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Si on chantait, avec J.-J. Goldman
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Si on chantait, avec J.-J. Goldman
Libre Belgique, 19 août 1984
Journaliste inconnu
Retranscription de Séverine Gauthier
Ce soir : sur la Moselle luxembourgeoise, avec Isabelle Adjani, Jean- Jacques Goldman, Richard Berry, Diane Tell, la Compagnie Créole, Yves Simon et Catherine Lara.
Voici vingt ans, le général de Gaulle, le chancelier Adenauer et la Grande- Duchesse Charlotte inauguraient en grande pompe le canal de la Moselle, nouvelle voie navigable au cœur de l'Europe, là où convergent les frontières de la France, de l'Allemagne et du Luxembourg.
Mais les Romains déjà connaissaient ce cours d'eau : l'un de leurs poètes, Ausone, n'a-t-il pas chanté les charmes de la vigne se reflétant dans ses eaux limpides… C'était au deuxième siècle de notre ère.
Aujourd'hui, grâce au réseau des télévisions francophones, cette belle région sera mise en valeur grâce à l'objectif de "Si on chantait". Bernard Pichon y accueillera une pléiade de vedettes aux talents contrastés. Isabelle Adjani aurait, dit-on, promis d'être la star de ce programme (avec une chanson de Serge Gainsbourg). Autre acteur s'essayant à la chanson : Richard Berry que la critique a favorablement accueilli pour son rôle dans "l'Addition".
Un peu de dépaysement avec l'accent québécois de Diane Tell et la couleur antillaise de la Compagnie Créole.
Deux valeurs sûres sur le plateau de Bernard Pichon : Yves Simon et Catherine Lara.
Mais pour beaucoup, c'est la présence de Jean-Jacques Goldman qui constituera le temps fort de cette émission. Voilà un garçon qui rayonne d'une incontestable présence à l'antenne. De plus, Goldman s'offre la coquetterie de demeurer parfaitement lucide et serein face au triomphe que lui réserve la nouvelle génération à chacune de ses apparitions.
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