Pau - Zénith - 29 juin 2002 |
Récit par David
Ça y est, je l'ai vu. Je vais donc pouvoir désormais me balader comme jadis dans le site, ou dans la liste, sans croiser de confidences ou d'impressions après concert... J'ai quand même entendu quelques bribes ici ou là, des choses magiques, étranges,... Mais là, je suis assis, et pour un moment. Ces dernières années, j'avais cru que mon admiration, ma complicité, mon émotion pour l'oeuvre de Goldman avaient pris un petit coup de vieux, et je dois avouer que, surpris moi-même, j'ai eu la boule dans la gorge, dès que JJG est apparu, un peu fragile, un peu hésitant, proche, simple, courageux, audacieux, bref, tel que je souhaiterais tant qu'il reste (y a pas de raisons de toute façon !). De suite, "Je marche (presque) seul", la proximité, une chaise, une poursuite, une guitare, et il nous parle, il communique, il a de l'humour, il nous invite... quel respect !
Dois-je parler de tout ce dont j'ai assisté ? Je n'y arriverai pas. J'ai énormément apprécié l'hommage à Carole, un moment très poignant et très dur à maîtriser émotionnellement (si dur, qu'on en pleurait jusqu'ici !). Le choix des chansons est excellent. Quelle joie de retrouver "Veiller tard", "Petite fille", etc... Les invités étaient surprenants de talent et de complicité avec le groupe. En parlant du groupe, ils n'ont rien perdu de leur voix. La répète' est une super idée, meilleure que celle du match de basket. Quel personnage, il est irréprochable ... Bref, il est vite, trop vite l'heure de se séparer. Je sais, ce n'est qu'un court résumé, mais c'est tout ce dont j'ai pu digérer depuis...
David
29 juin 2002
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