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Studio 22
(RTL, 14 décembre 1993)

Studio 22
RTL, 14 décembre 1993
Animé par Georges Lang
Retranscription de Martine Weber et de Jean-Michel Fontaine

[Live : "Rouge"]

Georges Lang : Fredericks, Goldman et Jones. Quel accueil. Bonjour Jean-Jacques, prends place. J'espère qu'on va un peu nous laisser nous exprimer, parce que là c'est mal parti pour qu'on puisse s'entendre. Le public est venu nombreux, tu l'as remarqué. Alors, l'album est paru il y a quelques jours, nous l'avons écouté en exclusivité sur RTL...

Cris du public : "HIER !" [l'album est sorti le mardi et l'émission a été enregistrée le mercredi, mais diffusée le samedi]

Georges Lang : Vous avez fait bien sûr cet enregistrement de Studio 22, vous êtes passé dans le journal de Jean-Marie Lefebvre. [NDJM : Journal de 18 h de RTL, le plus écouté de France] C'est un événement, la sortie de cet album. Et on s'aperçoit que quoi qu'il arrive, ils sont là, ils sont tous là. C'est toujours un peu l'angoisse Jean-Jacques quand tu sors un nouvel album. Tu es rassuré là, ils connaissent les paroles des chansons par coeur.

Jean-Jacques Goldman : Oui, c'est toujours une surprise, alors ça va paraître bidon de dire ça, mais c'est vrai que nous on est dans une boîte depuis un an ou deux. Puisque l'on est dans des pièces où l'on compose, où c'est tout à fait abstrait. C'est une espèce de laboratoire. Puis il y a un moment où ces chansons sont finies et on va les chanter devant les gens, en l'occurrence, c'est la première fois la qu'on les chante devant les gens.

Le public approuve : OUAIS ! ! !

Jean-Jacques Goldman : C'est vrai, c'est chaque fois surprenant et évidemment touchant de voir que ces motes et ces... que ces notes et ces mots sont parvenus jusqu'à eux.

[Rires du public]

Georges Lang : Tu allais dire "que ces motos".

Jean-Jacques Goldman : Oui, ces motos.

Georges Lang : On en parlera un petit peu plus tard.

Michael Jones : Je me demande comment ils font, bon quand on enregistre les chansons, on lit les textes dans le studio et après on passe à l'autre. Et bon là on a dit, l'autre jour, ah ben il faut faire "Studio 22", il faut apprendre les chansons et ils l'ont depuis hier et ils le connaissent mieux que nous.

Public : OUAIS ! ! !

Georges Lang : C'est ça qui est fantastique. Carole ?

Carole Fredericks : Moi je connais les paroles.

Georges Lang : Tu m'as quand même dit, Carole, avant de rentrer dans ce studio, que tu avais un peu le trac.

Carole Fredericks : Ah ben toujours.

Georges Lang : Le trac pourquoi ?

Carole Fredericks : Parce que je veux être à la hauteur pour le public, pour les beaux, belles paroles de Jean-Jacques, pour Jean-Jacques et Michael. C'est comme ça.

Georges Lang : Alors nous sommes rassurés, parce que le trio est là, bien là, c'est à dire Goldman au milieu de Michael et de Carole. Est ce qu'il y a eu un moment donné, peut-être pas là dans les six derniers mois, mais un moment où tu t'es dit, est-ce que je reprends la formule seul ou je reste avec eux ? Est-ce que tu t'es posé cette question ou c'était évident que tu continues avec eux Jean-Jacques ?

Jean-Jacques Goldman : Non, là c'était évident, il y a des questions qui se posent sur le prochain, parce que je ne sais pas ce que je vais composer, en plus, je ne sais pas encore, c'est déjà des questions qu'on se pose, mais pour celui là on s'est jamais posé la question, enfin moi je me suis jamais posé la question.

Georges Lang : Alors on est rassuré, parce qu'il y a des chansons et des textes supers, il y a des harmonies vocales extraordinaires, ça nous a encore une fois de plus donné la chair de poule et puis il y a ces envolées de guitare qu'on aime beaucoup.

[accord du public]

Georges Lang : Une fois de plus la sauce a pris et le trio est la bien soudé, bien uni. "Rouge". Alors une explication. Le point de départ de cet album, c'est peut-être un concept. Rouge, la couleur, on va te poser des milliards de fois dans les interviews qui vont suivre à la sortie de ce disque, pourquoi "Rouge", Jean-Jacques ?

[Rires du public : est-ce dû à la tête faite par Jean-Jacques ? ? ?]

