[ Un tour ensemble : Vos réactions ] |
Cela fait 3 mois que je l’attendais… C’est long, trois mois… Mais ce qui est encore plus long, c’est la nuit de la veille… Presque pas dormi… Puis, le jour J, je devrais dire, le jour "JJG" est venu… Je me suis précipité chez mon disquaire habituel… Et là, bonheur suprême, "Il" était là. "Il" m’attendait, je le sais… Première impression ? Bizarre… Je m’attendais à un CD comme ses précédents, en plastique semi souple. Je regarde le prix : 32 € (prix "flash" en Belgique). J’en prends un exemplaire, vierge de CD (normal), et, oh surprise, il est recouvert d’une pellicule de plastique. J’en sors le boîtier, je l’ouvre et remarque une espèce de boîtier noir… Bizarre… très bizarre même… Je me dirige vers la caisse, demande le CD de Goldman, et me dirige illico presto vers ma voiture. J’ouvre le cellophane, extirpe le CD et je le mets dans mon lecteur…
Je passe deux trois chansons, reviens en arrière, et là, bonheur suprême, il s’agit d’un intégral. Mais intégral de chez intégral, avec les commentaires entre les chansons, petits duels entre flûtiau et violon et tout et tout… Puis, bizarrement, quelque chose tombe du boîtier : une pochette semi transparente. Je la prends, enlève le contenu, et je découvre plusieurs pellicules. Et je comprends enfin l’utilité du boîtier noir. Il s’agit, ni plus, ni moins que d’un mini projecteur, muni de deux piles et deux ampoules pour découvrir ou redécouvrir certains moments de la magie de son concert.
Maintenant que j’en ai fini avec ma découverte du jour, j’aimerais
vous exprimer mon sentiment quant aux fameuses discussions sur les pochettes
des CD de Goldman.
Je pense que Jean-Jacques est quelqu’un de soucieux quant à la
terre qu’il va donner à ses enfants. Il s’est rendu compte
que les pochettes CD habituelles étaient relativement fragiles, facilement
griffées… Or, quand une pochette casse, on la remplace par des
boîtiers vierges que l’on trouve dans le commerce. Mais voilà,
qui dit plastique, dit industrie pétrochimique avec les pollutions que
l’on connaît. Il s’est dit alors, pourquoi ne pas faire des
boîtiers en métal ? Le métal ne s’abîme pas
facilement et est moins sensible aux griffes. Il a donc sorti "Sur scène" et "Rouge" dans
des boîtiers en métal. Seulement, inconvénient du métal
sur le plastique, il est plus lourd. Sur un boîtier, la différence
est minime, mais sur plusieurs dizaines de boîtiers, cela peut être
conséquent. Il s’est d’ailleurs vu adresser des plaintes
(je pense) de la part des personnes qui viennent livrer des CD chez les disquaires,
parce que le poids était vraiment énorme comparé aux boîtiers
ordinaires. Il a repensé à un autre style de boîtier. C’est
ainsi qu’il a sorti ces boîtiers en plastique semi souple, qui
ont l’avantage de ne pas s’altérer, ne pas être sensibles
aux griffes, et enfin, être légers.
Comme cela, tout le monde est content…
Je ne sais pas si j’ai tord ou raison. J’attends vos commentaires avec impatience…
Nicolas Claus,
En
passant, 2 juin 2003
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Goldman explique ce choix à plusieurs reprises par une volonté de recréer une oeuvre artistique comme il l'aurait fait sur les vieux vinyles de son enfance. Je pense aussi que d'une certaine manière, il veut faire plaisir aux gens et se faire plaisir. Et si ces boîtiers attirent le regard du passant client, ça ne lui rapporte pas nécessairement plus d'argent de faire de plus beaux boîtiers, vu le prix des matériaux et fantaisies comparé au prix total de l'album. On remarquera que tout ce qui a trait à Rouge est en métal (peut-être en cuivre) : la scène du concert, le boîtier métallique, peut-être pour rappeler que l'URSS misait tout sur les ouvriers et l'industrie, en particulier sur la métallurgie et la sidérurgie (brutes ou pour la fabrication d'armes, de navires etc…).
Je pense qu'en général, c'est une volonté artistique plus qu'autre chose.
Quant au raisonnement sur le souci écologique, faire un boîtier en métal en grande production demande des machines, les machines demandent de l'énergie qui est elle-même le plus souvent générée par des centrales à combustibles fossiles (pétrole, charbon) ou nucléaires (mais que faire des déchets ?).
Les griffures, la fragilité du boîtier en plastique ainsi que sa mocheté doivent être à l'origine de cette exception goldmanienne du beau boîtier (même si "hors saison" de Cabrel était un beau boîtier). N'allons pas lui reprocher cette rébellion face aux boîtiers en plastique laids (on dirait un peu Don Quichotte là) !!!
Geoffrey Marsan
En
passant, 2 juin 2003
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Mes réactions à chaud après une écoute en continu au casque :
Gilles Millecam,
En
passant, 2 juin 2003
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Gilles, je te trouve un peu trop intransigeant sur certaines choses.
Pour répondre à ta réaction n°3, s'il ne fait pas de remerciements au public c'est qu'il a fait des concerts de partout en France et à l'étranger et à chaque fois il nominait le public de telle ou telle salle.
Quant à la réaction 4, la troupe de Dublin avait un but plus visuel qu'auditif, car entendre des claquettes pendant 2 minutes montre en main cela fait beaucoup.
