Une soirée avec Jean-Jacques Goldman
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Une soirée avec Jean-Jacques Goldman
Ok!, 7 avril 1986
Retranscription de Marine Lebon
Jean-Jacques Goldman est parti pour une longue, bien longue tournée à travers la France. D'ailleurs, vous qui habitez Annecy, Limoges ou Marseille vous le savez bien puisque Jean-Jacques est venu chanter chez vous récemment. A Ok! comme on s'embêtait un peu sans lui, nous avons décidé d'aller le rejoindre à Toulouse, histoire de passer en images quelques heures avec lui.
17h. Jean-Jacques est absolument incapable de passer sur scène le ventre creux. Certains ont l'estomac noué par le trac, lui au contraire a besoin de grignoter quelque chose avant le spectacle. Oh ! rien de bien copieux, rien du genre choucroute ou cassoulet, non juste un petit en-cas qui cale.
18h. Ultime répétition avant que la salle ne se remplisse. Emmitouflé dans son éternelle doudoune marine, une écharpe de laine protégeant sa gorge des courants d'air, J.-J.G. répète avec ses musiciens. Chaque jour, quoi qu'il arrive, ils se retrouvent pour la "balance", testent le son de la salle encore vide, répètent une fois encore une chanson du tour de chant.
Savez-vous que pendant que vous faites la queue avant l'ouverture des portes de la salle, Jean-Jacques, lui, est déjà installé dans sa loge. Après la balance, il s'y enferme et n'en sort que pour monter sur scène. C'est là en général qu'il reçoit les journalistes locaux, ceux des journaux, des radios ou des télés... Tous veulent l'approcher, le questionner. Aimable il répond aux questions mais le temps est compté. Et le trac arrive.
21h. Transportant en province le même spectacle qu'au Zénith à Paris, Jean- Jacques a donc tenu à conserver le même décor (vous vous souvenez, cette énorme chaîne stéréo dont nous vous avions parlé), les mêmes musiciens, et le même costume (!) la province n'est pas lésée, deux heures trente de concert avec tous les tubes (et Dieu sait s'ils sont nombreux). A la fin, tout le monde se sépare avec "Confidentiel" : "Soyez gentils, n'applaudissez pas" demande-t-il et la foule, respectueuse, obéit.
0h30. Après l'effort, le réconfort. Toute l'équipe se retrouve dans l'un des rares restaurants de la ville ouvert si tard le soir. Et c'est là que Jean- Jacques dîne réellement. Un vrai repas copieux mais peu arrosé car il ne boit pratiquement pas d'alcool. Michael Jones n'est souvent pas le dernier à faire rire la table. Et heureusement, car Jean-Jacques et ses acolytes sont sur la route jusqu'à la rentrée prochaine... !
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