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Grenoble (Summum) 25 avril 1998


Récit de Jean-Michel Fontaine
Récit de Delphine W.

Récit par Jean-Michel Fontaine :

Un week-end avec Jean-Jacques Goldman

Peu de personnes étaient au courant de mon projet un peu fou, de pouvoir interviewer Jean-Jacques Goldman lors de sa venue à Grenoble. Bien que le projet remonte à plusieurs mois, et qu'il ait été finalisé avec sa maison de production depuis le mois de février, il n'y a vraiment que lorsque j'ai été en face de JJG que j'ai réalisé que mon rêve devenait réalité. Vous pourrez retrouver le texte intégral de l'interview ici.

Les démarches que j'ai effectuées pour obtenir cette interview seraient un peu longues à expliquer. Pour résumer, il suffit de dire qu'elle a été effectuée pour Radio Kol Hachalom, en compagnie d'Eric Saya (qui m'avait invité lors d'une émission spéciale JJG sur une autre radio grenobloise, Radio Kaléïdoscope), et de Philippe Richard.

Nous sommes arrivés le 24 avril vers 19 h 45, et après une discussion préalable hors-interview qui nous a permis, à Philippe et à moi, de présenter nos préoccupations personnelles respectives, nous avons donc réalisé une interview de 18 minutes, qui sera montée lors d'une émission spéciale dont je vous reparlerai en temps voulu.

En dehors de ce qui est dit dans l'interview, je peux désormais vous dire que Jean-Jacques Goldman est adorable, à l'écoute, prêt à rendre service, et bien qu'il était déjà très en retard sur le planning de l'interview, nous a permis de rester une demi-heure en sa compagnie, ce qui explique pourquoi son arrivée sur scène a été aussi tardive ce soir là.

Le lendemain, j'ai réalisé une interview de Michael Jones d'une demi-heure, que je mettrai en ligne quand le temps me le permettra, qui a été effectuée de 17 h 45 à 18 h 15. Ensuite, je suis allé discuter quelques instants avec Christophe Deschamps et Claude Le Péron, puis j'ai fait entrer Delphine, toujours avec Michael. Delphine et moi avons donc pu assister à la balance, et étions au premier rang, en face de Jean-Jacques, bien avant que le public n'entre dans la salle. Vous pouvez imaginer les réactions des personnes qui attendaient depuis dix heures le matin, et qui m'avaient de plus vu entrer avec Delphine près de trois quarts d'heure avant eux !

La suite décrit le concert...

La première partie est donc assurée par Richard qui, armé d'une caméra, filme le public en gros plan, les images s'affichant sur un écran géant situé au fond de la scène. Des incrustations s'affichent avec des bulles de B.D. (mon collègue et ami Alain Bine s'est vu gratifier d'un "Je n'aurais pas dû reprendre de la blanquette"), et des coeurs accompagnés de points d'interrogations portent un regard inquisiteur sur les couples potentiels du public, à grands coups de "Prouvez-le !" et "Peux mieux faire !". On se serait cru à la Fureur. :-)

Ensuite, Richard a fait faire des grimaces à diverses personnes du public (Alain Bine n'y a pas échappé, encore une fois !). Delphine et moi avons été en ligne de mire à trois ou quatre reprises, et j'ai donc pu montrer un "Delphine je t'aime" à l'écran. Ce n'est pas tous les jours qu'elle aura une déclaration devant 5 000 personnes. Allez, la prochaine fois, je monte sur scène. ;-)

Richard nous a ensuite fait chanter "Joyeux anniversaire !", "Petit Papa Noël" ou "Alexandrie Alexandra", sur fonds d'images kaléïdoscopiques du public.

