Montpellier - Le Zénith - 17 avril 2002

Récit par Anaïs A. :

J'avoue que je sais pas trop comment commencer le récit de ce concert !

J’ai assisté hier soir au tout premier concert de ma vie et je reconnais que j’ai été particulièrement gâtée.

Jean-Jacques Goldman a fait un spectacle magnifique que je vais essayer de vous décrire mais l'émotion transparaît difficilement dans les mots et je ne prétends pas savoir écrire comme JJG ! Je suis toujours sous le coup du spectacle qui repasse en boucle dans ma tête et m'éloigne encore un peu de la dure réalité d'une journée ordinaire car hier soir j’ai vécu la plus belle soirée de ma vie !

On pouvait ressentir hier à Montpellier une certaine appréhension, certainement due au fait que c’était le premier soir… La salle était comble et le public particulièrement en forme. Cette forme a été ingénieusement entretenue par un match de basket en guise de première partie ! Idée ma foi très originale ! Puis JJG est arrivé, seul avec sa guitare, en chantant "Je marche seul" et il est venu s’asseoir, au bout d’une estrade placée juste devant moi ! L’ambiance était géniale ! Jean-Jacques nous a fait "répéter" quelques chansons puis les musiciens sont arrivés, avec évidemment Michael Jones, et là, tout a commencé, comme dans un rêve…

Les chansons se sont succédé, toujours plus belles et plus émouvantes les unes que les autres, en particulier avec l’hommage rendue à Carole Fredericks, "Juste après". JJG a enflammé la salle avec "Les choses", "Tournent les violons", "Ensemble", "Envole-moi", "Et on n’y peut rien" et "Nos mains". Il a également su susciter l’émotion avec "Nuit" et "Petite fille" (j’aime particulièrement cette chanson, sortie l’année de ma naissance). Le moment le plus émouvant est sans doute le final, avec "Puisque tu pars" qui m’a fait fondre en larmes !

J’avoue ne plus savoir quoi ajouter, car dans mon esprit tout se bouscule. Seuls restent les souvenirs formidables de cette soirée. Je souhaite à tout le monde de goûter le bonheur que j’ai connu dans cette salle ! Merci Jean-Jacques.

Anaïs A.

17 avril 2002
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Récit par Benjamin BROUCKE :

1. En route pour le Zénith

06:20 - Lever. Incroyablement rapide pour un matin de vacances... Faut dire que "Goldman's in town tonite" ! Donc évidemment, ça aide à se réveiller...

06:25 - Déjà dans la douche ! ? Mais Ben est un super rapide, aujourd'hui... Y'a quelque chose de spécial, aujourd'hui, ou bien...

06:40 - Quoi ! ? Ben a déjà fini de déjeuner ! ? Mais c'est pas possible, il est maboul ou quoi ? Si ça continue, faudrait inviter Jean-Jacques à la maison pour que je sois prêt en un rien de temps !

07:00 - Je commence à cocher ma check-list. Ne pas oublier le sac, les sandwichs, l'appareil photo, le portefeuille...

07:40 - Bon, allez, faut aller à la gare.

07:42 - Ah, j'ai oublié mon billet de train...

07:43 - Oops ! J'avais oublié le billet de concert ! Bon, allez, je vais louper mon train, là...

07:54 - La journée commence vraiment : le train part, direction gare de Valence.

08:27 - Arrivée à Valence, maintenant je pars pour la gare TGV.

09:10 - Je retrouve Elsa à la gare, elle a pris un train de Grenoble.

09:38 - Le TGV part avec nous deux dedans, désormais c'est direction Montpellier...

11:10 - Voilà, Welcome to Montpellier !

11:15 - Ah, Montpellier c'est une ville magnifique... C'est vrai que j'ai été agréablement surpris, c'est beau, moderne... En plus, le temps est splendide, la journée s'annonce formidable !

11:35 - Arrivée à l'hôtel. Ah zut, la chambre n’est pas prête. Si on mangeait ?

11:55 - Déjeuner au McDo avec Nathalie, autre fan... Par contre, un point extrêmement positif pour la ville: la vitesse incroyable du service, c'est la première fois que j'ai eu ma commande en dix secondes top chrono.

12:15 - J'ai eu beau prendre mon temps pour manger, un seul mec contre deux filles fantasmant sur JJG ça fait pas le poids. Et donc on retourne à l'hôtel pour prendre la chambre.

12:45 - Retour devant la gare, où on prend la ligne 12, direction le Zénith...

13:15 - Le Zénith est devant nous. On peut le dire, ça y est, le coup d'envoi est lancé !

2. En attendant l'ouverture des grilles...

Le Zénith Sud, alias le Zénith de Montpellier, c'est un grand bâtiment (heureusement...), avec quatre palmiers sur le toit, et donc le toit est... tout jaune. En fait, on dirait un très gros blockhaus jaune, avec des hublots sur les portes. Question architecture on a vu mieux, en tout cas c'est original. Une petite cinquantaine de personnes attendent déjà devant la salle. On s'installe "confortablement" (car s'asseoir sur du bitume c'est pas super génial) et on fait connaissance avec l'entourage... Au plus fort de l'après-midi on sera à douze !

13:30 - Les présentations commencent, on met du temps à savoir qui est qui... Tu viens d'où, tu fais quoi, que fait ton papa dans la vie... Que penses-tu de la nouvelle femme de Jean-Jacques... ?:-)

13:45 - Tiens, coup de fil. "Allô? Ah salut Jean-Jacques". Effet réussi : tout le monde se tourne vers moi surpris, et l’est encore plus lorsque je demande si j'ai eu du courrier. Et une fois que j'ai fini : "...Oui, vous avez le bonjour de ma maman !" Tout le monde n'a pas compris, c'est pas grave... J'ai l'habitude.

14:00 - J'apprends les règles du huit américain... Ah mais ça sert, l'attente devant les grilles !

15:00 - Pour passer le temps, on fait une variante du baccalauréat, avec comme nouvelle rubrique "Chansons de Jean-Jacques".

15:45 - Fin du jeu, je sors vainqueur avec 87 points au bout de onze manches. Ça change du huit américain... :-)

16:00 - Oh, y'a du peuple...

16:30 - Coup de froid dans le public, la radio avoue une mauvaise nouvelle... Marlène a quitté le loft ! C'est pas vrai !!! Ah si, c'est vrai ? Mais pourquoi ? ...Naaaaaaaaan !? J'en étais sûr !

17:00 - Les gardes commencent à sortir, eux ne sont visiblement pas touchés par le départ de Marlène qui nous affecte tous pourtant ("Et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu... Mais bien sûr...!").

17:10 - Dingue, ils viennent de s'apercevoir qu'ils ont oublié de mettre les poubelles ! D'où une panique monstrueuse et des poubelles qui sont installées à la va-vite alors que le public croit qu'ils vont ouvrir les grilles...

18:00 - Ça y est, les gardes n'ouvrent pas les grilles mais déjà ceux du fond poussent, on est obligés de se lever et d'attendre devant les grilles.

18:10 - Premier "malaise". La fille n'avait pas l'air mal au point, je lui attribue donc l'Oscar du jour de la meilleure actrice.

18:30 – "Pousse le public oh pousse le public oh pousse pousse et pousse... Pousse le public oh pousse le public oh pousse..." devient la parodie officielle de "Tournent les violons".

