La tornade Goldman secoue Antarès
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La tornade Goldman secoue Antarès
Ouest France (édition Le Mans)
21 avril 1998 Olivier Renault
5800 spectateurs, hier, à l'un des plus beaux concerts dans la salle.
En accueillant Jean-Jacques Goldman, hier soir, la plus grand salle du Mans a sans doute vécu quelques-unes de ses heures les plus chaudes. Un véritable délire !
Du jamais vu ! De mémoire de spectateur, jamais Antarès n'a vibré avec autant d'intensité qu'hier soir. Vingt minutes avant le début du concert, c'est déjà du délire ! On hurle, on chante, on rit. Tous les moyens sont bons pour faire du bruit et tenter de hâter la sortie de l'idole. Dans cinq minutes, Jean-Jacques Goldman sera sur scène... Les 5 800 spectateurs n'y tiennent plus ! Et ces lumières qui ne s'éteignent pas ! Dans les gradins on s'impatiente...
Dans une bonne humeur enivrante
Ça y est, Antarès sombre enfin dans l'obscurité et se perd dans une enivrante bonne humeur. Goldman apparaît, égal à lui même, dans la plus grande simplicité. Engoncé dans un tee-shirt gris à manches longues, une simple guitare pendue à son cou.
C'est l'hystérie. Des larmes d'émotion perlent sur les joues. Scènes étonnantes qui contrastent violemment avec l'apparente tranquillité du chanteur. Et puis, il y a ses premiers mots accueillis avec un enthousiasme stupéfiant. Un simple "bonsoir" plonge la salle dans un profond émoi.
Côté chanson, Goldman touche en plein coeur. Il a aussi montré ses talents de violoniste. Les nouveaux morceaux, coincés entre des "standards" toujours aussi efficaces ("La vie par procuration", "Là-bas"), n'ont pas démérité. Bien au contraire. Jean-Jacques Goldman a en outre offert à son public une version "très spéciale" de "Pas toi". Un morceau particulièrement apprécié !
Ah oui, vraiment, s'il n'y avait un concert à ne pas manquer, c'était sûrement celui-là.
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