|
Fredericks - Goldman - Jones
|
Fredericks - Goldman - Jones
un trio (d)étonnant.
?, 1991 Jean-Jacques Goldman
"Cette tournée est une suite logique à l'album "FREDERICKS GOLDMAN JONES", album d'un trio né de 18 mois de scène et de route ensemble (de mars 1988 à août 1989 ), 18 mois de plaisir à mélanger nos voix en concert, et hors concert. Pour ceux qui ne les connaîtrait pas encore, je me permets de vous présenter mes partenaires :
Carole Fredericks est née à Springfield, Massachussets. Mère institutrice et chanteuse de jazz dans un big band, père pianiste, parolier. Septième de 9 enfants dont 5 sont musiciens (dont Taj Mahal, le frère aîné), 2 sont peintres. Arrivée en France en 1979 en chantant des gospels. Elle est séduite et devient l'une des "mercenaires" vendant sa technique et ses incroyables capacités vocales aux studios. Elle nous rejoint sur scène en 1986, puis sur disque... Je découvre peu à peu la show-woman, l'actrice, le personnage.
Michael Jones est ne à Welshpool, pays de Galles, une guitare à la main, père violoniste, mère conciliante. Aîné de 3 garçons, il débarque en France en 1971 avec un groupe de rock, jouant de plages en plages. Il ne repartira pas, bals, studios, clubs, groupes éphémères, puis Tai Phong où je le rencontre. Complice depuis, sur mes disques ("Je te donne", etc.), ou sur les siens (un album), il est pour moi, un grand guitariste, une grande voix et un ami.
Nous chanterons ensemble 9 chansons de cet album (dont "Nuit", "A nos actes manqués", "Né en 17 à Leidenstadt", etc.) et une douzaine "d'anciennes" ("Je te donne", "Je marche seul", "Puisque tu pars", etc.) en trio, en duo, ... ou seul.
Voici quelques précisions pour les friants d'annecdotes :
SCÈNE : Le projet a été conçu par deux allumés de 25 ans qui nous ont séduits mais n'ont jamais fait ça avant... Pour être franc, on n'est pas certain que ça tienne debout...
LUMIÈRES : Jacques ROUVEYROLIS rêvait depuis longtemps de ce système de projection très excitant... Pour être franc, on ne sait pas trop si c'est fiable...
DÉCOR : Et ben... Disons que... Bref Bernard SCHMITT, le metteur en scene dit que tout est basé sur le jeu des lumières projetées et de la scène... Pour être franc, on ne sait pas trop si ça va fonctionner...
SON : Ah oui, la son : ça, avec Andy SCOTT aux manettes, c'est du sûr... Le problème ça serait plutôt l'acoustique des salles en France... Pour être franc, on fera le mieux possible...
MUSICIENS : Toujours Claude LE PÉRON à la basse, Jacky MASCAREL et Philippe GRANVOINET aux claviers. Retour à la batterie de Christophe DESCHAMPS (batteur sur mes disques depuis 1982), et arrivée de trois oiseaux étranges aux cuivres, ayant sévi de Claude Bolling ... aux Chaussettes Noires... pour être franc, ils sont très bizarres.
Ce qui paraît certain, c'est qu'on est tous très motivés et très heureux de cette tournée, parce que c'est ça qui nous a réuni, et parce que les chansons de cet album sont avant tout des chansons de scène.
Et pendant cette tournée, Carole, bien entendu, fera des vocalises et des prières, Michael règlera indéfiniment ses guitares et moi... j'aurai 40 ans."
Jean-Jacques Goldman
Retour au sommaire - Retour à l'année 1991
