Jean-Jacques Goldman justement révélé
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Jean-Jacques Goldman justement révélé
Le matin, 31 janvier 1983
H. Q.
Retranscription de Céline Vallet
Il n'est pas encore une vedette et le fait d'en avoir parfaitement conscience plaide en sa faveur ! A trente et un ans, Jean-Jacques Goldman a enregistré un 45 tours et deux albums. C'est peu si l'on se fie aux discographies des ex-sixties ou de leurs succédanés d'aujourd'hui dont les productions remplissent en moins de trois ans, un rayon ou presque de discothèque. C'est beaucoup si l'on mesure en qualité le chemin accompli entre "Fais moi signe", il y a quatre ans et "Que la musique est bonne", d'aujourd'hui. Du cousu main pour l'oreille facile, il est passé à la confection ourlée, où le point est souvent gros pour les bâtis, mais où l'on voit non pas d'évidence mais de confort à l'usage que le tissu est chaud et le travail amoureusement fait. Bref, il a excusé le succès pour une voix agréable et un physique qui ne l'est pas moins pour le chercher sur l'essentiel : les chansons.
Une qualité qui ne pouvait manquer d'être remarquée et sa venue au MIDEM au titre de révélation de l'année écoulée se justifie pleinement. Les marchands étrangers ne s'y sont pas trompés en demandant quelques uns de ses titres pour des adaptations dans leur pays. C'est là vraiment le début de la consécration.
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