18:45 - Les gardes ouvrent les grilles... Grossière erreur, car un raz-de-marée secoue le public et ceux devant sont pressés comme un citron. Et comme j'étais devant... Avantage : je m'en sors sans que mon sac soit fouillé. Inconvénient : quelqu'un m'a marché sur la cheville et c'était pas sympa.

18:47 - Le grand moment est arrivé, les portes du Zénith sont franchies !

3. En attendant Goldman...

Y'a déjà pas mal de monde alors que j'arrive. Devant moi, des personnes qui sont arrivées à 18h30... Cherchez l'erreur. :-( La scène elle-même est originale. Puisqu'elle est en deux parties. D'abord la scène "traditionnelle", relativement simple, avec au centre le micro de JJ entouré de deux guitaristes, derrière Jean-Jacques la batterie, et de chaque côté de la batterie deux claviers. Par contre, vers la droite de la scène s'avance un "couloir" au bout duquel se trouve la seconde scène, plus originale, c'est une scène totalement circulaire en plein milieu de la fosse !

19:15 - L'attente continue, H-1 avant le concert de Jean-Jacques ! Des pubs défilent pour les prochains concerts du Zénith de Montpellier, ce qui permet de tester un applaudimètre. Sont bien vus surtout Laurent Voulzy et Indochine, par contre sont hués Lorie, L5 et Star Academy !

19:45 - Attente interminable alors que les gradins se remplissent.

20:10 - Le concert commence à peine dans cinq minutes, mais aucune hola n'a encore eu lieu. Le public de Montpellier est assez froid.

20:15 - Quelqu'un s'avance sur scène alors que "Bélénos" retentit... Tiens, il joue avec la caméra alors que sur l'écran géant du fond de la scène s'affiche "Bonsoir, comment ça va ?"... Mais ça fait pas penser à Richard, ça ?

20:16 - Richard : "Ce soir, c'est match de basket !!!!". J'explique : deux immenses ballons (un bleu, un rouge) arrivent. Sur la scène circulaire descend un filet de basket. Le public est divisé en deux, à gauche les Bleus, à droites les Rouges. Le but : mettre le plus de paniers possible ! Quand un panier est marqué, on entend le jingle du "Faites-moi confiance" de "C'est pas vrai".

20:25 - Les Bleus gagnent 11 à 10 ! ! ! ! On gagne quoi ? Ben... L'estime de l'autre moitié de la salle... Non je sais pas !

20:26 - Richard nous souhaite un bon concert... Jean-Jacques va arriver ! Et Jean-Jacques arrive à 20h30 !

4. Ze concert!

Et Jean-Jacques arrive, sa guitare à la main, de la gauche de la scène, habillé tout simplement et jouant "Je marche seul" ! Il avance tout doucement vers la scène circulaire, et déjà commence le problème de la soirée : quand Jean-Jacques est sur cette petite scène, il est de dos par rapport à la moitié de la fosse... C'est pas génial. :-( Après une version relativement courte de la chanson, Jean-Jacques avoue quelque chose, il est la véritable première partie du concert, sa mission est de nous préparer au concert, et donc on répète les chœurs. Alors on doit faire "Oh oh oh oh" sur "Encore un matin", "Nin nin nin nin nin nin nin sur "Une poussière", "Ensembleeeeeeee" sur "Ensemble", "C'est pas vrai ! ! !" sur "C'est pas vrai", et enfin "Oh.... oh oh oh oh oh" sur "Nos mains".

Et d'ailleurs, il enchaîne sur "Nos mains", il est toujours seul au beau milieu de la fosse, ceux devant se rongent les ongles en s'apercevant avec horreur qu'ils vont louper une bonne partie du concert... Mais à la fin du second couplet, d'un coup, les musiciens jouent, surprise, ils s'installaient pendant que Jean-Jacques commençait la chanson ! Et comme JJ revient vers la scène principale, on pousse tous un soupire de soulagement... Après "Nos mains", enchaînement sur une belle surprise, "Petite fille", pas de grand changement par rapport à la version studio, mais un final plus long, et une fin de chanson alors qu'au fond une image de soleil qui est en train de se lever se fige...et se défigera quand "Encore un matin" commencera. Les répétitions ont fonctionné, on est à point sur le "Oh oh oh oh" ! Et tiens donc, un solo de saxo... Et non Jean-Jacques, ne va pas sur la scène circulaire, reviens ! ! ! Ah.... Oui. C'est mieux, là ! :-) On continue avec la première chanson jouée du nouvel album... "Une poussière". Pour les "Nin nin nin...." c'est pas trop mal. Un drap tombe du haut et forme une voile de bateau. Et pour le final, tous les musiciens se retrouvent avec dans leurs mains des instruments "orientaux", ma connaissance musicale n'est pas suffisante pour savoir quels sont ces instruments, désolé... N'empêche ils sont pas mauvais du tout, et en plus ça bouge pas mal du tout !

Après la chanson, Jean-Jacques nous adresse le premier speech de la soirée. La chanson qui arrive, il n'est pas sûr que les moins de vingt ans comprennent, les moins de trente ans non plus, les moins de quarante ans à la limite... "Cette chanson, elle est plus pour les gens de mon âge". La chanson qui va suivre, c'est l'histoire de quelqu'un qui trouve une vieille photo avec un visage dont on voudrai avoir des nouvelles, et on écrit même si on pense qu'on est dingue de faire ça... On rigole, mais quel bonheur quand on entend les premières notes de "Je voudrais vous revoir" ! A noter que le final est pas mal, Christophe Nègre nous joue de la flûte alors que derrière les musiciens arrive une vingtaine de tambours... C'est pas un bagad mais presque ! En tout cas, grand succès ! Puis c'est au tour de "Juste après"... Tiens, une chanson du trio Fredericks Goldman Jones. Jean-Jacques et Michael se partagent les paroles de la trop regrettée Carole... Au moment de la partie "instrumentale", des images de Carole apparaissent sur l'écran géant, tout le monde hurle et applaudit, personnellement je me suis dit que c'était une minute de silence (car personne n'a chanté pendant une minute) donc je n'ai pas chanté...

A la fin, Jacky Mascarel nous a fait un superbe final au piano. Autre grosse surprise, Jean-Jacques nous chante "En passant", au beau milieu du concert qui plus est ! Le public se calme très rapidement. Au moment du final à la guitare, JJ et Michael sont dos à dos. Par contre, déception, tous les musiciens partent vers la scène circulaire. Et zut... Après nous avons le droit à une très belle version blues de "Veiller tard", avec sur l'écran géant les images de rues de Paris illuminées la nuit... C'est une version magnifique, la plus belle que j'ai entendu d'ailleurs. Dommage que Jean-Jacques était de dos. :-( Puis Jean-Jacques sort son violon, Christophe Nègre sa flûte, tous deux jouent un solo tour à tour, un moment quelqu'un lance "C'est le naufrage du Titanic" et apparemment JJ a rigolé puisqu'il a fait une fausse note juste après ! Puis d'un coup Jean-Jacques commence l'intro de "Et l'on n'y peut rien", et l'ambiance remonte dans la salle. Vers la fin du second couplet, deux surprises : sur la scène principale, vingt danseurs arrivent ; sur la scène circulaire, la musique s'arrête... En fait c'était pas prévu, résultat la chanson se finit alors que les danseurs partent sans avoir dansé ! Le final au violon dure, dure, dure... On a même un "rappel" instrumental !

