|
Fréquenstar Jean-Jacques Goldman, portrait vérité par Laurent Boyer
|
Fréquenstar Jean-Jacques Goldman, portrait vérité par Laurent Boyer
TV Magazine, du 17 au 23 mai 1998
Christine Watson
Retranscription de Céline Vallet
Décidément, Laurent Boyer s'applique à faire parler ceux qui s'expriment rarement. Dimanche 24 mai, il consacre son « Fréquenstar » à Jean-Jacques Goldman, l'artiste le plus discret de l'Hexagone. Un moment rare...
Christine Watson : Comment s'est passée la rencontre avec Jean-Jacques Goldman ?
Laurent Boyer : Nous sommes allés à Méribel, un endroit qu'il adore et où il part se ressourcer deux mois par an. La montagne l'apaise. Il passe ses journées à skier, à faire du surf. Il fonce comme une brute. J'ai eu du mal à le suivre...
Christine Watson : Qu'est-ce qui vous a le plus séduit ?
Laurent Boyer : Sa simplicité. Là-bas, on dirait un montagnard du coin, il fait partie du paysage. Un jour où nous étions sur la terrasse d'un petit restaurant d'altitude, un jeune cuistot l'a abordé, en lui disant que son rêve serait de jouer un blues avec lui, et avec Francis Cabrel. Ni une, ni deux. Il a pris la guitare... Jean-Jacques Goldman chantant Cabrel avec l'accent... Un grand moment !
Christine Watson : Vous êtes restés tout le temps en vacances ?
Laurent Boyer : Non... Après Méribel, nous l'avons suivi pendant les répétitions de son spectacle. J'ai rencontré tous ceux qui travaillent avec lui. Ils sont étonnés par sa fidélité, sa manière de tout gérer avec beaucoup d'humanité. Par exemple, les agents de la sécurité ont pour consigne de faciliter l'accueil, pas de jouer les gros bras.
Christine Watson : Est-il très bavard ?
Laurent Boyer : Jean-Jacques ne parle pas beaucoup, et jamais pour ne rien dire. J'ai pu poser toutes les questions des téléspectateurs. Pour les journalistes, il refuse toutes les interviews. Il a été trop malmené par la presse à ses débuts. Il en parle d'ailleurs, comme de sa relation avec le désir, la notoriété, l'argent, l'amour. Il répond à tout, même si certains sujets le dérangent. C'est vraiment un sacré mec !
Retour au sommaire - Retour à l'année 1998