Richard s'éclipse ensuite, pour laisser la place à la seconde partie. Jean-Jacques arrive dans le noir, accompagné de sa seule guitare, et joue On ira seul. Il enchaîne immédiatement sur Bonne idée, à laquelle il a effectué une légère modification (il a remplacé les "matches de rugby" par "du surf et du ski", mais il faut préciser qu'il avait profité du dernier week-end d'ouverture pour aller sur les pistes, et n'était revenu que vers 18 h). Sur ce titre, il est accompagné de Christophe Deschamps, qui l'accompagne aux percussions.

A ce moment là, la scène se soulève pour laisser apparaître les musiciens.

Jean-Jacques nous parle ensuite d'une personne que nous connaissons bien, et Delphine pense à Jeanine, et le fait savoir assez énergiquement :-) mais en fait, Jean-Jacques interprète La vie par procuration.

Au moment où il change de guitare pour la troisième fois déjà, Jean-Jacques nous en explique les raisons : lorsqu'ils étaient jeunes et qu'ils avaient déjà du mal à se payer une guitare, ils voyaient leurs idoles changer de guitare tout le temps, voire, les brûler, et ils s'étaient promis de faire de même. En fait, les guitares ne sont pas accordées de la même manière. Michael nous fait une démonstration avec sa 12 cordes. Et à deux, ça donne Ne lui dis pas.

La chanson suivante, Tout était dit, est accompagnée de la suite du clip, diffusée sur trois écrans géants, alors que Jean-Jacques joue de l'harmonica : la jeune fille quitte le bar, poursuivie par Jean-Jacques, qui ne retrouve que son foulard. La lumière revient, et Jean-Jacques, sur scène, tient le foulard, qu'il attache à sa guitare. "Presque tout était dit", ajoute-t-il. "De toute façon, il ne sentait pas si bon que cela. Parfois, on a des surprises. On est content de ne pas les avoir rattrapées".

Elle attend nous permet de voir un décor de salle à manger, avec une télévision, un fauteuil et un balcon.

La chanson suivante nous offre une jolie surprise avec Le rapt. Pratiquement tout le monde au premier rang connaissait les paroles.

Jean-Jacques et Michael poursuivent avec la version New Morning de Pas toi. Jean-Jacques explique que les chansons finissent par devenir autonomes, et nous interprète toutes les versions auxquelles on n'échappera peut-être pas : une version reggae, avec le drapeau jamaïcain sur l'écran, une version hard-rock très musclée avec la voix grave de Claude Le Péron, une version rap avec un Jean-Jacques excellent ("quoique je fasse, fasse, fasse, je pense à moi, moi, moi !"), une version hispanique par Jacky Mascarel analogue à l'intro de Peurs dans la tournée de 1991, une version New Orleans par Michael, en anglais.

L'enchaînement sur Elle a fait un bébé toute seule est immédiat.

Le coureur nous montre les images du futur clip, peut-être, avec un sportif qui court bardé d'instruments médicaux, et s'achève sur le visage pensif d'un vieil homme noir, barbu, l'air pensif.

Un piano arrive automatiquement par des rails. Le piano est situé en travers de la scène, et me cache donc Jean-Jacques. :-( Jean-Jacques, debout, chante Là-bas, et le public remplace Sirima, aidé par le texte affiché sur l'écran géant.

Jean-Jacques continue au piano par Natacha, Claude Le Péron étant à l'accordéon, et Jean-Jacques finit au violon en se déplaçant le long de la scène, et enchaîne sur Quand tu danses.

L'ambiance est résolument plus énergique pour A nos actes manqués, suivie de Nos mains, où l'on peut voir un film avec les dessins de mains de la classe de CM1 de l'école Emile Zola de Narbonne.

Jean-Jacques et Michael sont désormais dos au public, et regardent une photo d'eux, lorsqu'ils étaient bébés. Ils font des commentaires amusés, puis entament Je te donne. Parallèlement, les images défilent, ainsi que les années, accompagnées de photos d'époque. On peut les voir en 1979 avec la pochette de Last flight, puis Jean-Jacques seul sur scène en 1984, et de nouveau ensemble en 1985. Les années continuent à défiler : 2010, 2020, 2040... Le public se limite à deux ou trois personnes âgées dans la salle, Jean-Jacques et Michael sont de plus en plus vieux. Contrairement à d'autres dates, on ne les voit pas finir à l'état de squelettes.

