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Il a fait un concert tout seul
(Le Dauphiné Libéré, 6 août 98)

Il a fait un concert tout seul
Le Dauphiné Libéré, 6 août 98
Valérie MONIN
Retranscription de Julien Coen

En solo pour la première fois depuis dix ans, JJG a enthousiasmé les Aixois, mardi soir. Plus qu'un concert, un véritable spectacle.

3 500 personnes attendaient ce mardi 4 août avec impatience. JJG, lui-même, était annoncé dans la cité thermale, pour un concert en plein air. LA star française est un mythe, quelqu'un de rare, d'intouchable, que l'on ne voit pas à la télévision et pratiquement jamais dans les journaux. Les Aixois avaient la chance de pouvoir le voir "en vrai", durant deux heures. Les places se sont vendues en quelques jours et beaucoup n'ont pu assister au concert. Sans doute pourront-ils se consoler avec un album live ou une cassette vidéo. Ou peut-être que JJG leur fera l'honneur de revenir faire un tour "En passant".

Ce mardi, le parc des Thermes n'a pas désempli de la journée. Après le concert que Florent Pagny a donné lundi soir, les machinistes n'ont pas chômé. Il fallait démonter la scène de Pagny, afin d'installer celle de Goldman. Et ce ne fut pas une mince affaire. Surtout, que dès midi, les fans commençaient déjà à faire la queue devant les barrières.

Heureusement, tout fut prêt à temps. A 20 heures, les 3 500 personnes réunies dans l'arène piaffaient d'impatience, criant le nom de leur idole et déployant des banderoles. On a pu, malheureusement, recenser un certain nombre de malaises. L'attente de la nuit fut ludique, grâce à une première partie pour le moins originale : le public a créé lui-même le spectacle, grâce à une caméra joueuse et fouineuse qui, zoomant sur certaines personnes, leur faisait faire grimaces et bises à leur voisin. Des images retransmises sur écran géant. Certains se sont sentis mal a l'aise, d'autres, aimant jouer les vedettes, faisaient tout pour se faire remarquer.

Puis, la place fut laissée au "patron" qui, après avoir interprété "On ira", s'est excusé en avouant "qu'il était difficile de faire aussi bien que la dernière fois - la tournée "Rouge" de 1994 qui a réuni un décor imposant et 40 choristes de l'ex-armée soviétique -. On a cherché, mais on a rien trouvé. C'est normal, car les tournées ne sont bien qu'une fois sur deux. Donc on vous conseille la prochaine", a-t-il expliqué, pince-sans-rire. Puis JJG a annoncé le programme du spectacle : "Une partie, durant laquelle on est assis. Puis on prend des guitares électriques, parce que ça fait bien et c'est plus fort."

En solo, mais néanmoins accompagné de son complice de toujours Michael Jones et de ses musiciens, JJG a entonné les titres de son dernier album, alternant solos de guitare, d'harmonica ou de violon tzigane.

Les fans les plus fidèles au premier rang – certains n'hésitent pas à suivre le chanteur partout où il joue - connaissaient les textes par coeur. Le tournant du concert arrivait avec la chanson "Quand tu danses" et différentes versions - reggae, rap, tango, hard rock - de "Pas toi". Puis la superbe chanson "Là-bas", qui était à l'origine un duo avec Sirima, décédée il y a quelques années, a permis aux spectateurs de participer a un karaoke géant. Les paroles de la partie chantée par Sirima étant inscrites sur les deux énormes écrans de la scène. Deux écrans qui ont également égayé la chanson "Je te donne", cet hymne à l'amitié que Jean-Jacques Goldman interprète avec Michael Jones. Un clip les a montrés bébés, puis a retracé leur vie à l'aide de photos, les a mis en scène, vieillissants et chauves, jusqu'à leur mort en 2040, où l'on a pu voir deux squelettes jouant encore et toujours de la guitare, jusque dans la tombe. Ce titre marquait la fin du concert, tout du moins, la fin théorique. Et là, une énorme surprise attendait les spectateurs. Des effets spéciaux, très bien réalisés, ont provoqué un pseudo-orage. Tout y était: la brume, le vent, les éclairs, le tonnerre, la pluie et... la neige, sous forme de confettis. Et sous les applaudissements, JJG est revenu sur scène pour interpréter "Sache que je", "J'irai au bout de mes rêves" et "Pour que tu m'aimes encore", chanson écrite pour Céline Dion, qu'il a chantée seul, sans ses musiciens. C'était l'heure de se dire au revoir. Un dernier mot pour les fans: "On voulait vous remercier, c'était bien" et JJG disparaissait dans les coulisses.

Eblouis, les spectateurs ont commencé sagement à prendre le chemin du retour. "C'était super !", entendait-on dire dans les rangs. Du concert, il leur restait un superbe souvenir et... quelques confettis dans les cheveux !


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