Me concernant, ce "live" cartonne : la pochette, les diapos avec son système lumineux, les commentaires de JJG qui nous rappelle que Carole était là...
C. Marsiano
En
passant, 3 juin 2003
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Hier, 2 juin, je n'allais pas couper au rituel de diminuer ma coupure déjeuner pour aller chercher le "live" tant attendu. Chez le disquaire le plus proche du bureau, j'ai trouvé mon bonheur. En discutant avec le vendeur, qui l'avait reçu depuis une semaine, et trépignait devant ses cartons, la tentation trop forte et l'interdiction de l'écouter. Il m'apprend que le matin même (hier matin), ne travaillant pas, il était parti dans plusieurs endroits à Bayonne (64) pour se le procurer, et ne l'avait trouvé nulle part, parti comme ça l'était, il ne s'imaginait même pas trouver le collector.
Après plusieurs boutiques de Bayonne, il est parti sur son lieu de travail, sachant que là-bas il l'aurait. Je l'ai échappé belle. Retour au bureau, je piaffais d'impatience de le mettre dans mon lecteur pour retrouver la magie des moments passés tous ensemble. Mais le bureau et un bon canapé les yeux fermés ne sont pas comparables. J'ai donc eu un aperçu au bureau, mais il a fallu que j'attende de rentrer chez moi hier soir, pour vraiment goûter au pur moment de plaisir offert dans cet album "live". Mon chéri nous a reprogrammé le CD au moment de se coucher et je me suis endormie avec ce "live" et les images plein la tête ; par moment, l'impression d'y être : les sensations du concert qui reviennent, le même frisson lors de "Juste après", passage émouvant chanté par la regrettée Carole. Mais comme le dit Jean-Jacques sur la pochette, elle était là. Agréablement surprise aussi par les diapo et surtout le clin d'œil à Carole.
Merci à l'équipe et à JJG d'avoir planché pour que ce "live" ne soit pas comme les autres, qu'il reste inoubliable autant pour eux que pour nous simples fans. Merci aussi à l'équipe de Jean-Michel Fontaine et de Christine Tascher de nous tenir au courant si régulièrement de tout ce qui se passe et de nous avoir aidés à patienter.
Bisous et bonne journée sous les cris du public de Lille, si comme moi vous l'écoutez depuis hier.
Stéphanie Saint-Martin
En
passant, 3 juin 2003
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Décidément, la Belgique a bénéficié d'un intrigant régime de faveur : non seulement le "live" était dispo dès vendredi, mais, à la Fnac en tout cas, il était en vente au prix de 26 euros ! Ce qui, pour un double CD dans un tel packaging, est un prix plus que sympathique. A titre de comparaison, le double "live" de Zazie dans sa version "boîtier normal" en coûte 28 ! On croit rêver...
Je dirais certainement que c'est sa meilleure tournée (quelle ambiance bon dieu !), mais je ne sais pas si c'est son meilleur album "live". Le tracklist me semble un peu caduc et certains passages perdent beaucoup de leur piquant sans les images (car cette tournée était un vrai show). Sinon, je réitère mes réticences concernant le mixage qui fait la part trop belle à la basse et à la batterie (qui sonne parfois bizarrement comme une boîte à rythme, non ?).
Ceci étant, et en toute subjectivité, c'est évidemment un album exceptionnel, comme tous ceux de l'homme en or.
Concernant le débat de fond sur les boîtiers, je voudrais quand même dire que les gros inconvénients des boîtiers plastiques souples employés depuis "Singulier" est que les autocollants vieillissent mal, surtout celui qui est sur la tranche. Mon "En passant" n'a plus fière allure...
Matthieu Raynaert
En
passant, 6 juin 2003
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Quelle ne fut pas ma surprise, en allant jeudi dernier acheter le live de Goldman,
de trouver tous les supports en quantité non négligeable à la
FNAC de Chartres en Eure-et-Loir. J'ai donc acheté l'album diapo "live",
le DVD single et le single 3 titres 25x25. En plus, il a bien fait les choses
car, sur chaque support, à part le single de base qui comporte quand
même une photo différente des autres supports, il y a quelque
chose qui n'existe pas sur les autres supports.
Contrairement à certains d'entre vous, j'ai été très
content du "live" et des choses qu'on trouve sur les autres supports.
Je n'ai pas eu la chance de le voir en concert depuis la tournée Fil
rouge '94 (titre initial de la tournée Rouge en 1994).
J'avoue qu'en entendant Carole sur "Juste après", j'ai eu des
frissons et j'ai pleuré. J'ai bien ri aussi à différents
moments ("Répétitions", "Il suffira d'un signe", à la
fin de "C'est pas vrai", "La digue du cul" par Claude Le
Péron, et quelques autres choses).
J'avoue encore que je n'ai qu'un seul regret : "Nuit" qui n'a pas été chanté par
Carole.
Mais contrairement au Fil Rouge '94 où il avait chanté "Nuit" sur
scène mais qui n'était pas dans le "live", et au dernier
concert (juste avant celui-ci) où il avait chanté "En passant"
sur scène mais qui n'était pas dans le "live", au moins
là, ces deux chansons y sont.
Merci à ceux et celles qui m'ont lu jusqu'au bout... (de mes rêves).
Aileen Whells
En
passant, 10 juin 2003
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