Auteur : J. Kapler
Compositeur : J. Kapler
Editée par : Music Addict
Version originale
Année : 1999
Interprétée par : Tina Arena
Distribuée par : Columbia / Sony Music
J'ai tant caché mes différences
Sous des airs ou des faux-semblants
J'ai cru que d'autres pas de danse
Me cacheraient aux yeux des gens
Je n'ai jamais suivi vos routes
J'ai voulu tracer mon chemin
Pour aller plus haut, aller plus haut
Où l'on oublie ses souvenirs
Aller plus haut, aller plus haut
Se rapprocher de l'avenir
J'ai perdu tant de fois la trace
Des rêves pour lesquels je vivais
Je n'ai pas su te dire "je t'aime"
Seulement te garder
Il faut aussi dire ses doutes
Et les poser dans d'autres mains
Pour aller plus haut, aller plus haut
Et dessiner des souvenirs
Aller plus haut, aller plus haut,
Et croire encore à l'avenir
Pour aller plus haut, aller plus haut
Et dessiner des souvenirs
Aller plus haut, aller plus haut
Se rapprocher de l'avenir
Aller plus haut...
Christelle Laffin : La France a fait un triomphe à votre single "I want to spend my lifetime loving you", l'an dernier. Est-ce pour la remercier que vous avez enregistré "Aller plus haut" ?
Tina Arena : En quelque sorte ! C'est Robert Goldman, le frère de Jean-Jacques, qui me l'a proposée. Sa mélodie me hantait tellement que je l'ai rappelé le lendemain. Il fallait que je l'enregistre immédiatement ! J'étais terrifiée parce que c'était la première fois que je chantais en français. Je me demandais : "Ne suis-je pas trop ambitieuse ?" Et puis le résultat m'a surprise. Même si j'ai un petit accent, c'est plutôt sympathique, non ? L'essentiel pour moi est que l'émotion soit au rendez-vous.
Tina Arena, Notre Dame d'Australie
Télé 7 Jours, 18 octobre 1999
Eric Chemouny : Comment as-tu rencontré Robert Goldman (alias J. Kapler), le frère de Jean-Jacques, qui a signé pour toi "Aller plus haut" ?
Tina Arena : Il m'avait vue à la télé dans Tapis Rouge chanter la chanson du Masque de Zorro. Il m'a appelée en disant qu'il m'avait écrit une chanson pour moi à la suite de cette émission. C'était la première fois qu'il écrivait une chanson ! Nous nous sommes rencontrés et j'ai enregistré cette chanson que j'ai adorée. Tout simplement.
Tina Arena : "I love Paris"
Platine n° 70, avril 2000
Christophe Battaglia : Pour mon travail, Internet est un outil formidable : cela nous permet par exemple d'échanger des idées avec les gens avec qui je travaille. Souvent, quand on travaille sur un projet, on n'est pas forcément les uns à côté des autres ; grâce au MP3, on peut s'envoyer des maquettes.
Pour la petite anecdote, c'est comme ça qu'on a fait "Aller plus haut" pour Tina Arena. Robert était en Suisse, il m'a laissé une maquette et tous les soirs, j'envoyais la version arrangée avec les modifications. Toute la semaine, on s'est envoyés des versions par MP3. Il est rentré à Paris et au bout d'une semaine, on est rentrés immédiatement en studio : c'est une des premières applications du MP3. Moi, dans mon travail, outre qu'on peut télécharger des albums entiers par MP3, que ça soit légal ou illégal, je suis contre. En particulier en passant par Napster : il n'est pas normal qu'on puisse télécharger des albums entiers sans reverser des droits. Mais bon, Internet, c'est un espace de liberté. A mon avis, cela va se passer de la même manière que les radios : pendant des années, ça va être la foire et puis dans cinq ans, il ne va rester que les grosses sociétés (celles qui ont investi énormément) et cet espace va se réduire, tout va devenir payant. On commence à le voir avec Ibazar qui avait un service d'achat gratuit qui commence à être payant. Cela va se généraliser, à mon avis. Internet et le MP3 restent vraiment des outils formidables. En fait, comme pour tous les outils, avec un marteau on peut construire une maison mais on peut aussi la casser. Cela dépend comment on s'en sert. C'est un peu ma vision d'Internet.
Shine
Propos recueillis par Jean-Michel Royer
Levallois, le 22 juin 2000
Eric Jean-Jean : Jamais toi tu ne travailles sous le nom de Kapler, jamais jamais ?
Jean-Jacques Goldman : Non non... Non c'est lui. Il a pris un autre nom parce que ça le gênait de s'appeler Goldman [rires]. C'est quand même triste...
Eric Jean-Jean : Mais tu disais Jean-Jacques qu'il a commencé en fait à faire la première musique sur une chanson de Céline Dion.
Jean-Jacques Goldman : Non, ça fait longtemps qu'il fait de la musique, tout ça, mais qu'il n'ose jamais... De temps en temps, il me donnait une cassette, je disais "ça c'est nul", "ça c'est bien"... (...) Un jour il m'a envoyé quatre-cinq textes, il m'a dit "qu'est ce que tu en penses, est-ce que c'est vraiment "carton rouge" comme il dit...". Moi j'ai dit "ben non c'est pas mal" et là ça a été fini... Tina Arena, tout ça ...[rires du public]
Studio 22
RTL, le 5 décembre 2001