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Montpellier - Le Zénith - 18 avril 2002

Récit par Sylvain FALLOT :

Arrivés à 16h00 devant le Zénith, nous étions assez étonnés de voir le monde qui attendait déjà (environ 200 personnes). L'ambiance était sage jusqu'à l'ouverture des portes à 19h00. Précipitation, course, enfin la scène là, finalement tout près, au deuxième rang face au micro de Mister Jones. La scène est large, avec un grand écran derrière. Une passerelle est érigée vers la salle, en forme de virgule d'une dizaine de mètres de longueur. Au bout se trouve un petit plateau tournant et circulaire où les musiciens vont et viennent. 

La Hola se faufile dans les gradins pleins à craquer, puis à 20h10 arrive Richard, le fidèle cameraman, qui finit d'allumer la salle. Il nous propose de jouer au basket. Un énorme panier de 3 mètres de diamètre est monté sur le plateau tournant, en plein milieu du public. Les deux moitiés des spectateurs forment les équipes Bleus (nous) et Rouge (eux). Le but étant de marquer le plus de paniers avec nos ballons colorés. Score final 8-8. Beau score ! 

Les lumières s'éteignent, Jean Jacques arrive, dans l'obscurité et gratte un simplissime "Je marche seul" à travers la scène et la passerelle, équipé d'un micro HF portable. Il se proclame "première partie" et nous invite à répéter les chœurs de "Encore un matin", "Nos mains" et "Ensemble". De retour sur la scène, les musiciens se joignent à lui pour attaquer avec "Petite fille", "Encore un matin" avec intro Rouge, puis un magnifique "Une poussière" avec de nombreuses percussions. JJG a une guitare traditionnelle "OUD" très orientale. Puis il dédie aux "Anciens de plus de 50 ans", pas aux amateurs, "Je voudrais vous revoir" où une troupe de Lublin d'une vingtaine d'hommes et de femmes frappe des tambourins, Jean-Jacques et Christophe Nègre aux pipeaux, Claude Le Péron à la Cornemuse… Vive les Bretons ! ! ! Des drapeaux fleurissent dans le public ! 

Emotion extrême lorsqu'ils commencent "Juste après". L'écran montrent des vidéos et des photos de Carole, le son de sa voix dans un couplet nous émeut tous. C'est magique! Puis, "En passant", que j'avais eu le privilège de découvrir dans les premières date de la tournée 98, "Veiller tard"… Les Musiciens se rejoignent sur le plateau pour interpréter "Et l'on y peut rien" où la troupe danse dans le public et jouent des claquettes, "Tournent les violons" où derrière un rideau blanc se distinguent des lustres et sous lesquels des danseurs s'agitent. Toujours sur le plateau tournant, voici "Ensemble", repris en canon par un public conquis ! Les musiciens regroupent la scène pour "On ira". Jean-Jacques reste au milieu de la passerelle, puis les rejoint pour "Les choses". 

Deuxième émotion, où on reconnaît les panneaux de bois de la tournée Rouge. Les danseurs les retournent et on lit "Leidenstatdt", interprété par JJ au piano et en chœurs par ses musiciens. Puis vient le temps des adieux, JJ nous explique qu'il n'y aura plus d'autres chansons et pas de rappel avant de lancer "C'est pas vrai". Rappel donc, avec un petit medley : "Il suffira d'un signe", "Je te donne"... interprété par chacun des musiciens. A noter que Claude Le Péron, toujours aussi marrant, chante alors la sempiternelle paillardise "En revenant de Nantes". Ambiance Olé Olé. Puis vient "Nuit", toujours aussi frissonnante et "Envole-moi" (version live 1995). Les musiciens s'éclipsent. Jean-Jacques rechausse son micro HF et, seul avec sa guitare commence "Puisque tu pars". Enfin, le refrain est repris par tous les musiciens et la troupe (La guitare de Michael ne fonctionne pas !). Ça y est, c'est fini, ils s'enfuient et nous laissent hébétés par tant de bonheur, de souvenirs à nourrir, à retranscrire… 

C'est sûr, cette tournée est somptueuse, et je m'impatiente déjà de le revoir début août à Vaison la Romaine.

