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Un petit signe de Jean-Jacques Goldman
([Publication inconnue], 1981)

Un petit signe de Jean-Jacques Goldman
[Publication inconnue], 1981
Ramon Spliff
Retranscription d’Isabelle Delpech

La chanson française a repris du punch et les talents fleurissent fort depuis deux ou trois ans. Parmi les jeunes loups, on trouve Jean- Jacques Goldman, un monsieur qui s’est fait les dents en tant que chanteur du groupe Taï Phong.

Ramon Spliff : Quand as-tu joué tes premières notes ?

Jean-Jacques Goldman : J’ai commencé très jeune, sans vraiment aimer cela et puis un jour, après dix années de piano et de violon classiques, j’ai eu une sorte de révélation en écoutant Aretha Franklin. J’ai alors acheté une guitare et commencé à gratter les cordes.

Ramon Spliff : Que jouais-tu à cette époque ?

Jean-Jacques Goldman : J’ai commencé par le folk, puis le blues et, le temps passant, les cordes se faisant chatouiller plus facilement, je me suis mis au rock. Le chemin classique, on s’est ensuite réunis pour jouer entre copains, on faisait des petits concerts, des bals, etc.

Ramon Spliff : Bons ou mauvais souvenirs ?

Jean-Jacques Goldman : Moyens, la nostalgie aidant, ce sera un bon souvenir peut-être ; mais les galères et les ambiances "Kronenbourg" m’ont un peu dégoûté de la "vie de groupe".

Ramon Spliff : Avant Taï Phong, quelques années ont passé.

Jean-Jacques Goldman : Oui, j’ai fait l’EDHEC (école des hautes études commerciales), d’une part, et, d’autre part, je continuais à faire bals et discothèques pour gagner un peu d’argent. Taï Phong s’est formé à la fin de mes études et ce n’est qu’après un an de travail que le premier disque a vu le jour.

Ramon Spliff : Malgré trois albums et plusieurs simples dont "Sister Jane", tu as quitté le groupe, quelles furent les raisons de ton départ ?

Jean-Jacques Goldman : Disons que tout le monde désirait plus ou moins arrêter et puis le groupe voulait tourner. Comme cela ne m’intéressait pas, j’ai décidé de m’en aller.

Ramon Spliff : As-tu repris tout de suite ton activité musicale ?

Jean-Jacques Goldman : Oui, presque immédiatement. J’ai beaucoup travaillé et deux quarante-cinq tours sont sortis chez WEA. Pour le disque, parfait ; pour la promotion, nada. Alors pour le nouveau disque, je suis chez CBS.

Ramon Spliff : A propos de ton album, comment as-tu conçu tes paroles ?

Jean-Jacques Goldman : Oh, très simplement. Disons que j’ai fait mes chansons comme un peintre ferait ses tableaux. C’est une histoire, un moment ou une ambiance…

Ramon Spliff : Et pour le son ?

Jean-Jacques Goldman : Le son est l’œuvre de Patrick Tison pour moitié, la mienne pour le reste…

Ramon Spliff : J’ai l’impression que tu as une vue assez personnelle du métier de chanteur, est-ce vrai ?

Jean-Jacques Goldman : Oui, peut-être. Je fais les maquettes, j’enregistre seul et une fois le disque sorti, j’aimerais ne plus rien avoir à faire, être tranquille.

Ramon Spliff : Que souhaites-tu pour l’avenir ?

Jean-Jacques Goldman : Que tout aille bien.

Ramon Spliff : Et pour que tout aille bien ?

Jean-Jacques Goldman : "Il suffira d’un rien…"


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