Quand la bouteille est vide
Auteur : Jean-Jacques Goldman
Compositeur : Jean-Jacques Goldman
Editée par : BMG Music Publishing France
Version originale
Année : 1982
Interprétée par : Jean-Jacques Goldman
Distribuée par : CBS
Année |
Interprète |
Support |
Référence |
Pochette |
1982 |
Jean-Jacques Goldman |
LP Minoritaire |
EPC 25 089 |
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1982 |
Jean-Jacques Goldman |
LP Minoritaire (Japon) |
28-3P-476 |
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1982 |
Jean-Jacques Goldman |
LP Minoritaire (Canada) |
PFC 90 976 |
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1982 |
Jean-Jacques Goldman |
K7 Minoritaire |
40-25089 |
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1982 |
Jean-Jacques Goldman |
CD Minoritaire |
EPC 25 089 |
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1991 |
Jean-Jacques Goldman |
3 CD Quand la musique est bonne / Non Homologué / Positif |
COL 467 337-2 |
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1991 |
Jean-Jacques Goldman |
Intégrale CD2 |
COL 469 217-2 |
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1998 |
Jean-Jacques Goldman |
2 CD Quand la musique est bonne / Entre gris clair et gris foncé |
COL 492 848 2 |
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2002 |
Jean-Jacques Goldman |
3 CD Quand la musique est bonne / Non Homologué / Positif |
? |
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Aucune reprise connue.
Je connais une reprise qui ne figure pas ici !
Aucune adaptation connue.
Je connais une adaptation qui ne figure pas ici !
Quand la bouteille est vide
Je craque une allumette
Et la bouteille vide
Se remplit de lumière
bientôt...
La musique est un concentré de Goldman. On constate un crescendo dans le ton de la voix comme dans l'orchestration. Les paroles sont pur sucre également, avec le traditionnel "Quand" maintes fois utilisé. Le message est tout aussi goldmanien. Après l'ombre vient la lumière, pour peu qu'on décide de l'allumer. A noter que c'est bien "Je" qui craque une allumette. On ne peut compter que sur soi pour s'en sortir. Pourquoi une bouteille ? Parce qu'elle symbolise l'ivresse de la vie passée (là j'en rajoute). Car c'est bien d'alcool dont il s'agit. En tout cas, ce n'est pas une cannette, sinon on ne verrait pas la lumière. Ni une bouteille d'eau minérale, sinon elle fondrait. Donc, une bouteille d'alcool.
On imagine un homme seul, ivre, peu à peu abandonné par la chaleur de l'alcool, se retrouvant sur un parking à la sortie d'une boîte de nuit. La fille qu'il a draguée toute la nuit a affiché un léger sourire au coin des lèvres d'une telle indécence, puis est partie avec son meilleur pote. Il se retrouve seul dans la nuit. Plus de cigarettes, rien qu'un paquet d'allumettes aux couleurs du night-club et cette bouteille de JB qu'il a fauchée profitant d'une bagarre. Une fois la bouteille vidée, l'homme attrape machinalement une allumette, la craque et l'approche du goulot. Là, les dernières vapeurs d'alcool s'enflamment instantanément et c'est le drame.
L'homme est brûlé au visage et se réveille à l'hôpital. Il se souvient d'une bouteille vide, d'une allumette et de la lumière qui a jailli dans la nuit.
Stéphane Dumont
En passant, 15 octobre 1999
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