[ Jean-Jacques Goldman et moi ] |
En cet après-midi d'été 1985, je trompais mon ennui en regardant la télévision quand je suis tombé sur un marin, mal rasé, qui désertait sur des airs de saxophone. Je fus complètement subjugué, moi qui ne m'intéressais pas à la musique, par Je marche seul, chanson et clip. J'avais alors 13 ans, et cette chanson m'accompagna tout l'été. Lorsque Je te donne pointa son nez au Top 50 quelques mois plus tard, je savais que le sort en était jeté. Ce fut donc les deux premiers 45 T que j'achetai, avec mon propre argent de poche, qui plus est.
Un an plus tard, lorsque je vis En public, à sa sortie, je savais qu'il fallait que je me le procure, même si j'ignorai tout des concerts et de l'ambiance qui y régnait. Je reçus le vinyl pour Noël.
Je me rappelle de ce jour de 1987 où je vis l'album solo de Michael Jones, et je regrettais alors de ne pas avoir assez d'argent pour me l'acheter. Je le regrette d'autant plus maintenant que cet album est difficilement trouvable en dessous de 1 500 F dans les magasins spécialisés, et qu'il n'est jamais sorti en CD ! 1987 reste tout de même l'année où j'ai découvert Sirima, grâce à Là-bas, et où je me suis acheté Entre gris clair et gris foncé grâce au produit de menus travaux effectués chez ma voisine.
Entre août 1989 et juillet 1990, j'étais en Californie, et depuis 1987, j'avais réussi à m'acheter les cassettes, plus pratiques à transporter que des vinyls, des quatre premiers albums studio de Jean-Jacques Goldman. Qu'elles m'ont tenu compagnie pendant les moments de doute !
J'ai assisté à mon premier concert de Jean-Jacques Goldman fin 1991 à Tours, où j'étais en prépa H.E.C., en compagnie de mon co-locataire, lui-même grand amateur de Goldman. Cette année-là, je me suis offert l'intégrale la veille de Noël, alors que je n'avais pas de lecteur CD ! N'y tenant plus, j'ai remédié à cette lacune quelques semaines plus tard en m'achetant un lecteur CD cassettes, qui a été mis à très forte contribution.
En décembre 1993, j'ai acheté Rouge le matin de sa sortie, guettant l'ouverture de la Fnac, alors même que mes partiels semestriels commençaient le jour même à 14 h ! Dans ma hâte, je n'ai pas remarqué qu'il existait une version accompagnée d'un livre, et ce n'est que deux ans plus tard que je me suis procuré ce somptueux ouvrage.
Ensuite, j'ai passé un semestre en Allemagne, et je comptais sur un ami pour m'acheter une place pour le concert de Grenoble, qui avait lieu quelques jours après mon retour. A mon arrivée, je fus déçu de constater que le concert était complet, et que cet ami ne m'avait pas acheté de place. Quelques semaines plus tard, la chance frappa de nouveau à ma porte, puisque un nouveau concert fut programmé le 10 juin. J'habitais à ce moment là chez cet ami, et je ne cessais de lui répéter qu'il fallait que nous achetions des places. Lorsque je me suis décidé à y aller seul, encore une fois, le concert était complet. C'est d'autant plus frustrant que la partie dite du Zénith de Du New Morning au Zénith fut en grande partie enregistrée à Grenoble ce soir là !
En décembre 1995, dès mon arrivée à Hewlett-Packard, je me suis inscrit à une toute jeune liste de discussion consacrée à Jean-Jacques Goldman, Là-Bas. Cette liste m'a permis de rencontrer des personnes qui figurent désormais parmi mes meilleurs amis, tant nous nous sommes aperçus que nous avions des points en commun, outre notre goût pour la musique de Jean-Jacques Goldman. Pendant des mois, j'ai consacré l'essentiel de mon temps libre à cette liste, et je me suis aperçu que je possédais des informations que je pouvais partager avec le plus grand nombre.
Le 26 janvier 1997, j'assistai au premier Zénith des Enfoirés, la première soirée à être ouverte au grand public. A l'issue de cette soirée, en attendant la sortie des artistes, je rencontrai un collectionneur fou de Jean-Jacques Goldman, qui m'a permis depuis, lui et quelques autres, de découvrir des aspects extrêmement peu connus de la carrière de Jean-Jacques Goldman. A l'époque, il n'existait sur le web que deux sites dignes de ce nom consacrés à Jean-Jacques Goldman : le site historique d'Anthony Lee, et le tout débutant site officiel de Là-Bas, que construisait Yves Bernard.
Je me suis dit alors que je pensais être capable d'apporter quelque chose à la cybercommunauté goldmanophile. D'ailleurs, chaque fois que je surfais sur un site consacré à un chanteur, je m'apercevais des éléments que j'aurais aimé y trouver, comme des commentaires sur les chansons, les reprises, les adaptations étrangères, l'oeuvre complète par ordre chronologique et alphabétique... Puisque personne n'y avait pensé auparavant, pourquoi ne pas le faire moi-même ! Après avoir passé de nombreuses semaines à bâtir un plan du site sur le papier, je mis cinq mois, et 500 heures de travail à l'élaboration de ce site, ouvert le 1er juillet 1997, et qui s'appelle désormais Parler d'sa vie. Si j'ai consacré plus de 500 heures supplémentaires depuis à ce site, peu de choses ont changé, fondamentalement, dans son organisation. On me reproche souvent le manque de photos, de fichiers midi ou d'extraits en real audio, mais ce site est avant tout une base d'informations sur JJG, pas un délire multimédia !
Début 1998, la création de la liste de diffusion Parler d'sa vie m'a permis de souffler un peu, et de ne plus recevoir autant de questions qu'avant. Les 160 et quelques abonnés de cette liste sont les premiers à recevoir les informations que j'arrive à obtenir sur l'actualité de Jean-Jacques Goldman.
J'avais également un rêve, que tous les visiteurs de ce site partagent probablement, qui était de rencontrer Jean-Jacques Goldman. Ce rêve s'est réalisé le 24 avril 1998 à Grenoble (vous pouvez en écouter un extrait en Real Audio). J'avais peur d'être frustré de cette (nécessairement) brêve rencontre, mais il n'en a rien été, bien au contraire. J'espère cependant qu'elle sera suivie de nombreuses autres. :-)
27 juillet 1998
Parmi les nombreuses activités que j'ai proposées à "Là-Bas", j'ai organisé deux sondages très instructifs qui ont permis de mieux cerner la personnalité et le goût des Labasiens de l'époque. Plusieurs rubriques couvraient les chansons préférées, en fonction du "type" des chansons, et ce sont mes propres choix que vous trouverez ci-après. Les chansons sont classées par ordre alphabétique, pas par ordre de préférence. :-)
[ Les chansons intimes ] L'absence (par
JJG)
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[ Les chansons "succès" ] Comme toi |
[ Les chansons en public ] Brouillard (live
1988, inédit) |
[ Les chansons pour les autres ] J'irai où tu
iras (Céline
Dion et Jean-Jacques Goldman, 1995) |
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