Club Med World, Paris - 11 juin 2001 |
Tracklist :
Récit par Jérémy Weizmann :
C'est dimanche dernier, fatigué, en surfant un peu au hasard sur les liens de "Parler d'sa vie", que j'ai découvert que Michael Jones jouait dans le cadre d'une soirée "Autour du Blues" le lendemain au Club Med World, à Paris. Renseignements pris sur le site laguitare.com, le programme est alléchant. A l'origine Carole Fredericks devait être de la partie mais... d'autres cieux l'attendaient.
Une soirée blues avec Michel Jones et quelques autres invités,
ça ne se ratait pas. Cependant, j'étais loin de me douter de la
magie que nous allions vivre ce soir-là. De 20h30 à 23h30, ce
fut tout simplement du pur blues, dans son plus parfait esprit : d'excellents
musiciens, des classiques du genre, des solos à tomber par terre et surtout
une ambiance "club". Nous étions peut-être 300 personnes
(maxi) à ne pas croire ce qui se déroulait devant nos yeux. Outre
les musiciens, et non des moindres, annoncés, se sont succédéà
quelques mètres de nous Messieurs Paul Personne, Francis Cabrel, Jean-Jacques
Goldman, dans toute sa grande
discrétion, Mesdemoiselles Zazie et Laam, ainsi qu'une adorable chanteuse
(Eva Marshall ?).
Les grands moments ? L'apparition de JJG sur scène pour jouer et chanter "Rollin' & Tumblin'"avec son comparse Jones, un duo JJG/Cabrel sur "Sarbacane", JJG à l'harmonica, un duo Cabrel / Paul Personne, un "Cocaine" bluesy à souhait, "Le sud"par Patrick Verbeke, ainsi qu'un final plein de guitares sur "Sweet Home Chicago" avec pas moins de 16 zicos sur scène et JJG qui tambourinait nonchalamment... mort de rire pour je ne sais quelle blague soufflée par Michael.
Cette soirée était filmée et enregistrée et de nombreuses personnes ont pris des photos. A bon entendeur...
Récit par Ludovic Lorenzi :
Le concert a débuté à 20 h 40, avec une présentation de Michael Jones. C'est en guise d'hommage qu'il a dédié la soirée à son amie Carole Fredericks, décédée trois jours plus tôt. Cette dernière aurait dû être de la partie.
Michael était un peu le maître de cérémonie. Il présentait tout le concert et interprétait ou co-interprétait la plupart des titres.
Jean-Jacques était venu. Présence discrète mais inévitablement remarquée (notoriété oblige). C'est au deuxième morceau que le "guitariste de Montrouge" est monté sur scène pour accompagner, de son instrument 6 cordes, les prestations de Michael Jones et Patrick Verbecke.
Ce n'est que sept titres plus tard, sur "Rollin' and trumblin'" que Jean-Jacques est de retour pour un duo avec Michael.
Puis s'enchaînent d'autres duos (Francis Cabrel et Paul Personne sur "Crossroads", rejoints par Michael sur "Ya ya"). Puis Michael nous interprète "Hesitation blues" et "Dust my blues", deux titres déjà présents dans son répertoire.
Un peu plus tard, quelques personnalités féminines (Laam, Zazie, Nathalie Cardone...) montent sur scène pour chanter "Unchain my heart" avec Michael.
Par la suite, Jean-Jacques Goldman revient avec Francis Cabrel pour un duo sur "Sarbacane". Le premier à lharmonica, le second à la guitare.
Michael reprend sa guitare pour interpréter "Cocaïne".
Vers la fin, Patrick Verbecke rend hommage à Nino Ferrer et interprète "Le Sud" de sa superbe voix de bluesman.
Le final se fait avec "Sweet Home Chicago" où tous se retrouvent sur scène.
Que du beau monde, ce soir-là. Outre ceux cités, il y avait aussi
des musiciens tels que Claude Salmieri (batterie), Michel Haumont, Claude Engel,
Denys Lable (guitare)
pour ne citer queux.
Ludovic Lorenzi
17 juin 2001
Tous droit réservés