D'un coup, la scène circulaire tourne, lentement, mais tourne... Et "Tournent les violons" commence ! Version un peu décevante, je m'attendais à mieux, mais quel final, mes aïeux, quel final ! Jean-Jacques épatant au violon, alors que sur la scène principale des valseurs dansent, éclairés par des sortes de grands lustres... Un des plus beaux moments visuels du concert. Le quart d'heure violon est terminé. Mais "Ensemble" commence. Avec l'intro à la flûte de Christophe Nègre : mais tiens... C'est la version RTL 2 ! Par contre, le "Ensembleeeeee" du public est complètement loupé. Dommage. Après la chanson, une sorte de couronne (au sens mathématique du terme) s'abat sur Jean-Jacques au niveau de la poitrine. "Emprisonné", il ne peut être libéré qu'à coups de "Ensemble". Puis au bout de la cinquième tentative, Jean-Jacques est libéré, pour nous remercier il commence "On ira" ! A la fin de la chanson, on a droit à une version "hot" du final. "Et si tu me crois belle... On partira... Là-bas... Où tout est neuf est tout est sauvage... (...) où nos corps nus emmêlés sur le sable, tes cheveux au vent... Ah, tu préfères une voiture... Un DVD comme ta copine... Et un écran plat comme la voisine... Bah... C'est les choses".

"Les choses" ! ! ! Titre ultra-acclamé par le public. Un succès incontesté, ça sent le prochain single ! Un titre bougeant comme ça doit être suivi d'un titre plus calme. D'où "Né en 17 à Leidenstadt", autre sublime surprise. Une version identique à celle du concert RTL 2, très belle, très touchante. Et la voile de bateau d'"Une poussière" en profite pour revenir... Jean-Jacques nous lance ensuite "C'est la dernière chanson... Et il n'y aura pas de rappel. Non non non... Mais... C'est pas vrai ! ! !". A nouveau, hurlements dans le public, "C'est pas vrai" est très plébiscité également, et obtient un vif succès auprès du public, d'autant plus que la fin est "personnalisée", malheureusement le retour micro est pas génial et on n'a rien compris, toutefois on savait bien hurler "C'est pas vrai" ! Suite sur "Il suffira d'un signe". Mais au moment de "C'est certain...", les autres musiciens crient "C'est pas vrai !". Puis un combat "C'est certain ! C'est pas vrai !" qui inaugure un medley chanté par les musiciens. Michael Jones nous chante "Je te donne", Claude Le Péron nous offre une chanson sur Nantes (!), Jacky Mascarel "Quand la musique est bonne", Christophe Nègre "Peur de rien blues" et Christophe Deschamps "Au bout de mes rêves".

Puis tous partent, une sorte de générique de fin avec la présentation des musiciens défile alors que le public est mécontent, puis la scène est plongée dans le noir. Hurlements dans le public. Concert assez court... Au bout des quelques minutes, nappes de synthé et la lune apparaît sur l'écran. "Nuit" commence. Les paroles de Carole sont mises à la troisième personne et chantées par Michael. Cette version est très belle, émouvante, magnifique. Puis enchaînement sur "Envole-moi" avec une version détonante qui fait penser à la version de la tournée Rouge. Par contre, prouesse technique à la fin, car la scène se lève, se lève... Et les musiciens sont sur une plaque tournée à 45° vers le public ! C'est extrêmement surprenant, Jacky Mascarel avait l'air d'être pas mal surpris lui aussi ! Les musiciens repartent... Mais non, y'a encore une chanson... J'en suis sûr. Et là, moment le plus incroyable, le plus beau, le plus super, sublimissime, j'en tremble encore... Jean-Jacques chante "Puisque tu pars", seul à la guitare. Impossible de chanter, je reste muet de joie et d'émotion, c'était mon rêve d'entendre cette chanson en live et ça se réalisait à trois jours de mon anniversaire ! A la fin, les musiciens sont sur scène avec tous les danseurs, et chantent le "Dans ton histoire...". Suit le final à la guitare, et le "final final" avec les nappes de synthé. Signes d'adieux. Le concert est terminé. J'en suis remué, troublé... J'ai eu le plus beau cadeau d'anniversaire possible. Merci Jean-Jacques. Merci mille fois.

5. En sortant du Zénith

Autre moment important, les achats des souvenirs du concert. On retrouve comme d'habitude briquets, T-shirts... A noter que le T-Shirt "Sache que je" revient avec le T-Shirt "Si je t'avais pas", ainsi que le T-Shirt avec le logo de l'album et les dates de la tournée. Le programme de la tournée est magnifique, il coûte 20 euros mais avec un truc qui va ravir de nombreux fans, dedans se trouve... Le DVD "Chronique d'un album" ! ! ! Après, casquette, sac à dos, photos de Jean-Jacques très jolies...

On évite de se ruiner mais c'est dur! :-) Le plus dur, ça a été de sortir du Zénith... Certes, mon prochain concert c'est dans deux mois à Lille, mais une journée magnifique s'est terminée...

6. Le retour à la maison

Je fais une version courte, j'épargne les heures de papote après les concert, les échanges d'impressions, mais par contre j'ai des infos obtenues après le concert. * Concert réussi, le Zénith acceuille 6 500 personnes et étaient présentes 6 400, source: un des gardes.

* Sur "Juste après", on devait entendre Carole chanter "Une cigarette...", et il devait y avoir une minute de silence...

* Sur "Et l'on n'y peut rien", on devait avoir une démonstration de danse irlandaise...

* Sur "C'est pas vrai", la boule disco devait faire quelque chose de spécial.

* La scène devait monter plus sur "Envole-moi"

* Enfin, on devait entendre tout le monde (danseurs et musiciens) pour "Puisque tu pars". Snif... Bon, maintenant faut attendre deux mois. J'espère que vous avez pris autant de plaisir à lire cette retranscription que moi à l'écrire...

Benjamin BROUCKE

19 avril 2002
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Lisa Libourel :

La première partie du concert commence à 20h15. Pour le moment, ils respectent les temps. Comme pour la tournée "En passant", Richard est à la caméra. Ayant un petit doute, il nous a demandé si on le reconnaissait, avant de nous adresser un "Ça va ? Ça va très bien ?". Enfin, et c’était totalement inattendu, il nous demande si nous sommes prêts pour faire un match de basket géant ! Deux gros ballons gonflables sont alors amenés sur la scène. Entre parenthèses, la scène est constituée étrangement : il y a une scène droite, horizontale puis il y a une avancée vers la fosse, en forme de virgule. Un panier géant est installé au bout de la virgule. Dans la fosse, on improvise deux équipes : une rouge à qui l’on donne un ballon rouge, et une bleue qui se voit remettre un ballon, bleu ! Le but du jeu ? Mettre le ballon dans le panier ! Même si le but du jeu est simple, c’était difficile ! A ce moment-là, Jean-Marie Bigard est apparu. Il n’était là que pour regarder le concert, mais il a fait, comme il se doit, une entrée remarquée. Finalement les bleus ont gagné 11 à 10. Tout s'est arrêté et il n’y a plus eu personne sur scène pendant 10 minutes environ.

