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Jean-Jacques Goldman : "Je suis parti pour ne pas craquer!
(OK Magasine, février 1983)

Jean-Jacques Goldman : "Je suis parti pour ne pas craquer!
OK Magasine, février 1983
Julie Canda
Retranscription d’Anne Lambert

NDJMF : Il manque certains passages dans cet article, indiqués par [???]. Si vous possédez cet article, merci de me contacter.

Il a pris à la neige, ses premières vacances depuis cinq ans.

Le succès a parfois des conséquences pénibles. Vous ne vous imaginez probablement pas toute la somme de travail que représentent la sortie d'un album et sa réussite. Car l'aventure ne s'arrête pas à la sortie du studio d'enregistrement. Au contraire c'est même à partir de ce moment là que tout commence. Les interviews, les télévisions, les émissions de radio, les séances de photos, les tournées...

Et s'il est présent [???] moralement de se voir réclamer par tous, physiquement c'est tellement épuisant ! C'est la constatation que vient de faire Jean-Jacques Goldman qui, depuis la sortie de son album "Quand la musique est bonne", a été emporté dans un tourbillon de travail. Aussi, alors qu'il se sentait sur le point de "craquer" s'est-il accordé cinq jours, cinq petits jours de vacances aux sports d'hiver.

"Plus que du repos, c'est un [???] que je me suis offert, nous a confié Jean-Jacques. J'ai cherché un endroit bien isolé où je puisse dormir douze heures sur vingt-quatre, vivre au ralenti, flâner, aller au cinéma, me vider la tête. Sans cette soupape de sécurité, je n'aurais certainement pas pu tenir le coup. Depuis cinq ans, je n'ai pas réussi à partir vraiment. Je ne m'en plains pas parce que ce que je fais me passionne mais mes nerfs, eux, réclamaient une pause. Il est bien fini le temps où étudiant, je partais durant trois mois à la découverte d'un pays. En stop, seul ou avec un copain j'ai vu ainsi l'Europe et l'Amérique. Au hasard de mes haltes, j'ai rencontré des gens super. Ma guitare me servait de carte de visite et grâce à elle, les gens m'ouvraient souvent leur porte.

Aujourd'hui je ne serais plus capable de repartir comme ça, enfin pas pour l'instant. Dans dix ans peut-être, lorsque j'aurais avancé dans mon travail. A Paris, j'ai des tas de choses à faire et ça me passionne trop pour avoir envie d'évasion. Plus tard, on verra, il se pourrait bien que je reparte mon instrument en bandoulière à la rencontre d'univers nouveaux.


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