Jean-Jacques Goldman : Non, c'est toujours pareil, c'est pas une chose prévue au départ. On compose les chansons et après on en cherche le dénominateur commun. Alors bon il y a eu un album où j'ai trouvé que tout était un peu gris, un peu désabusé, voilà, et sur celle-ci... Tu vois, le rouge c'est une couleur qui en dehors de toutes les significations qu'elle peut avoir, c'est une courouge , c'est une couleur qui n'est pas...

[Rires du public]

Georges Lang : Ils vont bien te baronner là t'as remarqué.

Jean-Jacques Goldman : Oui oui, j'ai intérêt à faire gaffe à ce que je dis.

Carole Fredericks : Ah oui, il y a beaucoup de rouge.

Jean-Jacques Goldman : C'est une couleur qui n'est pas paisible, c'est pas... oui... c'est pas une couleur... j'entends même par le casque.

Georges Lang : Oui, on m'a dit, dans le casque, on m'a dit, il a bu du rouge.

Jean-Jacques Goldman : Ben oui. Pas tellement pourtant. C'est une couleur que tu mets pas dans ta salle à manger ou dans ta chambre, quoi c'est une couleur de passage, une couleur de changement, une couleur d'émotion, voilà. Et j'ai trouvé que c'était un peu ça.

Georges Lang : Je suppose qu'on va te poser si cette couleur a une connotation politique ?

Jean-Jacques Goldman : Elle en a une, un peu, dans le sens si elle signifie des choses qui changent, a contrario, elle signifie pas des choses qui changent pas.

Georges Lang : Alors moi, j'ai un peu lu tout ce qui accompagne la sortie de cet album. "Le rouge c'est la couleur de l'espoir, la couleur du sang qui coule dans nos veines, la vie qui va, le feu, la colère, on rougit lorsqu'on ressent quelque chose de fort", et tu dis toi en exergue sur ton album, "Parce qu'il y a des zones rouges comme il y a des zones d'ombres". C'est ça ?

Jean-Jacques Goldman : Oui.

Georges Lang : Tu signes, persistes (rire du public et de Carole). C'est l'explication de l'album.

Jean-Jacques Goldman : Oui.

Georges Lang : J'ai l'impression qu'on va avoir du mal à communiquer, car dès qu'on dit quelque chose, dès que l'on te regarde, la salle réagit.

Jean-Jacques Goldman : Non non, ils écoutent bien.

Georges Lang : Tu as remarqué que dans le deuxième, troisième et quatrième rangs, il n'y a que des jeunes filles habillées en rouge.

Jean-Jacques Goldman : C'est un hasard.

[Coupure pub]

Georges Lang : Alors FGJ avec nous. A chaque fois que je vais prononcer vos noms, ça va être le délire dans le studio. Je suppose que tout le monde le sait, mais on va en parler, il y a la sortie du disque agrémenté d'un livre. Au départ, pourquoi avoir été plus loin qu'un livret qui accompagne un CD normal Jean-Jacques ?

Jean-Jacques Goldman : Là, j'y suis pour rien, c'est la proposition d'un jeune éditeur qui est venu me voir, il y a une année à peu près, qui voulait faire un livre sur moi, ce qui m'intéressait pas beaucoup, mais il se trouve qu'à cette époque là, j'avais envie de travailler sur le livret intérieur du disque, parce que je trouve que c'est un objet avec lequel on passe beaucoup de temps, où les textes sont inscrits et qui n'est souvent pas très beau, qu'on bâcle à la fin, où il y a trois quatre photos qui intéressent pas grand monde, donc...

Georges Lang : Attends, tu me dis que ça ne t'intéressait pas qu'on écrive un bouquin sur toi, mais tu as laissé Claude Gassian faire un livre de photos sur toi.

Jean-Jacques Goldman : Oui... Oui.

Georges Lang : Pourquoi des photos et pas un livre avec des textes ?

Jean-Jacques Goldman : Parce que des photos, c'est des faits, des textes, ça raconte... bon des photos, c'est des impressions, ça signifie rien. Un livre, il y a toujours du sens, il y a toujours des déclarations, des phrases qui ont pas forcément l'importance qu'on leur donne quand elles sont imprimées.

Georges Lang : Donc un jeune éditeur et venu te voir et la le projet t'a intéressé.

Jean-Jacques Goldman : Moi je lui ai dit que j'aimerais bien par contre faire du livret intérieur quelque chose de bien. "Est-ce que vous connaissez des illustrateurs ?" Donc on a commencé à travailler ensemble, il m'a fait rencontrer, il m'a montré des centaines de projets, il y a un illustrateur sur lequel on est tous tombés d'accord et on a commencé à travailler avec lui jusqu'au point...

Georges Lang : Il s'appelle comment ?

[public : "Lorenzo Mattotti !"]

Jean-Jacques Goldman : Il s'appelle Lorenzo Mattotti.

Georges Lang : Je te signale que si tu as un trou de mémoire, t'es tout de suite repêché.