Pour nous faire patienter, il y avait de la musique de fond, et, tout à coup, elle s’est faite plus distincte. Nous pouvons entendre "Comme un bateau dérive…". Avec ces quelques mots, les premières acclamations en direction de Goldman se font entendre. Il arrive, seul. Il chante avec nous. A la fin de "Je marche seul", il est assis, au bout de la virgule. Il nous dit bonsoir, puis il nous apprend qu’il faut que nous répétions quelques morceaux avec lui pour être au point pendant le concert. Nous devons chanter :

le refrain de "Encore un matin"
les passages orientaux de "Une poussière"
les chœurs sur "Ensemble"
et "C’est pas vrai !" sur "C’est pas vrai"
puis "Nos mains".

D’abord le refrain, avant que les musiciens apparaissent. A ce moment-là, nous faisons une ovation pour l’équipe de Goldman. Une ancienne chanson suit : "Petite fille". C’était superbe ! Cette chanson était accompagnée de belles images de jeunes filles originaires de tous pays. Arrive ensuite "Encore un matin". Grâce aux répétitions, nous étions rodés ! Goldman et Jones étaient de dos, à la guitare. Après quelques chansons, tous les musiciens se sont retrouvés sur la virgule pour y jouer du "n’importe quoi", spécialité de Goldman ! Retour sur scène. Goldman nous prévient que la chanson qui suit ne peut être comprise que par les gens de son âge. A vrai dire, il y en avait peu de son âge dans la salle ! Il s’agissait de "Je voudrais vous revoir". Alors, arrive le moment le plus émouvant de la soirée : l’hommage à Carole Fredericks, en interprétant "Juste après". Tout le monde s’est levé pour applaudir. Goldman et Jones se sont arrêtés de jouer pour regarder les images qui défilaient pendant la chanson. Ont suivi quelques chansons dites "intimes" : "En passant", "Veiller tard". Attention, Goldman a pris son violon ! Il joue quelques notes avec Christophe Nègre. Première fausse note ! Il le fait remarquer en nous disant que certains pensent encore que c'était fait exprès, cette fausse note ! Ils jouent tous les deux. Nous commençons à reconnaître "Et l’on n’y peut tout d'un coup, ça y est, on a rien". L’ambiance reprend. Des danseurs arrivent sur scène. C’est un peu confus. Goldman et sa troupe arrêtent de jouer. Ils parlent entre eux, reprennent la chanson alors que les danseurs n’ont toujours pas amorcé le moindre mouvement. La chanson reprend. Les danseurs repartent sans avoir dansé ! ! ! On entame "Ensemble". Notre partie est bien chantée. On chante bien notre partie. Puis à la fin, tous les musiciens repartent sauf Goldman. Il est entouré, voire prisonnier, d’un grand cercle ! Nous devons chanter plusieurs fois "Ensemble" pour le libérer. Il nous soupçonne de mal chanter pour qu’il reste sur scène tout le temps ! ! On le sort de ce mauvais piège et il nous chante "On ira". A la fin de la chanson, il nous avoue que la fille qui est avec lui ne veut pas partir. Elle préfère la voiture au prix du billet du voyage, les livres et les crèmes, etc…Voici "Les choses" ! C’était très électrique ! Nous nous calmons un peu à l’intro de "Né en 17 à Leidenstadt". Puis il nous annonce la fin du concert, mais… C’EST PAS VRAI ! Nous chantons tous sur cette chanson.

A la fin, "Il suffira d’un signe" démarre. Puis Jean-Jacques nous présente ses amis de la scène sur un medley : Jones ("Je te donne"), Nègre ("Quand la musique est bonne"), Mascarel ("Peur de rien blues"), Deschamps ("Au bout de mes rêves"). Ils partent tous . Nous les acclamons. C’est ce que nous avons fait toute la soirée, alors une fois de plus ou une fois de moins ! Finalement, ils reviennent et nous chantent "Nuit". Un beau jeu de lumières blanches et rouges accompagne cette chanson. Les lumières vont de plus en plus vite et c'est parti pour "Envole-moi" ! La scène se soulève à la fin de la chanson comme pour permettre l’envol des musiciens ! Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Goldman nous remercie. Il avoue que malgré les premiers cafouillages, ils s’en sont bien sortis et que nous n’avons pas été trop méchants avec eux. Dans le fond, nous sommes un bon public. Le spectacle s’achève avec "Puisque tu pars". Nous accompagnons de nos voix, ce solo de Goldman. Les lumières se rallument et nous voyons l’ensemble des musiciens, danseurs et percussionnistes. C'était un magnifique concert, avec cependant un petit bémol : je regrette qu’il n’ait pas laissé le public chanter seul…

Lisa Libourel

19 avril 2002
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Récit par Laurent C. :

J'étais très impatient de retrouver à nouveau Jean-Jacques à l'occasion de sa nouvelle tournée.

J'étais resté sur un si grand souvenir lors de son premier concert à Rennes en 98 qu'il me fallait absolument voir à nouveau sa première soirée ! Mais hélas, ce ne fut pas à la hauteur de mes espérances. Ce nouveau tour de chant manque d'émotion et de montée en puissance, bref le mariage des nouvelles et des anciennes chansons de Jean-Jacques ne prend pas. Lui qui a été si inventif lors de ces tournées précédentes ne savait visiblement plus quoi faire pour celle-ci. Même la première partie fut décevante avec ce match de basket qui ne faisait participer qu'une partie du public et qui, à la longue devenait ennuyeuse.

Malgré tout, il y a évidemment de bonnes choses comme son entrée en scène "en marchant seul" au milieu du public, sur une version acoustique ; l'hommage à Carole Fredericks et ce "Tournent les violons" qui met une sacrée ambiance dans la salle.

Cependant, passer un soirée avec Jean-Jacques reste toujours pour moi un moment à part et l'écouter chanter procure forcément du plaisir. Je regrette simplement qu'il n'ait pas trouvé l'étincelle qui fasse chavirer nos cœurs comme il l'avait si bien fait lors de ces précédentes tournées.

Laurent C.

17 avril 2002
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Récit par Bargio :

Quelques mots sur le spectacle et sa mise en scène… La fosse est divisée en deux à cause d'une avant-scène qui arrive à deux ou trois mètres des premiers fauteuils. Au passage, cela pose un problème important de visibilité pour les personnes se trouvant aux premiers rangs, contre la scène principale, car JJG leur tourne le dos pendant un bon tiers du concert. Toutefois, sur quelques chansons, l’avant-scène circulaire tourne sur elle-même, ce qui fait que les musiciens, confinés dans un cercle de trois mètres de diamètre, tournent comme une petite souris posée sur un 33 tours !

Second problème : le son. Lorsque JJG et ses collègues sont sur l’avant-scène, les hauts-parleurs de façades sont coupés et d’autres, situés au-dessus de l’avant scène, prennent le relais. Petit hic, ils ne sont pas assez nombreux et mal orientés, ce qui fait que le son paraît lointain et de mauvaise qualité. La réponse à ce problème technique m’a été apportée par un des musiciens, après le concert : le son de la façade met 58 milli-secondes pour faire l'aller retour entre l'avant-scène, la façade et les oreilles des musiciens, ce qui est considérable. Dans de telles conditions ils auraient l'impression de jouer quelque chose et de l'entendre immédiatement après avec un décalage de 58 ms. Cela ne semble pas important, à première vue, mais pour un musicien cela est très perceptible et rend impossible la pratique d'un instrument de façon "carrée" (il faut moins de 10 ms pour que l'oreille humaine ne fasse pas la différence).

