Zénith, Montpellier - 27 mai 1991 |
Récit par Rémi Bou :
Pour cette tournée (la troisième que je suivais), Jean-Jacques nous avez donné rendez-vous avec Carole Fredericks et Michaël Jones.
L'album qui avait précédé : «Fredericks - Goldman - Jones » était composé de pas mal de chansons en duos ou en trios. Avant le spectacle nous étions nombreux à nous demander si les autres chansons du concert allaient être chantées de cette même manière.
Sur scène, hormis le trio à l'affiche, on retrouvait la bande traditionnelle de Goldman (sauf Pinpin) c'est-à-dire : Claude le Péron à la basse, Christophe Deschamps à la batterie, Jacky Mascarel et Philippe Grandvoinet au clavier, ainsi qu'un trio de cuivre : Christophe Nègre au saxophone (que l'on a revu pendant la tournée 98), Christian Martinez à la trompette et Denis Leloup au trombone.
Le concert a débuté par 'Nuit', chanson tirée de FGJ. Ensuite avec 'Il suffira d'un signe' avec Carole et Michaël en cur plus que présent nous avions compris que nous allions retrouver nos classiques à deux ou trois voix pour notre plus grand bonheur. Je me souviens qu'avec 'Je commence demain ' tous les musiciens ont chanté, et même Claude le Péron pendant la chanson avait passé une annonce pour sa voiture à vendre.
Certaines chansons ont trouvé une dimension tout autre avec par exemple 'Peurs' ou encore 'Je marche seul' qui avait subi pendant le milieu de la chanson une grosse transformation musicale. C'était peut-être des réminiscences des voyages de Jean-Jacques en Chine qui avaient changé la chanson en une version presque exotique. Je me souviens durant ce passage les musiciens avaient porté Carole sur une espèce d'engin (comme une charrette sans les roues).
C'était aussi la première fois que Jean-Jacques interprétait Là-bas depuis la mort de Sirima. En 88 c'était Carole qui avait chanté en duo avec Jean-Jacques puisque Sirima n'avait pas pris part à la tournée. La chanson commençait avec le refrain de 'Petite fille' au saxo (était-ce un hommage ?) puis les premières paroles s'enchaînèrent. Une grande émotion envahit la salle lorsque ce fut au tour de Sirima de chanter. Comme lors de la tournée 98, le public reprenait en cur les paroles.
Rémi Bou
18 juillet 1999
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