Nîmes - Arènes - 14 août 2002 |
Récit par Mathilde
14 août, Nîmes
C'est ma deuxième date (le 18 avril à Montpellier étant la première). J'ai regretté lors de la tournée "En passant" de ne pas y être retournée... Et je voulais comme en 1998 aller le voir aux Arènes. Me voilà donc au guichet de la FNAC pour y acheter les places du 14. Arrivée à 17 heures sous un soleil, tout ce qu'il y a de plus estival pour introduire ces quatre heures d'attente... mais passons.
Ma deuxième date, donc. Je n'ai pas eu le même émerveillement qu'a Montpellier. On ne découvre pas le concert de la même manière.
Première partie : Richard... Mais le même qu'il y a 4 ans. La partie de basket n'était pas franchement passionnante, 0 à 0 pour tout le monde... Et malheureusement, nous avons eu droit à du réchauffé : la Fête Nationale egyptienne et le reste ! Dommage. Vraiment dommage.
Mais on se sent à pardonner cette erreur quand la deuxième première partie entre en scène "Presque tout seul, sans presque pas de témoin et sans presque personne" pour la répétition des choeurs : son public chéri ! Toujours autant d'humour ce cher vieux Jean-Jacques. Mais ce soir là, au moment où la modeste première partie changeait de guitare, un fosséen hurle : "On n'arrête pas le progrès !" et avec l'accent ! Le public l'a ententu jusque dans les gradins, décidément, l'acoustique de l'endroit est intéressante.
Donc, les vrais musiciens dans leurs beaux costumes apparaissent dans de chatoyants faisceaux de lumières sur "Nos mains". Vient "Petite fille", le lever de soleil de "Encore un matin", "Je voudrais vous revoir" et ses tambours et "En passant". L'instrumentalisation de cette chanson est très belle, mais il me semble vraiment qu'il la chante beaucoup mieux sur l'album... "Une poussière", "Veiller tard", "Ensemble"... "Juste après", toujours aussi vibrante. Cet hommage à Carole traduit bien l'atmosphère qui règne dans des équipes de ce type, je crois bien que cette connivence affichée dans le groupe est réellement ressentie par le public. "On ira" : Trou de mémoire de JJ, il bafouille, c'était son petit coup de barre de la soirée... et le seul. Je l'ai vraiment trouvé en forme ce soir... Plus que le public qui semblait demander moins, applaudir moins, vibrer moins fort. J'ai vu mieux à Montpellier ! Mais peut-être l'apperçu que j'ai des gradins est différent d'un endroit à un autre. "Les choses" : Magnifique. JJ introduit sa chanson par une sensuelle histoire de billet d'avion à destination de continent sans grillage aux plages de sable blanc. Mais sa belle, qu'il voulait emmener sur les routes qui sont belles, exige la voiture avec climatisation, le portable, le lecteur DVD et... "toutes ces choses". Là encore, le public saute sur ses pieds, celle-ci sera appréciée debout. Sur l'écran blanc se baladent les ombres de nos musiciens et leurs instruments. Je n'ai pas encore saisi ce qu'il voulait dire à travers ce jeu de lumière... J'y cogite. On a eu droit à un petit clin d'oeil de couleur locale : "J'ai le parfum de Zidane, je suis un peu lui sans sa blessure". C'est moins glorieux que Laurent Blanc en 1998, mais on aime quand même. "Et l'on n'y peut rien": La petite séance de répét' a été ajoutée depuis avril. Flûte et violon s'accordent donc, pour nous faire rire encore une fois. Christophe Nègre amène doucement le violon de JJ à la mélodie de la farandole... A ce moment-là, les gradins se soulèvent pour applaudir et danser au rythme de la musique. Et ce magnifique numéro de danse, beaucoup plus long qu'à Montpellier pour notre grand plaisir ! "Tournent les violons": Le 18 avril, nous avions eu droit au "sourire éclatant d'un Christophe Deschamps" et à un voile qui dissimulait les danseurs. On ne voyait que des formes colorées voler derrière ce rideau. Deux petits regrets. "Envole-moi": Plus il fait du bruit, plus on aime. Et comme il l'a dit lui même, jadis... "C'est pas mieux mais c'est plus fort". Ce titre frise la perfection !
Le dernier rappel : "Puisque tu pars". Un peu trop classique comme rappel. Il y a tant de chansons qui méritent d'être réinterprétées en solo, sur scène... Mais c'est vrai que d'entrendre et voir "Puisque tu pars" jouée devant soi, en live, après 2 heures de bonheur... ça fait du bien par où ça passe. Mon véritable regret est de ne pas être allée dans la fosse. Je trouve que la connivence musiciens/gradins a été vraiment négligée, on a parfois la sensation qu'ils ne jouaient que pour le premier rang... En tout cas, chapeau bas pour les éclairages, la mise en scène et toute cette énergie dépensée pour nous, notre fidélité n'a pas été trahie ! Sans oublier le testeur d'ambiance qui a été remplacé par un mignon "S'il te plait Jacky !" et son morceau de piano, ou encore la mini-corrida, le générique/medley, toutes ces images... qui resteront au fond de nous, sur notre chemin.
Mathilde, 20 ans
15 août 2002
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Récit par Lily
Voir JJG était un rêve de petite fille ! Il aura fallu que j'attende d'avoir 22 ans pour me précipiter pour voir un des ses concerts. La course aux billets «magiques» fut rude. Le temps d'apprendre que JJG partait en tournée et tout était déjà complet. Plus une seule place ! J'étais déçue. Puis, il y a eu des dates rajoutées et vint le tour de Nîmes, les «Arènes», un lieu mythique... Dès que la vente fut officielle, j'étais là au guichet et j'eus ma place tellement convoitée. Ensuite vint l'attente pour ce magnifique soir (6 mois). Les jours passèrent les uns après les autres, et enfin arriva ce fameux 14 août 2002. Le spectacle fut splendide avec un JJG tout simple (pantalon-pull noir) et plein d'humour... enfin, comme on l'aime. (Je ne parlerai pas plus du spectacle étant déjà magnifiquement raconté par d'autres fans) mais je tiens seulement à dire que l'hommage à Carole Fredericks a ému tout le public. La fin du spectacle se termina avec "Puisque tu pars", ma chanson préférée; et là j'étais au anges... Le lendemain, il effectua son dernier concert du mois d'août et j'étais encore là ! Mais cette fois pas parmi le public. J'étais à l'extérieur, sur la pelouse, à l'écouter encore et encore et je revoyais le spectacle défiler dans ma tête comme la veille: JJG avec sa guitare à la main. Et puis, il est parti juste après le concert, je l'ai vu enfiler son blouson, son casque et il monta sur sa moto. Et à ma grande surprise qui passa devant moi à quelques centimètres pour monter dans sa voiture : Michael Jones. Il dit Ciao à la foule et je lui ai dit Ciao !
Lily
23 août 2002
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