Ces deux "détails" altèrent un peu le plaisir quand même. D’autant que c'est sur cette avant-scène que JJG a fait la majorité de ses annonces. Autant dire que je n'ai pas compris grand chose a ce qu'il a dit !

Donc : la bonne solution cette fois ci n'est pas de se mettre tout devant mais contre l'avant-scène. Un peu sur la gauche.

Voici après les détails "techniques" mes impressions sur le concert. La première partie est totalement hallucinante. Du jamais vu ! Quoique cela prend des airs de déjà vu puisque Richard réapparaît, avec sa caméra. Sur le coup, on se dit qu’il n’a pas été très original, mais on s’aperçoit assez vite que le programme est différent de celui de la tournée précédente. On assiste en direct à un match de basket organisé dans la fosse, divisée en deux pour l’occasion. Sur l'avant-scène un panier de basket géant est installé et deux ballons d’environ 1m50 de diamètre sont lancés de chaque côté de la fosse. Le but du jeu, bien entendu, est de mettre le ballon dans le panier et marquer le plus de points. Les gens font rebondir les ballons sur leurs mains jusqu'à ce que le compte à rebours s'arrête... Je trouve que c’est une excellente idée, même si tout le monde ne participe pas . C’est la fin de la première partie. Nous sommes plongés quelques instants dans le noir. Le panier est démonté. Le micro de Le Péron est remis en place. Au bout de quelques minutes, JJG entre en scène, discrètement, avec un micro HF. Il est seul avec sa guitare. Le son de façade n'est pas branché, on l'entend très mal, mais on reconnaît quand même "Je marche seul".

Il est "tout seul" donc. Il bondit sur place pour le refrain, puis avance doucement sur l'avant-scène, et il finit sa chanson rapidement. Il s'assied alors sur un tabouret et nous annonce qu'il est la première partie de son propre spectacle et qu'il a l’intention de nous faire répéter "quelques trucs dont on aurait besoin plus tard dans le concert". Du coup il nous dévoile un peu la liste des chansons mais bon... En gros il nous fait faire "un matin", "ça ne sert", "à rien", puis "ahahnaahnaha" pour "Une poussière", il nous fait faire les chœurs de "Ensemble", il nous dit pour "Pour c’est pas vrai, c’est pas dur, il y a juste à gueuler c’est pas vrai !". Là, il change de guitare pour reprendre une acoustique, capo 4 et il entame "Nos mains", en conservant l’esprit répétition. A la différence près qu’il chante toute la chanson et qu’il ets rejoint par les musiciens qui apparaissent. JJG rejoint vite la scène principale, finit la chanson, enlève son micro HF, prend sa magnifique guitare électrique grise et Nègre entame l'intro de "Petite fille". C’est une belle surprise. Je ne sais pas trop quoi dire sinon que la rupture avec la partie transition vers "Encore un matin" est un peu brutale... Ça devient rock et saturé, et difficile à mettre en place... les musiciens s'avancent vers l'avant scène en se suivant à la façon "I can't dance" de Genesis, mais ils reviennent sur la scène principale, se figent et arrêtent de jouer. Plus rien ne bouge. Et tous ensemble ils repartent. De nouveau, tout se fige. Cela à deux ou trois reprises. Après cela, tout le monde s’arrête et Jones et JJ s'acharnent comme des fous sur le riff d’ "Encore un matin" et c’est parti. C’est une version excellente de la chanson. Il se peut que le pas "I can't dance" soit pendant "Encore un matin" et pas avant. Je sais que Deschamps a fait quelques trucs remarquables et pas évidents, mais je ne suis plus sur que ça soit là... Quoiqu’il en soit, le ton est donné.

A la fin de la chanson, JJG pose sa guitare et s'assoit pour prendre une guitare à corps triangulaire "arrondi" avec un manche très court et huit cordes... La musique part, l'ambiance s'installe. On doute quelques secondes avant de reconnaître "Une poussière"... C’est une version magnifique, surclassant la version studio de quelques années lumière. Une vraie batterie, ça fait du bien ! ! ! Le final rythmique est superbe avec Jones récupérant une sorte de djumbé et Le Péron prend un bâton de pluie. Deschamps fait un beau solo de batterie. A noter qu’une voile de bateau s'est gonflée derrière la scène… Très joli. JJG s’adresse à nous en précisant que la chanson qui suit ne concerne que les personnes de son âge, qui retrouvent de photos de classe et qui ont envie de reprendre contact avec les personnes figées sur la photo. Nous comprenons tous qu’il va jouer "Je voudrais vous revoir". La version est identique à celle du disque. Pour le final, Nègre joue seul des cornemuses et des tambours, qu'on n'entendait pas assez, montent sur scène, derrière les musiciens.

On passe ensuite à "Juste après". Immédiatement, on comprend que le moment de l’hommage arrive et que cela va être émouvant. Pas d’erreur. Mascarel commence les arpèges au piano... JJ chante les parties de Fredericks... puis vient "a-t-elle écrit une lettre, fini un bouquin peut-être...". Le public chante "une cigarette" et des images de Carole défilent sur l'écran géant qui s'est déroulé derrière la scène... ça tord l'estomac tellement c'est bien fait. Après le concert on apprendra qu'un sample de Carole devait chanter "une cigarette", mais ça n'a pas fonctionné... Puis la chanson reprend. Bel arpège de fin pour Mascarel et hop, tout le monde quitte la scène, sauf JJ et Mascarel justement.

Claque de la soirée. Je ne m’y attendais pas : "En passant", tout frissonnant à en pleurer. Autre problème technique de taille, la basse de Le Péron refusait de fonctionner, et quelques soucis de volume sur les solos, mais cela était sans grande importance… Tous les musiciens partent vers l’avant-scène pour quatre chansons en forme d'actes manqués pour les nantis des premiers rangs... "Veiller tard" d'abord... avec son nouvel arrangement sublime tout en arpège et très floydien. Suit ensuite "Et l’on n’y peut rien". JJG fait des fausses notes exprès au violon, et puis ça part... Des danseurs montent sur la scène principale. Puis tout à coup la musique s'arrête. Rien ne se passe... conciliabule entre JJ et les musiciens. Rien ne bouge sur la scène principale. Gros soucis... JJG marmonne deux trois phrases incompréhensibles de là où on est placé. La chanson repart et se finit. Les personnes de la scène principale quittent la scène comme elles étaient venues, sans avoir rien fait. On apprendra après le concert qu'une bande son de pas de danses devait partir indiquant aux danseurs de la scène principale le bon moment pour démarrer, et que les musiciens devaient ensuite essayer de reproduire les pas de danse, mais de façon minable... bref, le sample n'est pas parti, comme pour "Juste après"...

La chanson suivante est "Tournent les violons". Elle se déroule classiquement... Sur la scène principale, un rideau blanc, translucide est tombé. Derrière quatre ou cinq couples dansent une valse, alors que quelques lustres moyen-âgeux les éclairent... magnifique !

