Jean-Jacques Goldman tous azimuts
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Jean-Jacques Goldman tous azimuts
Mickey plus n° 12, année 85 - 86
Christiane Lablancherie
Retranscription de Linda KUZNICKI.
[en couverture] Jean-Jacques Goldman tête d'affiche La musique est bonne pour Jean-Jacques Goldman qui en trois ans, a collectionné disques et albums d'or, sans oublier le diamant de la chanson française qu'il a reçu en janvier 1983. "Quand la musique est bonne", "J'irai au bout du monde" [sic !], "Comme toi" et aujourd'hui avec "Je marche seul", il bat tous les records d'écoute. Mais, ce qui lui plait avant tout, c'est de rencontrer son public. Alors ne rate pas l'occasion d'aller l'écouter au Zenith à Paris entre le 3 et le 16 décembre. Il va sûrement faire un tabac !
[Encart] Jean-Jacques Goldman écrit des tubes qui lui collent à la peau.
[Encart] Jean-Jacques en particulier Il est né à Paris, le 11 octobre 1951 Il habite à Paris Instruments : A six ans, il apprend à jouer du piano, mais préfère le violon [sic !!!]. Guitare coup de foudre : Il apprend à en jouer au lycée. Etudes : EDHEC et fac de sociologie. Premier 45 tours : "Il suffira d'un signe" Le look : Il s'en fiche. L'Amérique : Il n'en est pas fou. Qualités : Lucide et optimiste. Sports : Foot et tennis de table. Vacances : Il en profite pour voir les films dont tout le monde parle et qu'il n'as pas vus ! Journaux : Il les lit tous les matins. A lire : "Goldman non conforme" de christian Varrod aux éditions pierre Marcel Favre. 89 F. Jean-Jacques Goldman est au Palais des Sports jusqu'au 28 mai et au Zénith du 31 mai au 11 juin.
Le Bataclan, l'Olympia, le Palais des Sports, le Zénith, Jean-Jacques Goldman passe par toutes les scènes parisiennes. Différents lieux, différents publics, il veut goûter à toutes les ambiances et dans ce cas, il mérite plus que jamais son titre de chanteur de variétés...
Chanteur malgré lui
L'ambition de Jean-Jacques Goldman n'a jamais été d'être chanteur. Bien sûr la musique lui a toujours collé à la peau, mais il aurait très bien pu se contenter de proposer ses chansons à des gens en mal d'inspiration. Seulement sa voix, c'était le bon ton pour ses textes et l'auteur compositeur est devenu également interprète. La scène non plus ne lui faisait pas envie. Il a fallu attendre 1983 pour qu'il se produise en concert. Pour lui la scène devient alors un moyen de se dépasser et de faire plaisir à son public. "C'est le public qui fait le concert" dit-il.
Une carrière bien remplie
De "Il suffira d'un signe" à "Là-bas", huit ans se sont écoulés. Qui se souvient de Jean-Jacques Goldman avant ? Son premier vrai groupe s'appelait Phalaster [sic], c'était le temps des des reprises : les Who, les Stones, Deep Purple n'avaient plus de secret pour l'adolescent. Puis il y eu Taï Phong, autre aventure musicale tout en anglais qui s'achèvera en 1979. Pendant ce temps Jean-Jacques travaille dans un magasin de sport. Il n'est pas question qu'il laisse tout tomber pour la scène. En 1980, il écrit des chansons pour les autres. Un jour on lui propose de tenter sa chance, il présente ses chansons, on connait la suite. Jean-Jacques est tout seul, sans groupe, mais c'est peut-être ce qui lui va le mieux. Il a trouvé son style à coup de spleen, de charme et de coeur.
Simplissime
Jean-Jacques s'inspire de la vie de tous les jours pour écrire ses chansons. Il met le quotidien en musique avec son lot de petits bonheurs, d'ennuis, d'espoirs. En fait, ses chansons sont celles qu'il aurait voulu écouter quand il était adolescent. Il nous offre son passé, son présent. Ses chansons sont à consommer instantanément.
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