Goldman seul en scène
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Goldman seul en scène
Le Parisien Week-end, édition de Paris, 16 et 17 mai 1998
Yves Berton
Retranscription de Valerie Augey
Après de nombreux concerts avec Carole Fredericks et Michael Jones, Jean-Jacques Goldman revient seul sur scène, à partir de dimanche, au Zénith à Paris, renouant avec le récital traditionnel.
Nous le revoilà tout seul, rien qu'à nous, lui qui, depuis le début des années quatre-vingt-dix, ne se produisait qu'en trio avec la chanteuse de jazz noire Carole Fredericks et le guitariste Michael Jones. Le revoilà qui nous la joue en solo, demain soir dimanche, au Zénith, et jusqu'à mercredi. Tout comme il l'avait fait sur son dernier album, "En passant", sorti l'été 1997.
Goldman garde, toutefois sur scène, auprès de lui, le guitariste Michael Jones. Mais il ne s'était donc pas produit en solo depuis 1988, lors de sa série de concerts marathon sur quatre scènes parisiennes: le Bataclan, l'Olympia, le palais des Sports et le Zénith. Un Zénith qu'il retrouve et qu'il aime particulièrement, n'appréciant pas le gigantisme de Bercy qu'il pourrait pourtant remplir plusieurs soirs. "Au-delà de 7 000 personnes, je ne sens plus le contact", aime-t-il à répéter.
En septembre 1997, lors de la sortie de "En passant", il s'était offert un tour de chauffe en jouant les accompagnateurs, comme simple guitariste, de son ami Gildas Arzel.
Un spectacle en deux parties
Son show du Zénith, il a prévu de le décomposer en deux parties : la première très acoustique, la seconde plus électrique. Il interprétera neuf titres de son dernier album et douze chansons anciennes, avec, peut-être, "Il suffira d'un signe", son tout premier tube, sorti en 1981.
Bien qu'il ait composé les succès que l'on sait pour les plus grandes stars, de Johnny Hallyday à Patricia Kaas, de Céline Dion à Florent Pagny, sans oublier "Aicha" pour Khaled, il n'est pas prévu que ceux-ci viennent faire une apparition sur la scène du Zénith. C'est, tout au moins, ce que précise sa maison de disques, Columbia.
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