Goldman en concert : la musique était bonne !
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Goldman en concert : la musique était bonne !
L'Union de Reims, le 9 octobre 1991
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Retranscription de Monique Hudlot
Goldman le français, Fredericks l'américaine et Jones le gallois ont fait veiller tard le Parc des expositions. 6 000 personnes au rendez-vous.
Jean-Jacques Goldman avait beau chanter il y a quelques années qu'il marchait seul, ils étaient encore plusieurs milliers à l'avoir suivi hier soir sur le chemin du Parc des expositions. Avec quelques cheveux en moins mais deux amis en plus, c'est en présence de 6 000 personnes que le grand brun de la chanson française a effectué son retour sur la scène rémoise.
Devant lui, un public hétérogène, réunissant adolescents et adultes plus ou moins jeunes, hommes et femmes seuls, en couple ou en famille. Les jeans noirs, le tee-shirt d'un blanc immaculé - ce qui n'est pas pour entacher sa réputation d'homme sage du show-biz français - Goldman a interprété avec ses deux complices Carole Fredericks et Michael Jones une quinzaine de titres, puisés dans les deux derniers albums du chanteur. Une petite exception cependant avec "Il suffira d'un signe", l'acte de naissance de Goldman dans le paysage musical français, il y a dix ans déjà.
Servis par un jeu de lumières efficace et savamment orchestré, le trio et ses musiciens ont alterné compositions nerveuses et tendres mélodies. Moment de recueillement aussi avec "Là-bas", ou l'absence remarquée d'une présence, celle de Sirima, brutalement disparue de ce monde il y a quelques années.
Pour les dernières notes de ce spectacle d'un peu plus de deux heures, un morceau de circonstance avec "Puisque tu pars". Avant que l'obscurité ne retombe sur la scène, ultimes regards sur l'homme en blanc, pour qui cette soirée ne figurera pas sur la liste des actes manqués.
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