Jean-Jacques Goldman : Ça m'arrive souvent. Et c'est devenu un livre. De plus, après s'est joint à nous un journaliste qui au départ ne devait que poser des questions et illustrer avec quelques mots et qui finalement a écrit des histoires qui nous ont vraiment passionnés et qu'on a mises dedans et ça devient donc un livre à trois.

Georges Lang : Il s'appelle comment le journaliste ? Il travaille à Libération, il a le prix Albert Londres.

Jean-Jacques Goldman : Oui, il s'appelle Sorj Chalandon.

Georges Lang : Oui et il a découvert le procès Barbie je crois.

Jean-Jacques Goldman : Entre autres, oui mais c'est un habitué de Beyrouth, du Kazahkstan, de Bagdad et de leurs banlieues.

Georges Lang : On va en reparler de ce livre et de ce disque, mais d'abord on va vous écouter tous les trois avec un titre qui s'appelle "Juste après". Fredericks, Goldman et Jones.

[Live : " Juste après "]

[Live : " Frères "]

Georges Lang : FGJ. Un trio qui a déjà fait ses preuves sur scène, on vous connaît. Comment vous vous partagez le travail ? On sait que Jean-Jacques écrit les textes et les musiques et vous, vous intervenez à quel moment. Carole par exemple ?

Carole Fredericks : Rires.

Georges Lang : Drôle de question.

Carole Fredericks : D'abord il me montre les chansons très timidement.

Georges Lang : Oui, ah timidement.

Carole Fredericks : Je dis, déjà c'est évolué, on parle des parties, ou il a une idée ou je dois pas chanter, ou j'ai une idée ou Michael a une idée, ou des voix. Ça commence peut-être avec une voix, après on met une autre voix et des choses comme ça.

Georges Lang : Toi, c'est plutôt les parties vocales qui t'intéressent ?

Carole Fredericks : Oui, vocales et scène je crois. (rires)

Georges Lang : Ton background, si tu me permets cette expression anglaise, ce que tu as fait avant c'était chanteuse et choriste.

Carole Fredericks : Américaine.

Georges Lang : Américaine bien sûr. Alors tu étais chanteuse, tu insistais tout à l'heure quand on parlait ensemble avant.

Carole Fredericks : J'étais chanteuse qui faisait des choeurs parce qu'il fallait gagner ma vie donc voilà. Moi je vois aucune différence entre une choriste et une chanteuse. C'est juste qu'une choriste fait des choeurs parce qu'elle ne fait pas du solo à ce moment là.

Jean-Jacques Goldman : Une choriste qui ne sait pas chanter ce serait... (rires)

Georges Lang : C'est comme un guitariste qui sait pas jouer de guitare. Et toi Michael, je pense que tu dois intervenir au niveau du disque du trio pour les parties guitare, le son.

Michael Jones : Au départ, j'écoute les maquettes, il me demande ce que j'en pense. On en parle comme ça. Il y a des chansons d'ailleurs qui sont sur maquette qui ne sont pas sur l'album, parce qu'il y a des choses qui changent. Et après effectivement c'est surtout au niveau des guitares. Mais bon il est ouvert, par exemple, il y avait un truc qui ne me plaisait pas sur un texte, je le lui ai dit, il a changé.

Georges Lang : Ah bon !

Michael Jones : Oui.

Georges Lang : Parce qu'il accepte ? C'est ça qui est fantastique. C'est ce que tout le monde voudrait savoir. C'est si au départ Jean-Jacques est malléable ou pas. Est ce qu'il accepte ? Tu reconnais parfois tes erreurs, ou peut-être une évolution que tu n'avais pas vue et que tu pouvais prendre ?

Jean-Jacques Goldman : La chose qui m'intéresse le plus au monde dans tout, c'est des idées et des idées nouvelles et alors quand on me propose quelque chose, quoi que ce soit, j'écoute. Évidemment, je n'accepte pas tout, mais que quelqu'un puisse venir te proposer quelque chose sur ce que tu fais ou pas d'ailleurs, je trouve ça vraiment intéressant au départ. Donc ça m'intéresse toujours.

Georges Lang : Qui a eu l'idée de faire venir les Choeurs de l'Armée Rouge, enfin les faire venir, vous y êtes allés, je pense, à Moscou ? C'est de qui ça ?

Jean-Jacques Goldman : Les choeurs c'est de moi et les voix bulgares c'était Erick Benzi.

Georges Lang : Très bien. On vous retrouve avec "Que disent les chansons du monde ?", extrait de l'album "Rouge".

[Live : "Que disent les chansons du monde ?"]

