Les Enfoirés à Montpellier -
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Récit par Lisa Libourel :
Bonjour à tous et à toutes ! ! !
J'espère que vous allez tous aussi bien que moi. Après avoir vu un tel spectacle qui avait tout pour nous requinquer. Bon, allons droit au but : je veux parler des Enfoirés 2001 à Montpellier.
J'arrive au Zénith vers 19h30. Il était déjà bondé comme vous pouvez le croire. En plus, comme il pleuvait à verse, cela n'arrangeait rien à l'affaire. D'ailleurs une petite remarque au sujet du toit du Zénith : il n'est pas toujours très étanche par certains endroits... Mais bon, ce qui compte c'est le spectacle.
Vers 20h20, la salle s'éteint, et un "film" sur Coluche et les Enfoirés des années précédentes s'affichent. A chaque Enfoiré qu'on voyait, le public acclamait (pour 99 % d'entre eux) ou huait (pour Lara Fabian seulement) Au niveau sonorité, C'est Goldman qui l'a emporté, je crois. Une victoire de plus pour cet homme de talent... Suivait ensuite de très près, Bruel et Garou. Puis, le clip "Chanter" commence à se mettre en route. Il ne se terminera jamais. Seule la chanson continuait. Quand tout s'est arrêté, on a entendu un bruit de voiture (un peu comme au début du spectacle de Bigard, pour ceux qui connaissent). On a aperçu un car (modèle un peu réduit quand même) qui arrivait, sur le côté de la scène. Il en est sorti sous les acclamations du public Muriel Robin (je crois) qui chantait "Tout le monde il est beau" (qui est devenu "Tout le monde il est là") avec les prénoms de la troupe qui sortait au fur et a mesure qu'on les appelait. Vous imaginez les cris et les acclamations du public ! ! ! !
Ils étaient en tout 19 à Montpellier : Goldman, Bruel, Garou, Jones (et oui !), Palmade, Le Forestier, Robin, Mimi Mathy, Laroque, Elsa, Zazie, Laam, Carol Fredericks, Maurane, et Karen Mulder, qui devait avoir quelques problèmes de voix ce jour-là... Après cette première chanson finie, Muriel Robin est restée et nous a présenté le premier medley : Medley de Femmes : il y eu Jones et Zazie, Goldman et Maurane, je crois. Mimi Mathy est arrivée avec Garou, habillée avec un corset qui la serrait beaucoup. Karen Mulder est arrivée la dernière habillée en Marianne. Quand ils sont partis, Robin est restée avec Mimi Mathy et ont commencé à parler de la Marianne. Mimi disait qu'elle avait refusé et Muriel Robin, racontait qu'on ene le lui avait pas proposé. Puis, elles ont dit : "Je ne sais pas pourquoi on parle de ça ; ça n'a aucun rapport avec ce qui va suivre. et l'autre lui répondait : "Oui, mais j'aime bien papoter avec toi". Ces deux phrases sont très importantes tout au long du spectacle.
La chanson suivante était en fait un medley : celui de l'amour. On a entendu alors entre autres "S'il suffisait d'aimer" par Maurane, "J'te l'dis quand même" par Elsa et Garou, Bruel, Foly, et Elsa ont chanté "Que je t'aime" qui a été repris par le public lorsque Muriel Robin et Mimi Mathy sont remontées sur scène. Elles nous ont demandé si notre vie sentimentale allait bien (si on pensait que oui, il fallait dire Mumu et sinon, on disait Mimi). Derrière elles, on était en train d'installer un "réveil". Le medley suivant parlait donc du temps qui passe. Goldman a chanté "Mon vieux" avec Laam.
Le meilleur moment du spectacle, fut, je pense, la chanson "Les jolies colonies de vacances"... C'était vraiment l'apothéose du concert, à mon avis. Quand vous avez une dizaine d'Enfoirés qui font le tour de la scène en pyjama vert ou bleu, avec un bonnet blanc à pompom sur la tête et un nounours dans les bras, vous ne pouvez que vous demander qui s'amuse le plus... Puis, quand ils chantent les couplets par deux en prenant une voix d'enfant avec un Goldman aussi décontracté, vous vous dites que le testament de Coluche est vraiment bien respecté, grâce a ces artistes qui savent autant se donner... En passant, des concerts où les artistes seraient en pyjamas, ça serait chouette aussi ! ! ! (Muriel Robin, nous disait que le pyjama n'allait pas à JJG et Mimi de rajouter qu'il n'allait pas non plus à Garou).
Bref, je ne vais tout de même pas tout vous raconter, car il me resterait sinon à vous écrire 5 pages de notes que j'ai prises ce matin, au lycée, en cours de maths. Enfin, j'espère que la télévision pourra retranscrire cette émotion aussi forte qu'on l'a vécu hier soir, jeudi 18 Janvier.
Lisa Libourel, Béziers, Hérault
(c) 19 janvier 2001
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