Ils enchaînent immédiatement avec Peur de rien, puis Au bout de mes rêves.

Le début de Il suffira d'un signe est accompagné d'un orage, d'éclairs, d'une odeur de souffre, de vent, et je crois bien que les gradins ont été copieusement arrosés de neige.

Quand la musique est bonne permet à chaque musicien de se présenter, en chantant un refrain, son nom s'affichant sur l'écran avec un gros plan.

C'est déjà l'heure de la dernière chanson, avec En passant. Michael et Jean-Jacques disparaissent, emmenés par les rails automatiques, à reculon.

Lors du premier rappel, Jean-Jacques revient pour chanter, seul, Sache que je.

Lors du second rappel, il laisse entrevoir la possibilité de choisir la chanson, et je lui montre donc mon affiche avec écrit "Brouillard". Il la regarde d'un air amusé et me dit, "on la connaît plus celle-là".

Il finit par chanter Pour que tu m'aimes encore, seul avec le public, et nous quitte, visiblement très ému.

Jean-Michel Fontaine

26 avril 1998
Tous droits réservés


Récit par Delphine W. :

Nous sommes arrivés, Jean-Mi et moi, vers 17 h au Summum, on avait rendez-vous avec deux autres pour l'interview de Michael Jones. A 17 h 45, ils sont allés faire l'interview, je n'ai pas pu entrer :-(. J'ai donc attendu dans la file avec la soeur de Joël, ceux autour n'étaient pas trop contents que je m'incruste, d'autant plus qu'ils étaient là depuis plusieurs heures ! J'ai parlé avec elle, elle fait 45 concerts, elle est partie seule en voiture, ça fait une semaine qu'elle a son permis (!), elle dort dans sa voiture (risqué à mon avis, surtout quand elle sera vers Marseille...). De temps en temps, elle dort à l'hôtel histoire de pouvoir se laver et dormir un peu mieux. Elle mange très peu, 2 sandwiches en 5 jours, ce n'est pas beaucoup !

La veille elle a suivi le car de Jean-Jacques, elle a grillé deux feux rouges, là elle a senti qu'elle délirait un peu alors elle a arrêté !

Vers 18 h 30, Jean-Mi est revenu me chercher et nous sommes retourné voir Michael Jones. Donc, photos, autographe. :-) Malheureusement, je n'ai pas eu la chance de voir Jean-Jacques. :-( Mais j'étais déjà bien contente d'être là ! Nous sommes entrés dans la salle, nous nous sommes installés sur les gradins pendant la balance, il paraît qu'il vaut mieux éviter de se promener.

Vers 19 h, avant que les autres entrent, nous nous sommes placés davant les barrières, bien au milieu. :-)

Les autres sont entrés. Le gars à ma doite était sympa, par contre, celui à côté de Jean-Mi était carrément dégoûté parce qu'il était là de puis 10 h du matin ! Et il a eu le privilège de se prendre un beau coup de soleil. :-) Le pire, c'est que le gars à ma droite était à côté de moi quand j'attendais dehors.

Sur la scène, une caméra filmait la scène mais à l'envers (gauche~droite inversées), même qu'on se voyait, enfin Jean-Mi, moi j'étais juste juste au bord, mais j'ai l'habitude, déjà sur la vidéo des Enfoirés je suis derrière le poteau ! :-)

Quand tout le monde est entré, est arrivé la première partie : Richard, bon forcément, on ne savait pas à ce moment qu'il s'appelait Richard. :-) Il nous filmait (le public, pas que Jean-Mi et moi, c'est dingue, faut tout vous expliquer ! :-) ), faisait des gros plans. Sur l'écran, on a commencé à voir "Ça va?", "C'est toujours comme ça ici?", "Bonsoir!!". Après il (Richard) a mis des messages "aujourd'hui, c'est un jour spécial", "très spécial", "très très spécial", "C'est mon anniversaire". Alors on a chanté "joyeux anniversaire" mais personnes ensemble ! La cata ! Après. sur l'écran c'était écrit "moi, c'est Richard", alors on a chanté "joyeux anniversaire Richard".