Georges Lang : "Que disent les chansons du monde ?" C'est un titre bien sûr extrait de l'album "Rouge". J'ai du mal à m'exprimer là [NDJM : le public est déchaîné !] c'est fou ça, ce délire après chaque chanson. Tu l'expliques toi cet engouement pour la sortie d'un album, est-ce que c'est pas démesuré ? Honnêtement Jean-Jacques ?

[public : NON ! ! !]

Georges Lang : Tu peux plus répondre ?

Carole Fredericks : Il faut pas nous poser ces questions. C'est des choses qui arrivent, on n'y peut rien.

Georges Lang : Jean-Jacques, ton avis.

Jean-Jacques Goldman : Moi je me souviens quand j'attendais des disques de certaines personnes, je les attendais vraiment.

Georges Lang : Par exemple. Tu as des souvenirs ?

Jean-Jacques Goldman : Je sais pas, des disques de Bob Dylan, des disques de Jimmy Hendrix, des disques d'Aretha Franklin, tout ça, Elton John. Je les attendais vraiment. Le matin j'y allais, je les écoutais, c'était...

Georges Lang : Mais si à l'époque on t'avait dit qu'Elton John faisait un Studio 22, tu n'aurais pas passé quand même une nuit sur le trottoir ?

Jean-Jacques Goldman : Non, mais par pure lâcheté !

Carole Fredericks : Il fait froid aussi.

Georges Lang : Alors, votre album, il est fantastique. La pochette elle est en métal. Est-ce que ça a une influence sur le prix du disque que de faire des pochettes comme ça ? C'est quand même important de savoir que c'est un bel objet mais peut-être pas à la portée de tout le monde.

Jean-Jacques Goldman : Oui. Non, je crois que ça a une incidence de l'ordre de 10 F je crois, mais enfin pas plus que ça.

Georges Lang : Alors il est en métal et gravé en plus. On peut expliquer un petit peu. Tu t'inquiètes de savoir combien ça coûte. [NDJM : Jean-Jacques se renseigne auprès du public] Bon alors raconte un peu ce qu'il y a sur cette gravure.

Jean-Jacques Goldman : C'est une espèce de fresque. On m'a proposé beaucoup de projets. Celle-ci est une espèce de fresque qui était d'abord inspirée par "Les chansons du monde" justement, qu'on vient de chanter. Et moi je trouve que c'était le dessin qui s'adaptait le mieux au procédé qui est une espèce de procédé de bas relief, un peu avec ce rouge dessus, donc on a travaillé sur dessins. Voilà c'est les deux gamins qui ont fait la pochette précédente et qui font les décors sur scène et qui s'appellent Jean-Michel et Xavier et qui sont fous professionnels.

Georges Lang : Alors une question pratique. Si l'on veut acheter le disque, on est obligé d'acheter le livre ?

Jean-Jacques Goldman : Non, non.

Georges Lang : Mais si on achète le livre, on a le disque à l'intérieur ?

Jean-Jacques Goldman : On a le disque dedans oui, comme les dessins et les textes ont été inspirés des chansons, c'était difficile de pas mettre les chansons.

Georges Lang : Autrement dit, pour acheter le dernier FGJ, on va soit chez le marchand de disques, soit chez le marchand de bouquins, le libraire ?

Jean-Jacques Goldman : Oui, oui.

Georges Lang : Ok, voilà qui est intelligent en tout cas. FGJ, vous avez l'impression que ce disque a été bien accueilli n'est-ce pas au terme d'une émission comme celle-ci ?

Jean-Jacques Goldman : Je crois que la maison et ses habitants sont assez partiaux...

Georges Lang : Oui, en tout cas vous avez été sympathiques de venir chanter ces chansons pour la première fois, je crois. Le disque est sorti il y a quelques jours, je crois...

Jean-Jacques Goldman : Il est sorti hier.

Georges Lang : On l'a écouté chez nous en priorité.

[Public : hier !]

Georges Lang : Mardi dernier et chez nous, vous êtes venus les chanter n'est-ce pas, ça nous fait du chaud au coeur, on vous aime beaucoup, allez-y, prenez place derrière vos micros respectifs. Vous allez nous chanter un extrait de l'album "Rouge" qui je rappelle peut s'acheter soit séparément, soit avec le livre "Rouge", c'est "Des vies".

[Live : "Des vies"]

Georges Lang : Carole Fredericks, Jean-Jacques Goldman, Michael Jones, merci. Avant de vous laisser partir, Jean-Jacques, donne-nous un peu l'envie de venir te voir sur scène, se sera pour quand ?

Jean-Jacques Goldman : Alors, on va s'y mettre vers le mois de mai, on commence les répétitions la semaine prochaine, et on sera sur scène en mai et en juin je pense.

Georges Lang : FGJ qui étaient chez nous aujourd'hui pour cinq titres extraits de l'album "Rouge". Bonne soirée.


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