Bayonnes - Arènes - 1er août 2002 |
Récit par Titine
Voilà un concert ÉPOUSTOUFLANT. Avant de commencer le récit proprement dit de ce fabuleux concert, il faut vous dire qu'un illustre fan de JJ était présent ce soir-là. En effet, à quelques mètres de moi s'est installé... FRANCIS CABREL, autre poète et troubadour de nos temps modernes ! Un concert donc vécu en célèbre compagnie ! Il me paraît également important de préciser que ce concert s'est déroulé pendant les fameuses fêtes de Bayonne, donc la grande majorité du public était vêtue de blanc et arborait le foulard et la cinta rouges. Lors de l'entrée de JJ sur scène, un parterre rouge et blanc l'a accueilli gonflé à bloc par ces fêtes populaires et débordantes de joie. Petit speech de notre JJ concernant le manque de choristes (sic), et le tour de chant, que dis-je, le tour de force a pu commencer. Un tour de force, car les chansons s'accompagnaient de jeux de scènes hallucinants que je ne croyais pas possible dans notre lointaine province du Pays Basque. Mais cela montre bien que notre JJ traite avec le même respect ses fans de Paris et d'Ailleurs... Chorégraphies, jeux de scène, tout y était pour nous offrir le plus beau des spectacles. Mais, lorsque JJ a entonné "Tournent les violons", c'est le public qui lui a offert un mini spectacle. En effet, toute l'assemblée, dans un élan de liesse a enlevé son fameux foulard rouge pour le faire tourner au-dessus de sa tête, et JJ, visiblement impressionné a même chanté un "Tournent les foulards" en écho à ce mouvement spontané. Lui-même avait revêtu en début de concert cet attribut de "festayre" local. Deux rappels plus tard, le concert touchait à se fin, nous laissant rêveur et encore tout ému du grand SPECTACLE que nous a offert MONSIEUR GOLDMAN. Les mains toutes engourdies d'avoir tant applaudi, les jambes tremblantes d'avoir tant dansé, les yeux tout embués d'émotion, nous disions un dernier au-revoir à JJ qui paraissait honnêtement ému lui-aussi de cet accueil typiquement Bayonnais.
A Bientôt JJ et Merci.
Titine
21 août 2002
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Récit par Christian THIERRY
Fin juillet : il pleut, il fait froid. Quel temps nous réserve à Bayonne la soirée du 1er août. Première impression dans les Arènes : l'énorme bâche qui recouvre l'ensemble de l'équipe technique et du matériel ne laisse rien augurer de bon. Et puis la scène est différente. L'extension de la scène est beaucoup plus courte, et rien n'est installé au dessus. Petit à petit les gradins et la piste se remplissent. La quasi totalité des spectateurs est en blanc, avec le petit foulard rouge : tradition au couleur des fêtes de Bayonne qui ont débutées la veille au soir. Une demi heure avant l'heure annoncée sur le billets (21h15) tout le monde entame Arrantzalek (chant typique basque de fête), puis des irrintxina (cris des bergers basques) se font entendre un peu partout. Bref l'ambiance est là, et la soirée s'annonce bien, les basques sont en forme et ont envie de chanter.
21h15 : Richard enfin vient nous faire jouer au basket. Les rouges gagnent 1-0. Par rapport au spectacle en salle, le jeu entre Richard et les spectateurs durent plus longtemps, façon "en passant" : il faut attendre sans doute que la nuit apparaisse.
21h50 : Venant de la droite, il marche (presque) seul, dans les rues de "Bayonne". JJG nous annonce une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne c'est qu'il ne va pas pleuvoir (ouf !). La seconde, c'est bien sûr qu'il manque de choristes. Et à Bayonne il ne sera pas déçu. Pas déçu non plus par la réaction du public qui spontanément réagit et par exemple se met à le chambrer quand il prend un foulard rouge dans l'assistance, qu'il gardera toute la soirée. Sur "Tournent les violons" des milliers de bras tendus feront tourner ces foulards : très belle image. Enfin la séquence de l'anneau à la fin de "Ensemble" est remplacée par un jeu avec Jacky : JJG nous demande de chanter de plus en plus fort pour inciter Jacky à reprendre son clavier.
A la reprise, Michael porte un magnifique béret basque noir, et tous auront adoptés le petit foulard rouge. Minuit vingt : c'est fini. Que de souvenirs, déjà, et décidément les spectacles à Bayonne sont à voir ! Tout le monde part, avec le sourire, dans la longue nuit des fêtes de Bayonne.
Christian THIERRY
30 août 2002
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