On passe alors à la chanson suivante, qui est "Ensemble", avec une intro guitare / flûte qui part fabuleusement sur la mélodie de la flûte, sans qu'on s'en rende compte. Somptueux. Le canon part. La majorité des gens suivent JJ, je décide de suivre Jones... l'arrangement est excellent et la chanson est vraiment magnifique comme ça. A la fin de la chanson les musiciens regagnent la scène, mais un anneau tombe du ciel et "emprisonne" JJ au centre de l'avant scène. Un seul moyen pour le délivrer : chanter "Ensemble" : il fracasse un beau la majeur à toute vitesse sur sa guitare en essayant de nous faire chanter "ensemble" de plus en plus fort... l'anneau décolle, puis retombe... Il nous fait ça trois ou quatre fois (ça en devient presque pénible), et puis finalement, l'anneau décolle jusqu'en haut, alors que JJG fait toujours son la majeur sur sa guitare et ça tombe bien d'ailleurs, parce que "On Ira" commence avec un la majeur. La chanson est strictement identique à celle de la tournée En passant... la fin diffère : JJG part dans un délire, se moquant des paroliers de chansons d'amour en chantant toutes les rimes en "-age" qui lui passent pas la tête... Cela donnait : "je t'emmènerai là où tout est neuf et tout est sauvage, avec des plages, des cocotiers et on se baignera nus dans l'eau salée juste comme il faut et les vagues caresseront nos pieds... quoi ??? pour le prix du billet tu préfères une nouvelle auto... et en plus il y a la climatisation, et un lecteur de dvd" etc... bref, il nous met en condition pour "Les choses" avec un discours matérialiste de base... et hop, tan tou tan tou tan tou tan... "Les choses" commence et la salle est en délire. L'énergie et la spontanéité du live font de cette excellente chanson un véritable must. Le solo final de Jones est sous-mixé et c'est bien dommage, mais bon, c'est comme ça…

JJ pose alors sa guitare (il avait une acoustique pour toute cette partie) et s’installe au piano. Il commence "Né en 17 à Leidenstadt". La chanson s’achève sous un tonnerre d'applaudissements et JJG regagne le devant de la scène, récupère une guitare et commence à nous chantonner... que "on va se dire au revoir... C'est la dernière chanson et cette fois il n'y aura pas de rappel.". Effet attendu : tout le monde hurle et d’un coup JJG lance haut et fort : "C’EST PAS VRAI !!!". La chanson commence. Une boule disco est rapidement installée derrière Deschamps... A la fin de la chanson, pour le passage ou les vaches sont herbivores etc quelques répliques fusent comme : "ce musicien est intransférable", "pour tous les problèmes techniques de ce soir... je suis désolé", etc...

Brutalement, JJ entame le riff d' "Il suffira d'un signe" et commence à la chanter, jusqu'à "c'est certain...". A ce moment-là, le reste du groupe change et lance "c'est pas vrai...". JJ insiste "c'est certain...". Puis, au bout de plusieurs reprises, il abandonne et présente les musiciens. Michael Jones s'approche du micro et chante quelques mesures de "Je te donne". Le rythme normal reprend, Mascarel s'approche du micro pendant qu'un technicien le remplace au clavier et chante "Quand la musique est bonne". Il retourne à son clavier et c'est au tour de Claude Le Péron qui fait dans l'original en chantant quelques vers de "De Nantes à Montaigu la digue la digue". Vient le tour de Christophe Nègre, qui chante difficilement qu'avec son saxo à la main il n'a peur de rien... Comment va faire Deschamps ??? Ben tout simplement il quitte sa batterie, se fait lui aussi remplacer par un technicien, vient sur le devant de la scène dans son magnifique pyjama assorti à sa batterie, chante très bien quelque vers de "Au bout de mes rêves" et repart à sa batterie finir le morceau pendant que le technicien lui rend sa place... Et voila comment se finit le concert...

Après un rappel très court, tout le monde revient sur scène et c’est le moment de la deuxième grosse surprise de la soirée. La boîte à rythme de "Nuit" se met en route. Gros moment d'émotion... La partie de Carole est chantée par Michael qui a changé toutes les paroles en optant pour la troisième personne du singulier. La fin du morceau arrive, JJ rechante le premier couplet avec la mélodie qu'il avait utilisée pour la transition vers "Il suffira d’un signe" sur la tournée Rouge. Viennent se greffer brutalement les deux premiers coups de la boîte à rythme d' "Envole-moi". JJ et Jones partent chacun dans un coin de la scène et tout le monde prend un micro HF. Tout ce qui n'est pas fixé au sol est enlevé de la scène. La chanson se passe, et vlam, en plein milieu, la scène commence à s'incliner vers nous. C'est à voir absolument. C'est l'image qu'il me reste du concert tellement elle est plus forte que les autres... la scène s'incline encore et encore plus, pas loin de 45°. Ainsi ce termine le premier rappel.

JJG revient seul quelques minutes plus tard, et rejoint l'avant-scène, et interprète "Puisque tu pars". Juste avant le solo et les chœurs, tout le monde revient sur la scène principale, toutes les personnes ayant participé au spectacle, danseurs, tambours... pour chanter la fin de la chanson... JJ est toujours sur l'avant scène et rejoint la scène principale tout en faisant le solo de la chanson... Le concert s’achève... Tout le monde défile sur scène, JJ serre la main de tout le monde et quitte la scène en dernier en nous remerciant plusieurs fois et en se tapant du poing sur le cœur ...

Conclusion : sur la tournée "En passant", JJ nous conseillait vivement la prochaine tournée parce qu'elles ne sont bien "qu'une fois sur deux"... il avait raison !!! C'est ÉNORME comme concert, et je n'utilise pas ce mot à la légère comme tout le monde le fait en ce moment parce que c'est la mode ! C'est vraiment ÉNORME à tous les points de vues, technique, musical, visuel, spectaculaire !

Voila, je pense que je n'ai rien oublié de ce que j'ai pu retenir. J'espère que ça vous a plu, j'ai fait de mon mieux...

Bargio

Récit par Rémi DERASSE :

Je marche seul. Dernière ligne droite, me voila rentré chez moi. 2h du mat, peut-être 3, ou 5 ou 7 d'ailleurs, ça n'a pas la moindre importance. Après un concert de Jean-Jacques Goldman, le silence, toute l'atmosphère des heures qui suivent sont aussi de lui. Dedans, des loupiotes et des coups de grosse caisse plein la tête. Dehors, les lueurs immobiles... la plainte douloureuse... je marche seul. Lumière !

Il y a d'abord une scène. Une scène qui permet à Jean-Jacques de venir gratter sa guitare avec le public, au beau milieu de la fosse, comme pour une soirée entre copains. Il ne manque que le feu de camp. On commence par chanter tous ensemble, pour répéter les chœurs que nous serons chargés d'assurer tout au long du concert... "Encore un matin", "Une poussière", "C'est pas vrai", "Ensemble",... Pendant ce temps-là, la scène principale, masquée par une épaisse fumée, s'organise discrètement, pour exploser pendant que nous préparons "Nos mains" : riffs à fond, son gogo, les éclairages de Fred Pévéri égaux à eux-même...

