plongés dans la fumée, et l'orage. Les lumières sont extraordionaires à cet endroit (il faut saluer Monsieur Peveri ! ). La tension monte. [Nous ne sommes plus dans le caractère intimiste de la chanson et de la partie précédentes.] Et Jean-Jacques revient, guitare électrique en main pour enchainer avec "Il suffira d'un signe", "Je te donne" (rétrospective photographique de Michael et Jean-Jacques de leur enfance à l'an 2000... bien passé puisqu'ils finissent en squelettes, toujours guitares en main!), "Au bout de mes rêves" et j'en passe. Une seconde partie beaucoup plus mouvante ! Après avoir salué tout le public (il a regardé chaque personne au premier rang individuellement !) avec tous ses musiciens, le rappel ne se fait pas tarder. Un rappel prévu bien évidemment ! Mais nous n'auront pas le droit à "En passant" comme ce fut le cas pour le début de la tournée, mais à "Pour que tu m'aimes encore", paroles revues par son propre auteur. Ce qui a donné "Pour que l'on m'aime encore" et donc: "...Je me changerai en or Pour que l'on m'aime encore..." L'homme d'or n'a pas de souci a se faire. Personnellement, je resterai fidèle même quand il ne sera pas facile de l'être !

Laure Boulaud

12 février 1999
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