Sylvain Fallot

19 avril 2002
Tous droits réservés


Récit par Mathilde, 20 ans :

Le concert de la tournée "Chansons pour les pieds" n’est ni aussi spectaculaire que la tournée "Rouge" en 94, ni aussi intimiste que celle de 98, "En passant". Ne pouvant choisir le ton de cette nouvelle tournée, Goldman a fait la synthèse des deux précédentes, comme pour mettre tout le monde d’accord. Une scène formant une virgule séparait la fosse en deux... peut-être par soucis d'égalité, entre le premier rang et la masse qui suivait ! Pour le première partie, on retrouve Richard et sa partie de basket. Score final : 8 partout, égalité pour les bleus et les rouges ce soir. Puis enfin, alors que la salle a chaud, tambourine, appelle, crie, appelle encore... "Il marche dans la ville", seul bien sûr, enfin, précise-t-il lui-même "presque seul" pour venir se poser sur la virgule, comme porté par les bras tendus et applaudissant de la foule. Jean-Jacques se présente à nous comme étant la première partie chargée de nous faire réviser les refrains et les chœurs de quelques chansons. Parce qu'il se permet d'avoir aussi beaucoup d'humour ! Premier titre : "Nos mains" : Claude, Michael, les deux Christophe et Jacky apparaissent sur la scène, dans un flot de lumière. Heureuse surprise, ce sont les mêmes. On se retrouve alors comme si rien n’avait changé, juste avec quelques années en plus. A ce moment là, l'enthousiasme se transforme en émotion. Les sourires s'installent sur les visages pour de longues heures. Quand arrivent les premières notes de la chanson "Juste après", je me sens frissonner, mon cœur palpite encore plus fort. Michael et J-J la chantent en duo... un écran blanc s'abaisse pendant ce temps derrière eux. Puis quand vient le moment du solo de Carole Fredericks... sa voix, à elle, s'élève. Les gradins se lèvent pour applaudir cet hommage que l'on attendait tous. Sur l'écran, des images de Carole défilent, alors que la foule pleure discrètement, applaudissant toujours, et ces applaudissements ne cesseront que lorsque nos deux chanteurs reprendront.

Pour "Et on n’y peut rien" et "Tournent les violons", les six musiciens prennent placent sur la virgule, tout près de nous, puis vient "Ensemble" (où le public se "mélange un peu les pinceaux" !) et son "testeur d'ambiance". Encore des instants très forts.

La musique s'écoule en nous quand vient (déjà !) le premier rappel : "C'est pas vrai" et sa boule à facettes et "Envole-moi"... Mon sang s'arrête dès que je reconnais la chanson. Elle a toujours été ma préférée, depuis ma plus lointaine enfance. Elle résonne en moi comme si je la connaissais depuis toujours... Merci, merci et encore merci. Elle n'a pas changé pour moi, toujours la même force, la même énergie. Je suis transportée quelques secondes au fin fond de moi-même. Je suis sûre, en cet instant, que ce moment restera gravé en moi pour toujours. Je crois que je suis allée au bout de ce rêve !

Deuxième rappel : JJG chante "Puisque tu pars", intimement, seul et au centre de la foule. Les au revoir (et non les adieux) se font difficilement, J-J nous remercie d'avoir "essuyé les plâtres" et d'avoir été si chaleureux. Il disparaît pour ce soir, et les lumières se rallument. Le matériel est démonté, par les mêmes visages que sur la tournée "En passant". Ce sentiment de connivence entre la foule et l'équipe du spectacle perdure. On reconnaît quelques fausses notes, quelques erreurs vocales, quelques difficultés au début du concert à maintenir l'ambiance ("En passant" a été chantée, mais je pense que ce n'est pas une chanson de scène, la foule se refroidit un peu trop vite) mais après tout, ce n'est que la deuxième date...! Après ces 3 heures de bonheur, il est bien difficile de redescendre sur terre. Je n'ai envie de dire que deux mots : Bravo et Merci.

Mathilde

18 avril 2002
Tous droits réservés

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