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DjayDjay D.J. !
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DjayDjay D.J. !
Radio Scoop, 5 octobre 1997
Retranscription de Philippe Malaurent
Alors là j'ai choisi les Enfoirés, "Let the Sunshine In". D'abord la chanson me rappelle des souvenirs, puisque c'est une chanson qui est extraite de la comédie musicale "Hair". Mais surtout cela me rappelle toute l'ambiance, toute l'ambiance de l'organisation, l'ambiance qu'il y a dans les coulisses, ensuite le studio, tout ça, enfin c'est... Je crois que c'est des bons souvenirs pour tout le monde, et puis en plus c'est pas inutile.
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Gildas Arzel c'est un chanteur, un musicien, que je connais depuis pas mal de temps. Pour moi c'est un grand compositeur, un grand chanteur, et surtout un immense guitariste. On a travaillé ensemble sur son dernier album et je souhaite vraiment qu'il y ait de la place pour lui dans la chanson française.
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Michael Jones, c'est d'abord un ami, mais c'est aussi un super guitariste et un très très bon chanteur. Il est resté très longtemps dans l'ombre et là il a eu envie de faire son propre album. Je trouve qu'il a eu raison, et il y a un titre en particulier que j'aime beaucoup qui s'appelle "Oublié".
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Bon, vous êtes toujours sur Radio Scoop, et là il s'agit d'une chanson de Carole Fredericks, qui a fait tout un album de blues et de gospel. Et je pense que c'est dans ces styles là qu'elle donne sa pleine mesure, sa façon de "swingner" en particulier,... voilà.
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Alors j'ai choisi aussi Téléphone parce que ça a été quand même un des seuls groupes français qui a eu un tel retentissement, qui a réussi à faire passer vraiment une musique spécifiquement rock de façon si populaire et ça reste vraiment une aventure tout à fait, tout à fait particulière, je trouve, dans le paysage de la chanson française. Ça c'est leur première chanson "L'Hygiaphone", où je pense qu'y a déjà tous les ingrédients qui allaient faire le succès de ce groupe. Heu... la pêche, l'énergie et les guitares de Aubert, et de Bertignac évidemment, allez, ont ne vas pas oublier Kolinka (rire) à la batterie, et puis Corine à la basse, parce qu'on n'est pas sexiste, hein ! (rire)
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Très souvent on me demande quels sont les nouveaux talents, quelles sont les choses qui me touchent, enfin les trucs nouveaux. Parmi ceux là y'a une fille qui s'appelle Zazie, que j'ai eu l'occasion de rencontrer plus personnellement avec les Enfoirés, et là il s'agit vraiment d'une fille avec vraiment du talent, et surtout avec une vraie personnalité, elle est très très impliquée dans ses albums, elle écrit, elle compose certaines, elle joue du piano, elle chante de façon très très juste et très musicienne. Alors là elle chante "Zen" mais je pense que vous la connaissez.
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Bon, petit retour sur le passé avec ce tube ABSOLU, le genre de chanson qu'on regrette de pas avoir composé et en même temps qui est un équilibre extraordinaire entre la voix et les arrangements, vraiment une réussite parfaite, c'est "Bette Davis' Eyes" par Kim Karnes. On s'en lasse pas de celle là.
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Là j'ai choisi une chanson assez récente, enfin, je cr..., elle doit avoir deux ou trois ans quand je l'ai entendue, j'étais un peu soulagé par ce que je me disais qu'y avait pas grand chose qui me faisait vibrer comme y'a une quinzaine d'année, et j'étais vraiment heureux de voir que une chanson pouvais donner autant de plaisir, c'était Joan Osborne, "One of Us".
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Ça aussi, c'est la chanson absolue, celle aussi qu'on regrette de pas avoir composée, un équilibre parfait, heu j'sais pas, j'ai du l'écouter mille fois, et la mille et unième fois elle a toujours la même spontanéité, la même fraîcheur: c'est "Moonlight Shadow" par Mike Oldfield.
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Parmi les nouveaux talents qui ont une vraie personnalité, un vrai langage, y a évidemment Sinclair. Moi j'avais surtout aimé ce premier titre, "Votre image". Bon, une fois de plus, ce que l'on demande surtout à un artiste nouveau c'est la personnalité, un vrai langage et lui, il l'a.
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Une chanson de ma "marraine", la femme pour laquelle je fais ce métier là, en tout cas celle qui m'en a donné envie. Je sais pas exactement en quelle année, c'était peut-être... enfin, en tout cas, entre 1960 et 1965, dans une boîte un jour cette musique : Aretha Franklin, "Think". Je crois qu'y a beaucoup de choses qui ont changé pour moi à ce moment là.
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Bah, Vanessa Paradis, incontournable, cette chanson qui est une super réussite entre Langolf et Gainsbourg, qui s'appelle "Tandem", et je me demande vraiment qui va être, disons, à la hauteur de son personnage et de sa voix pour lui faire un prochain album. Je suppose qu'elle se pose aussi ces questions là, en tout cas on attend tous avec, heu, avec intérêt.
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On était sur Vanessa Paradis, si je puis me permettre, enfin on était, on écoutait Vanessa Paradis, et là on va passer à quelqu'un qui a commencé lorsqu'elle était même pas née, mais qui est toujours là. Alors, il a pas mal de surnoms, mais plutôt sympathiques : ça va entre God et Slow Hand, en tout cas il est vraiment considéré comme le maître des guitaristes. Il est un peu énervant parce que, en plus, il compose et il chante bien. Voilà, cela s'appelle "Tears in Heaven" et le dieu en question s'appelle Eric Clapton.
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Voilà aussi quelqu'un, comme ca, qu'on écoute à la radio pis y'a un style particulier, y'a une ambiance particulière, on s'y attache même si c'est pas la musique qu'on aime, enfin qu'on apprécie normalement. Ça, ça m'a beaucoup plus alors on demande à un ami comment ça s'écrit, j'sais pas si ca se prononce vraiment "Des'Ree", ou quelque chose comme ça, en tout cas la chanson ca s'appelle "You Gotta be" et ça, ça le fait vraiment bien.
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Bon ben vous êtes toujours sur Radio Scoop, et pfff, c'est toujours Jean-Jacques Goldman, du moins je crois.
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