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Jean-Jacques Goldman, comme à la maison
(La Voix Du Nord)

Jean-Jacques Goldman, comme à la maison
La Voix Du Nord
16 mai 1998 Christian Brackers d'Hugo

[sous-titre] Soirée intime, hier au Zénith, pour 5 200 spectateurs invités à partager près de deux heures vite passées avec ce curieux personnage aux doigts d'or.

[photo légendée] (Très proche de son public, tant physiquement que mentalement, Jean-Jacques Goldman a manifestement toujours plaisir à se retrouver sur scène.)

[article] Ce fut une longue montée en puissance. Ou plus exactement en intensité car, hier soir au Zénith, Jean-Jacques Goldman n'a jamais fait dans la démesure ou le grandiloquent. D'ailleurs, ce n'est pas son genre à ce personnage si simple qu'il prend encore le métro et admet bien volontiers devant ceux qui lui en font la remarque qu'il ressemble beaucoup à Jean-Jacques Goldman.

Seul sur scène, une guitare, un jean, un T-shirt, il établit le contact instantanément devant un public qu'il a choisi de limiter à 5 200 personnes pour qu'il respire un peu (vraiment un peu) et disposer d'une surface scénique importante.

-Séduction- Car Jean-Jacques Goldman est un séducteur. Il sait, sans tricher, jouer avec le public, il lui parle comme on parle à un copain, il sait aussi faire désirer ses chansons, tournant un peu autour du pot jusqu'à ce que ses fans reconnaissent la note qui identifie à coup sûr l'un de ses succès dont il fait collection.

Avec ses musiciens, il forme une tribu, soudée autour de la musique mais aussi dans le partage. La preuve : alors qu'ils disposent de l'ensemble de la scène, ils restent les uns tout près des autres...

Et les "tubes" défilent : en vrac et dans le désordre, "Je t'emmène", "Elle attend", "Il suffira d'un signe", "Je veux tout" et bien d'autres jusqu'à "Pas toi" dont l'auteur dit qu'a force d'être reprise, cette chanson finit par ne plus lui appartenir. Devançant d'éventuels massacreurs, il offrit alors un hilarant enchaînement de cette chanson dans des styles reggae, hard-rock, rap, opérette, swing (genre Bill Haley ou Platters), new orleans jusqu'à retomber sur ses pattes en ragtime pour enchaîner naturellement sur "Elle a fait un bébé toute seule".

-Sincérité- Le public connaît toutes les paroles mais quand, pour "Là-bas", elles s'affichent sur grand écran, le Zénith se transforme en karaoke géant. Le public sait aussi se taire lorsque Goldman égrène, seul à nouveau, les notes cristallines de "Quand tu danses" qui sera jouée dans un silence respectueux à peine troublé par l'inévitable balancement des briquets allumés.

Il en sera tout autrement lorsque sur "Je te donne" défileront les photographies de l'artiste, de sa naissance en 1951 à nos jours en passant par les années 70 (Tai Phong) ou quinze ans plus tard ses duos avec Michael Jones.

Y a-t-il une recette Goldman ? La seule explication, c'est la sincérité. Une qualité qui ne l'a, semble-t-il, jamais abandonné et dont la trace la plus évidente est musicale. L'ancien élève de HEC Lille ne s'est jamais posé la question de savoir s'il devait être rock ou variété, s'il prenait un risque en ajoutant de l'accordéon ou du violon sur ces chansons. Il joue les musiques qui sont en lui. Avec un bel esprit d'indépendance qui inspire le respect.


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