Après, il a recommencé avec ces messages comme quoi c’est un jour spécial, et il a mis "c’est Noël " (!) Bon, s'il veut, nous on n’est pas difficiles ! On a chanté donc "Petit Papa Noël". Après le message disait "non, sérieux, aujourd'hui c'est un jour spécial", alors là on se dit "ça y est, il a fini son délire". Ben non ! "aujourd'hui, c'est la fête nationale égyptienne". Bon, pourquoi pas après tout ? :-) Donc, nous avons chanté "Alexandrie, Alexandra".

Ensuite, il s'est amusé à faire des gros plans sur des couples, en mettant les deux têtes dans un cœur avec un point d'interrogation au milieu. Après "prouvez le!!" suivi de "peux mieux faire!!". Ce qui devait arriver est arrivé, c'set tombé sur deux personnes côte à côte mais qui ne se connaissaient pas ! Ils étaient tout mal !

Après, il y a eu "concours de grimaces". Au moment où j'étais en gros plan, je voulais loucher en faisant bouger mes yeux mais ça m'a surprise de me voir en gros plan, alors je n'ai rien fait et Jean-Mi a mis devant moi une feuille avec écrit "Delphine, je t'aime!". C'était gentil tout plein ! :-) Ça va, je commence à m'habituer à ce qu'il me fasse des choses bizarres ;-), mais là, y'avait quand même 5 000 personnes !

Finalement ;-), Richard nous a mis des messages comme quoi il paraît qu'il y a une deuxième partie (!), et qu'il allait lui laisser sa chance.

La scène est noire, Jean-Jacques arrive avec sa guitare, il commence par On ira, suivi de Bonne idée où il a remplacé "des matches de rugby" par "du surf et du ski". Il a raison, le ski, c'est mieux que le rugby. En fin, c'est mon avis, je ne veux pas me faire taper sur les doigts :-) ! Il nous dit "bonsoir", "je suis en sueur, je croyais que c'était que le premier soir...". Il s'installe sur un tabouret, il nous dit qu'ils ont essayé de faire aussi bien ou mieux, je ne sais plus que la dernière tournée, qui était "très réussie, je suis modeste, j'ai dit très réussie, pas très très très réussie !". Mais comme ils ne savaient pas comment nous surprendre, ils n'ont rien fait. De toute façon "il paraît qu'une tournée sur deux est réussie, c'est scientifique !".

Je ne sais plus si il a dit tout ça après ou avant Bonne Idée. Avant je pense. Les musiciens étaient tout autour, ils sont arrivés par le bas, le milieu de la scène s'élevait.

Il nous parle ensuite d'une fille, "vous la connaissez aussi". J'ai proposé Jeanine, d'autres Natacha, mais il nous dit que non "vous allez voir". Et il commence La vie par procuration.

Quelqu'un lui a pris sa guitare et lui en a donné une autre, il nous a demandé si on savait pourquoi. "Pour faire bien, avant, on voyait ceux sur scène qui changeaient tout le temps de guitare, on s'est dit qu'on allait faire la même chose ! Alors que nous, il nous fallait 6 mois pour se payer une guitare. Y'en a même qui les brûlaient", histoire de bien degoûter ceux qui ont du mal à s'en payer une ! Et puis il nous dit qu'en fait, c'est pour avoir un son différent, Michael Jones nous donne le son d'une guitare à douze cordes en jouant "Angie", Jean-Jacques nous donne celui d'une à 6 cordes en jouant "Jeux interdits" et finalement, ils allient les deux pour Ne lui dis pas. Derrière lui, la flûte irlandaise, une merveille !

