|
Concerts Jean-Jacques Goldman
|
Concerts Jean-Jacques Goldman
Les places ne manquent pas !
La Goldmania bat son plein à la Réunion où, depuis des semaines, les places de concert s'arrachent comme des petits pains. Que les retardataires ne se désespèrent pas, il y en aura pour tout le monde avec la programmation de prestations supplémentaires au théâtre de Saint-Gilles. Quant à JJG, fin prêt pour une rencontre qui va durer, il peaufine en studio le dernier album de Céline Dion.
Plus qu'une semaine avant l'arrivée de Jean-Jacques Goldman et de ses musiciens qui entament à la Réunion leur nouvelle tournée. Une tournée qui va les tenir éloignés de leurs bases parisiennes pour une bonne quinzaine de jours, puisque le périple concerne une fois de plus l'île Maurice, ce qui incite JJG a mettre les bouchées doubles avant son départ pour assurer sur les autres fronts où il est, comme toujours, engagé. "J'ai beaucoup de travail, c'est vrai", nous a-t-il confié hier matin par téléphone, entre deux séances d'enregistrement à Paris. "Je m'occupe en ce moment du dernier album de Céline Dion". Et il y fait quoi ? "Tout, à une ou deux chansons près", répond le compositeur qui bientôt, pour nous, redeviendra chanteur en entonnant ces créations pleines de sensibilité et d'intimité que l'on commence à voir fleurir en clips sur les petits écrans réunionnais. "En passant" laisse augurer des spectacles très différents de ceux qui ont marqué la précédente tournée. "Mes concerts sont bien évidemment toujours inspirés par le dernier album en date", confirme Jean-Jacques Goldman. "Lors de mon précédent passage à la Réunion, c'était "Rouge" et les spectacles avaient un côté très "produit". Mais la cuvée 97 est beaucoup plus sobre, les chansons seront donc données en toute simplicité, souvent interprétées assis, avec beaucoup d'acoustique".
Heureux de retrouver son public favori JJG regrette simplement de ne pouvoir apporter dans ses bagages le décor et la scène qui l'accompagneront par ailleurs tout au long de son tour de France. "On est en train d'essayer de trouver une solution pour y remédier, au moins en partie, et pour apporter un plus à la Réunion, mais à l'heure où je vous parle rien n'est certain".
Ce qui l'est, en revanche, c'est que Jean-Jacques Goldman ne viendra pas seul, quand bien même son équipe s'est un peu réduite en cours de route. Il sera accompagné de ses fidèles coéquipiers : Michaël Jones à la guitare, Claude Lepeyron à la basse, Christophe Deschamps à la batterie et Jacky Mascarel aux claviers, escortés de l'un des musiciens de la section de cuivres engagée lors de la tournée 94, Christophe Nègre, au saxo. Plus quelques techniciens avertis dont l'incontournable Andy Scott en chef d'orchestre du son. De quoi constituer une solide escorte pour le chanteur qui reste, des années après, le plus coté au hit-parade réunionnais. La demande est telle de la part du public local que les organisateurs de l'événement, Music Box, ont programmé, comme chacun sait, des concerts supplémentaires au théâtre de Saint-Gilles en marge des six spectacles prévus initialement et respectivement à Champ-Fleuri, au Tampon et à Saint-Gilles. Si les soirées des 18, 19, 20, 21, 24, 25 et 27 mars affichent complet depuis un bout de temps, il est bon de préciser à l'intention de ceux qui s'en inquiètent aujourd'hui, que les réservations pour la prestation du 28 mars à Saint-Gilles ne sont pas encore fermées et que quelques places sont encore disponibles.
Il semblerait par ailleurs qu'un neuvième concert soit ouvert pour la même semaine, vraisemblablement le 26 mars, et dans le même théâtre saint-gillois. A confirmer. D'aucuns se demandent d'ailleurs ce qui justifie une telle inflation au registre des concerts de l'artiste le plus respecté par les Français. C'est oublier que lors de ses premières interventions à la Réunion, les organisateurs n'hésitaient pas à investir dans les lieux les plus vastes de l'île, tels le stade de l'Est ou le stade saint-pierrois, qui, en deux ou trois concerts, rameutaient approximativement le même nombre de gens qu'aujourd'hui. La répartition se fait autrement mais le public est sans doute gagnant puisqu'il dispose d'un plus large choix dans des environnements différents. Ce qui est sûr, c'est que JJG and co, eux, ne vont pas chômer pour combler les attentes. Une nouvelle façon d'apprécier la générosité d'un chanteur qui n'est plus à démontrer.
Retour au sommaire - Retour à l'année 1998