Puis, les chansons s'enchaînent. Les classiques, anciennes ou plus récentes, dans un savant mélange qui a pour principale caractéristique de faire oublier le temps. Hommage à Carole, "Juste après". Arrive "Ensemble". La chorale : 6 000 spectateurs qui ne demandent que ça. Une mise en scène astucieuse, où Jean-Jacques est emprisonné dans un grand anneau, toujours sur sa petite scénette au milieu de la salle. Il s'agit pour nous de chanter "Ensemble" pour faire remonter l'anneau suffisamment haut et libérer le meneur de la soirée. "On ira". "Les choses". Le tempo s'accélère, le son s'électrise, le spectacle est à couper le souffle, il doit faire 50° au cœur de la fosse, le public qui tient encore debout exulte.

"Veiller tard". Quatre, cinq minutes salvatrices, on reprend son souffle, on s'essuie le front, on savoure un solo de Christophe Nègre, qui nous refait le coup de l'homme-orchestre avec... je sais pas combien, mais beaucoup, beaucoup d'instruments pour un seul homme. Là c'est du sax.

"C'est la dernière chanson, il n'y aura pas de rappel"... "C'est pas vrai !" C'est reparti. Après quelques ratés sur la section acoustique (amplement pardonnés, c'est le charme des premières !), notamment une section de danseurs montés sur scène... et repartis de la même manière, discrètement, et l'on n'y peut rien. "Tournent les violons". "C'est pas vrai". Les musiciens, que l'on connaît par cœur, se présentent chacun à son tour, dans un medley sur-vitaminé : (JJ) "Il suffira d'un signe", (tous) "C'est pas vrai", (Michaël) "Je te donne", (Jacky Mascarel) "Quand la musique est bonne", (Christophe Deschamps) "Au bout de mes rêves", (Claude Le Péron) "En revenant de Nantes" (!), (Christophe Nègre) "Peur de rien blues". Cherchez l'erreur.

Premier rappel, "Nuit". Comme pour exorciser une certaine frustration (allez comprendre !), Jean-Jacques et Michaël se lancent dans un "En passant" qu'on n'attendait plus. Morceau de bravoure, "Envole-moi", arrangé à la sauce rouge, et joué sur une scène qui s'incline à 50° (aux dire de Christophe Deschamps, rencontré après le concert, 75° sont prévus pour les prochains concerts !), l'impression étrange de voir le concert du dessus. Et les lumières, qui balayent tout ça de je ne sais quelles couleurs... On a quitté la terre depuis bien longtemps. Et "Puisque tu pars". Les excuses de circonstance pour les deux fausses notes que personne n'a entendues, les ratages techniques qui n'ont rien empêché (ou pas grand chose...), et merci, merci, merci...

Renseignés (depuis le temps !) sur les petites habitudes de la troupe à Montpellier, avec quatre irréductibles rencontrés à la sortie du Zénith, nous allons à la rencontre de Michaël, Jacky, Claude et les Christophe, "l'orchestre". Seul, Jean-Jacques manque à l'appel, sans doute sorti discrètement par la porte de derrière, caché entre sa casquette et ses tennis. On lui en veut tellement, qu'on remettra ça cet été. Avec les pieds.

Rémi DERASSE

Récit par Pierre CABANTOUS :

19h30, je suis dans la file d’attente et je regarde ma montre pour la énième fois: plus que 45 minutes et ce sera enfin le moment…

20h05, ça y’est je suis enfin rentré, je vois des gens de tous les âges, du petit de 8 ans à la grand-mère de 60 ans, je suis surpris par la foule que rassemble JJG. Tout le monde l’attend avec impatience, chaque venue des techniciens sur la scène provoque des applaudissements, des "JEAN-JACQUES !!", voire même une HOLA.

20h15, Les lumières s’éteignent et sur l’écran de la salle, JJG nous propose à travers quelques phrases une partie de Basket grandeur nature : un panier énorme est disposé sur l’avant-scène et 2 ballons sont données au équipes disposées des 2 cotés de l’avant-scène. La partie peut commencer. Score final : 11 à 10.

Puis les techniciens enlèvent le panier et JJG arrive alors enfin, seul avec sa guitare (la même que dans "En passant" ) et son "costume de scène (le même que dans "En passant" !). Il s’avance sur l’avant-scène tout en chantant "Je marche seul" et le public fonctionne dès la première chanson où tout le monde est debout. JJG s’assoit et sort un papier de sa poche. Il fait alors répéter son public en lui annonçant quelques chansons qu’il va chanter. Il nous prépare à chanter "Ensemble". Jean-Jacques se présente comme étant "le gars qui fait la première de Goldman…". C’est alors qu’il enchaîne avec "Une poussière". Les musiciens apparaissent. Les chansons s’enchaînent : "Nos mains", "Petite fille", "Veiller tard"…

Il continue avec des titres de son nouvel album comme "Je voudrais vous revoir". C’est alors qu’arrive la chanson "Juste après", avec des photos de Carole Fredericks qui défilent sur l’écran, sans aucun doute le moment le plus émouvant du concert. Les musiciens vont ensuite s’installer tous sur l’avant-scène en cercle et JJG joue "Et l’on y peut rien" puis "Tournent les violons". Il poursuit avec "Ensemble". Il joue ensuite "En passant". Puis viennent "On ira", "Né en 17" qu’il joue au clavier mais se trompe dans les paroles de Carole Fredericks, "Encore un matin", puis il enchaîne magnifiquement sur "C’est pas vrai" qui rend vraiment bien.

Pour les rappels, il chante "Nuit", "Envole-moi", avec une inclinaison de la scène à 45° qui s’envole elle aussi ! Enfin, JJG se retrouve seul sur l’avant-scène et entame le premier de coupler de "Puisque tu pars", ce dernier est repris par tout le public….Magnifique.

23h00, c’est fini, Goldman est parti, la salle est éclairée, la foule est dispersée, JJG n’a rien perdu en 4 années.

Pierre CABANTOUS

Récit par Damien MONCIATTI :

Ce premier concert en France métropolitaine de la tournée 2002 était exceptionnel, magique, sublime !

Bien que je sois arrivé plus tard que prévu, l'attente me paraît longue.. Des infos circulent sur un petit écran du Zénith pour nous faire patienter et une caméra est installée sur scène. Elle filme le public et l'image est retransmise sur l'écran. Richard arrive accompagné par la musique de Bélénos. Ambiance garantie ! ! ! Tout en nous filmant, des messages circulent sur l'écran : "Ça va ?" "Vous me reconnaissez ?", "Moi, je vous reconnais !", "Ce soir... Match de basket !!!". Tous ces messages sont lancés dans l'hystérie complète. A la surprise générale, un panier de basket géant est installé sur la mini-scène au centre de la salle. Deux énormes ballons, un rouge et un bleu, partent de part et d’autre de la scène et le match commence ! Je n'ai jamais vu ça auparavant et c'est exceptionnel. A chaque fois qu'un panier est marqué, le bruitage de "C'est pas vrai" est lancé. Finalement, les bleus, dont je fais parti gagnent. A la fin, une grande distribution de bonbons pour tout le monde est organisée ! !