IL a continué par Tout était dit. Jean-Jacques nous dit "non, tout n'est pas dit". On voit un clip avec une femme qui quitte un bar, elle a oublié son foulard, Jean-Jacques lui court après. Et puis il nous sort le foulard ! Il le met devant son nez et nous dit "En fait il ne sentait pas si bon. Des fois on a des surprises, ça ne sent pas bon ! Parfois, il vaut mieux ne pas les rattraper !"

Ensuit, Elle attend avec sur les écrans un appartement, comme si on y était, deux grandes fenêtres, une télé qui marche toute seule.

Le Rapt

Pas toi : Ils commencent à chanter et s'arrêtent, il nous dit que ça fait bizarre de voir une chanson devenir autonome, par les ré-enregistrements qu'ils en font et par les reprises. Alors, il nous donne ce à quoi on aura peut-être droit un jour ! Reggae, hard, RAP, tango, jazz. Excellent, surtout la version RAP ! ! ! Entre chaque version, il nous disait "pire..."

Elle a fait un bébé toute seule.

Jean-Jacques nous dit que nous partons sur une plage en Afrique, et nous chante Le coureur. On voit sur les écrans un jeune Noir courir au bord d'une plage, à la fin, un vieillard noir, avec une barbe blanche..."je suis étranger partout aujourd'hui, est-ce un mal, un bien, c'est ainsi".

Arrive le piano sur le côté gauche. Jean-Jacques se met derrière, on ne le voit plus. J'ai dit "ON TE VOIT PLUS", mais bon... il n'allait pas bouger pour mes beaux yeux non plus !

Il commence Là-bas, au moment où c'est à Sirima, les paroles sont sur l'écran, c'est nous qui chantons à la place de Sirima.

Il continue au piano avec Natacha, et fini au violon, il est d'abord derrière les musiciens puis se promène sur le côté droit.

Quand tu danses.

A partir de là, ça devient beaucoup plus dynamique.

A nos actes manqués.

Nos mains : les enfants d'une classe défilent en montrant leurs dessins sur le thème de la chanson, à la fin, le prof de la classe est en gros plan et dessous est écrit "il changeait la vie".

Jean-Jacques et Michael se mettent dos au public, Jean-Jacques à droite, et regardent deux photos d'eux prises quand ils étaient tout petit. "Ça ne nous rajeunit pas". Les photos de Michael et de Jean-Jacques défilent, avec les années pendant que Michael et Jean-Jacques jouent Je te donne. Pour les années 2000, on voit les photos d'eux vieillards, et le public est constitué de justes quelques vieux. Jean-Jacques nous dit que quand on sera vieux, les concerts seront plus lents, on fera des entractes.

Peur de rien blues

Au bout de mes rêves

Ils quittent la scène, il fait à nouveau tout noir. Sur les écrans, des éclairs. Du vent, de la neige (oui, oui, de la neige !). Jean-Jacques revient. Il suffira d'un signe mais très lentement, et tout d'un coup....boum ! Ça s'accélère !

Quand la musique est bonne avec la présentation de tous les musiciens.

Et puis En passant, JJ a les yeux fermés pendant presque toute la chanson.

Jean-Jacques et Michael repartent à reculon chacun d'un côté de la scène.

Sache que je...

Il est tout seul sur la scène. Il cherche ce qu'il va nous chanter (même s'il sait d'avance ce que ce sera ). Jean-Mi lui montre une feuille avec écrit en gros "Brouillard". Jean-Jacques se marre et dit "mais on ne la connaît plus celle-là". On lui a dit que nous avions les paroles mais ça n'a rien fait !

Il fini par Pour que tu m'aimes encore

A un moment, dans le concert, il nous a dit que pour venir ici, il faut monter en altitude et que c'est sûrement pour ça que l'ambiance est plus élevée ! :-)

Delphine W.

27 avril 1998
Tous droits réservés

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