Jean-Jacques Goldman et son album tout seul, en passant
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Jean-Jacques Goldman et son album tout seul, en passant
Magazine des arts et du divertissement
Le Soir (Belgique), le 27 août 1997
Le nouvel album de Jean-Jacques Goldman (et non plus Fredericks-Goldman-Jones) est sorti mardi dans une relative discrétion. A l'image de l'homme qui, depuis quatre ans et son dernier « Rouge », n'a cessé de faire parler de lui via ses compositions pour Johnny Hallyday, Céline Dion, Khaled et Patricia Kaas. Autant de succès de « l'homme en or » devenu le plus rentable des auteurs-compositeurs francophones. Pour son retour à l'interprétation, avec l'album « En passant », JJG a opté, entre gris clair et gris foncé, pour un disque plus intimiste, foncièrement blues, forcément Goldman, très acoustique, très « guitares ». Un disque qui n'exclut pas des moments d'emphase mais insiste davantage sur le travail d'un homme qui a retrouvé sa solitude de chanteur de fond. Un disque, « en passant », d'un homme qui aime se fondre dans la foule dont il se veut témoin. Un disque très épuré, sobre, sans tube calibré (ce qu'il réussit si bien pour d'autres) mais bourré de bons sentiments, d'amour et de doutes. Un Goldman serein, « cabrelisé » en force tranquille de la chanson française dont il est l'éternel héraut.
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