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J.-J. Goldman, deux ou trois choses de lui en passant
(Ouest France, septembre 1997)

J.-J. Goldman, deux ou trois choses de lui en passant
Ouest France, septembre 1997
Yvon Lechevestrier
Retranscription de Monique Hudlot

"En passant"… Son nouvel album, est sorti le 26 août chez Columbia Sony Music. Il comprend onze nouvelles chansons, paroles et musiques de Jean-Jacques Goldman. Il s'agit là de son sixième album solo.

Qu'il compose pour lui même ou pour Céline Dion, Johnny Hallyday et Patricia Kaas, ses chansons deviennent des tubes. Ce n'est pas pour lui déplaire. "J'écris pour donner du plaisir", précise Jean-Jacques Goldman à l'heure où sort son nouvel album "En passant". Il porte bien son nom. Goldman : l'homme en or. Depuis 17 ans qu'il écrit des chansons, plusieurs sont devenues des tubes en or massif. "Quand la musique est bonne", "Je te donne", "Le chanteur abandonné" [sic ! C’est une chanson de Michel Berger…], "Il me dit que je suis belle", "Aïcha", "Les derniers seront les premiers"… ces quelques titres de Jean-Jacques Goldman comptent parmi les plus grands succès populaires français des années 80 et 90. Son secret ? "Je n'écris pas pour moi. Je le fais en essayant de donner du plaisir, de l'émotion à ceux qui écoutent mes chansons. Je cherche à les toucher en leur racontant de petites histoires." Son dernier album en contient quelques unes. Comme "Le coureur", inspirée par ces athlètes africains qui, du jour au lendemain, poussés par des impresari épris d'argent, débarquent sur nos stades en quête de records, alors que, deux semaines avant, ils courraient, heureux et libres, sur la plage ou dans la brousse de leur pays. "J'aime ces histoires que tout le monde connaît et que chacun peut se raconter". Lui, avoue les entendre à la radio ou les lire dans les journaux. "L'information, voilà ma source, ma passion. Je n'imagine pas une journée sans dévorer des journaux ou une heure sans écouter la radio. A tel point que depuis dix ans que France-Info existe, j'écoute beaucoup moins de musique qu'avant". Musicien, nourri de nouvelles, peut-être perçoit-il mieux que d'autres l'air du temps, celui d'un monde qui n'est pas pour lui déplaire malgré toutes les misères auxquelles il reste attentif. Positif, il préfère en retenir les points qui entretiennent l'espoir comme il le dit dans "Nos mains", un hymne à la paix et à la non-violence ou encore dans "Juste quelques hommes", un superbe hommage "à tous ceux qui sont là où plus personne ne veut être. Ils sont prêtre ou médecin, infirmière ou religieuse. Ce sont des saints. Des femmes ou des hommes simples touchés par la grâce". Ce regard humain sur les autres ne surprendra pas ceux qui connaissent l'engagement de Goldman pour les défavorisés et son action en faveur des Restos du coeur.

A 45 ans passés, toujours aussi réservé, il ne craint pas de se voir tel qu'il est : "les années passent. C'est un simple constat. Quand je lis, je mets des lunettes. Quand je joue au tennis, je n'ai plus la même pêche…" C'est ce que je veux dire dans la chanson "En passant", mais sans me plaindre. Je ne crains pas de vieillir. Parfois même je pense au moment ou je serai vieux. peut être alors aurais-je le temps que je n'ai pas aujourd'hui". Serait-il aujourd'hui trop stressé par un succès et une notoriété qui, parfois à son corps défendant, le mettent sous le regard des paparazzi ? "Pas du tout, je suis conscient d'être un privilégié. On a trouvé un bon boulot, comme dit Alain Souchon". Ce travail, pour sa part, il en a toujours rêvé. Et si, avant d'y arriver, il a dû vendre des chaussures de sport, ou jouer dans les bals du samedi soir de la banlieue parisienne, il ne regrette rien. Cette patience, puis sa volonté de devenir le premier, lui ont apporté une plus grande liberté. Aujourd'hui, il l'utilise pour créer, mais aussi pour voyager et ainsi, encore et toujours, se nourrir des autres. "Quand on sait regarder, le beau semble bien plus beau".


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