Cinq minutes se passent quand les lumières déclinent. Jean-Jacques entre sur scène avec sa guitare, seul, en chantant "Je marche seul". Emeute générale... et, stupéfaction, son regard croise le mien le temps d'une seconde, peut-être deux. Un bonheur immense m'envahit. C'est indescriptible... Il rejoint la petite scène et, après une acclamation, commence à nous faire répéter les refrains de "C'est pas vrai", "Encore un matin", "Ensemble", "Une poussière" et "Nos mains". Ce fut un bon moment de rigolade ! Il enchaîne sur cette dernière dans une version seul à la guitare. Tout d'un coup, tout le monde se retourne vers la scène pour s'apercevoir que les musiciens sont arrivés discrètement. Quelle joie, quel bonheur immense de voir Le Péron, Deschamps, Jones, Mascarel et Nègre reprenant en chœur "Suffit d'une ou deux secondes, à peine un geste un autre monde..." !. Ensuite, JJ rejoint la scène principale pour nous chanter "Petite Fille", "Une poussière" (géniale en concert), "Encore un matin", "En passant"… Avant de poursuivre, il nous explique que la chanson qu’il va interpréter ne peut être comprise que par des gens de son âge et démarre "Je voudrais vous revoir". A la fin, Christophe Nègre remplace à lui tout seul les cornemuses de l'album, et une quinzaine de tambours répètent à l'envie le "Rattattattam" de la fin de la chanson, qui se termine par un petit solo de Christophe Deschamps, comme d'habitude en grande forme. Jacky Mascarel commence "Juste après". La musique s'arrête, ne laissant qu'un fond sonore, au moment des chœurs de Carole, et l'écran nous montre des images d'elle. Très très grand moment. Je sens mes yeux devenir rouges et humides tellement l'émotion est grande. La chanson redémarre et finit sur une standing-ovation pour un Jean-Jacques assez ému. Quel grand moment...

JJ rejoint ensuite la mini-scène et me passe encore à moins d'un mètre.. Frissons garantis. Il interprète "Veiller tard" : c’est grandiose. Maintenant, tous les musiciens sont réunis au centre de la salle. JJ prend alors son violon et s'essaye à "Et l'on n'y peut rien". Il fait quelques fausses notes (apparemment exprès) puis démarre la chanson. Ce morceau est, à mes yeux le plus puissant du concert. Une ambiance de folie s’installe au moment où JJ entame le refrain. Pour le plaisir, il recommence trois fois le dernier couplet. On danse, on chante, on rigole... Il enchaîne avec "Tournent les violons". Sur la scène principale, un voile blanc (un peu comme celui du début du concert des Enfoirés cette année) s'installe. Derrière, des chandelles et quatre couples de danseurs arrivent. On continue, toujours sur la mini-scène, avec "Ensemble". A la fin, les musiciens rejoignent la scène et JJG se fait enfermer par un grand cercle, du style anneau de Saturne. "Comment vous allez faire pour me libérer maintenant ?". Il nous faut chanter "Ensemble", évidemment ! Au bout de quatre essais, le cercle remonte et JJ poursuit avec "On ira". A la fin, (qui ressemble un peu au concert privé), JJ continue à jouer en inventant un dialogue avec on ne sait qui : "Et on ira sur les plages... où tout est neuf et tout est sauvage... et on sera nus... tu pourras profiter du soleil. quoi ? ça irrite ta peau?... ben, tu prendras ta crème, alors... tu pourras aussi prendre ton automobile... celle où il y a la climatisation... en fait, ce que tu veux, ce sont... les choses !!!"

Et JJ de reprendre : "Si j'avais, si j'avais ça, je serais ceci....". Le plus surprenant, c'est qu'il nous a bien fait rire. Pour un premier concert, il m'a paru assez décontracté. "Les choses" semble vraiment être la chanson du concert. Puis, JJ s'installe au piano pour démarrer "Né en 17 à Leidenstat". Une seconde fois je croise son regard, mais le plus beau reste à venir... Après ça, il commence à nous dire : "Au revoir... C'est la dernière chanson... Et il n'y aura pas de rappel. C'EST PAS VRAI !!!!" déclenchant aussitôt l’hystérie collective ! Quelle version cela donne sur scène !! JJ et Michael nous font bien rire pendant la chanson avec un petit dialogue sur les paroles : MJ : "Quelle soirée super." JJG : "T'es trop bien pour moi." MJ : "Nous c'est pas pareil." JJG : "Appelle on en parle." MJ : "Quand tu veux tu passes." JJG : "C'est inévitable, un jour, on se lasse !" Joli moment là aussi. Entre temps, on entend un bout de "Il suffira d'un signe". Je n'en suis pas sur, mais je crois que c'est à ce moment que les musiciens sont présentés. Chacun chante un petit bout d'une chanson. Michael Jones chante "Je te donne", Jacky Mascarel "Quand la musique est bonne", Christohe Deschamps "Au bout de mes rêves", Christophe Nègre "Peur de rien blues" ("Avec mon saxo à la main, j'ai peur de rien"), et Claude Le Péron.... "La digue du cul" !!!! Ils s'en vont et reviennent pour le rappel. Duo JJG-MJ sur "Nuit", qui à mes yeux est une des plus belles chansons lors d'un concert. L’avant dernière chanson est "Envole-moi". Ce qui suit est exceptionnel : je suis JJ du regard et je le vois venir se mettre à côté de Michel. Un technicien lui regarde quelque chose dans le dos pendant qu'il chante. Il l'attache avec un harnais de sécurité au niveau des reins.. Je ne comprends rien à ce qui se passe, mais je ne tarde pas à tout saisir...

La scène commence à se lever, à basculer vers nous. Tout en chantant et en jouant, Goldman, Jones, Deschamps, Mascarel, Le Péron et Nègre se retrouvent comme dans le vide, presque au dessus de nous, à la verticale. Totalement inclinés, ils sont tous attachés avec des harnais et reprennent en chœur "Envole-moi, envole-moi..." Le moment est tellement magique que j'en reste bouche bée, ne sachant quoi dire... Il s'agit là, au niveau spectacle, d'un évènement. JJ revient sur la mini scène avec sa guitare. Il nous dit : "Pour une première, ça m'a fait vraiment plaisir de partager ça avec vous". Il interprète la dernière chanson "Puisque tu pars". Sur la grande scène, le chœur des musiciens, danseurs et batteurs se retrouvent. Dernier passage au milieu de la salle pour une acclamation aux magiciens qu'ils sont. Et, en repartant, ils se mettent à taper dans les mains des gens accoudés aux barrières. J'ai touché la main de Jacky Mascarel et celle de... Monsieur Jean-Jacques Goldman!!!! Quel bonheur immense, quel sentiment de joie!! Ils nous quittent, mais on va les revoir très bientôt... "Et ça fait si vide après, quand la vraie vie revient..."

Voilà donc tout ce qui s'est passé à Montpellier. Je suis reparti avec une belle affiche et un super T-Shirt : devant, le dessin de Zep, derrière, la photo de JJG et les dates de la tournée. Pour une première, il y a eu, c'est vrai, quelques problèmes techniques, notamment les danseurs polonais qui n'ont pas dansé sur "Et l'on n'y peut rien". Mais ce moment reste vraiment magique....

A très bientôt. P.S.: un grand bravo à Jean-Michel Fontaine et ses collaborateurs pour le site, toujours aussi riche et génial.

Damien MONCIATTI

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