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Géraldine rencontre Jacky Mascarel
(le 10 août 1998)

Géraldine rencontre Jacky Mascarel
le 10 août 1998
Retranscription de Géraldine Gauthier

Avant que vous ne lisiez l'interview qui suit, juste quelques précisions sur les circonstances de l'interview…

Après l'interview de Michael Jones, celui-ci a accepté d'aller chercher Jacky Mascarel pour nous. Par bonheur, nous avons donc pu l'interviewer, en toute simplicité mais sans aucune question de préparée…

Jacky Mascarel, clavier officiel de Jean-Jacques Goldman depuis de nombreuses années a plus d'une corde à son arc ! C'est aussi un homme d'une grande simplicité et d'une très grande gentillesse qui nous accueillis dans sa loge pour notre plus grand bonheur. Nous tenons à l'en remercier au nom de Radio Maguelonne.

Un grand merci à Jacky Mascarel et Michael Jones, ainsi qu'a René, Brigitte, Damien et Sandrine.

Géraldine Gauthier

***********

Géraldine pour RADIO MAGUELONNE : Bonsoir Jacky.

Jacky Mascarel : Bonsoir.

Géraldine : Bienvenue sur Radio Maguelonne.

Jacky Mascarel : Maguelonne ! Je connais ça. J'ai un copain qui a appelé sa fille Maguelonne. (Note de Géraldine : il me semble que c'est Claude Le Péron son copain en question…). C'est une plage de Montpellier.

Géraldine : Ouh ! Une plage de nudistes ! (rires).

Jacky Mascarel : Ah bon ? ! Ouais mais ça l'était certainement pas à l'époque.

Géraldine : D'accord.

Jacky Mascarel : Ça a beaucoup changé ?

Brigitte de RADIO MAGUELONNE : Il y a une très jolie cathédrale là-bas.

Jacky Mascarel : Voilà ! C'est ça ! C'est certainement pour ça.

Géraldine : Alors nous sommes venus vous voir à Montpellier sur scène. Je suis venue vous voir à Nîmes aussi, vous voir. Et à Montpellier, nous avons eu la chance d'interviewer Jean-Jacques Goldman et Michael Jones. Nous sommes donc revenus interviewer Michael et toi, parce que nous avons eu la chance de te voir. Et donc, on va te poser quelques questions… Cette année, là, sur la tournée, on te voit prendre une place un peu plus conséquente que sur « Rouge », c'est-à-dire que tu t'es mis au chant !

Jacky Mascarel : J'étais déjà au chant mais on m'entendait moins..

Géraldine : Voilà. Plus discret, en fait.

Jacky Mascarel : Il y avait des personnes peut-être un peu plus importantes que moi. J'ai toujours été un petit peu discret. Ça me fait plaisir qu'on s'aperçoive que je chante !

Géraldine : On fait plus que s'apercevoir ! Tout le monde en parle.

Jacky Mascarel : Ça me fait plaisir parce que ma première passion c'est le chant. Je suis clavier, mais chanter, c'est ma vie.

Géraldine : C'est génial ! Et il paraît que l'idée vient de Michael et qu'au début tu lui en voulais à mort ?

Jacky Mascarel : Oh non ! Pas du tout. Je pense que lors de notre tournée avec Michael, suite à son album, on s'est aperçus que j'avais une part importante, quand même, à tenir dans le groupe. Je pense que je suis la troisième personne à chanter.

Géraldine : Et tu n'as pas eu envie de gratouiller la guitare, comme tu faisais sur la tournée de Michael ?

Jacky Mascarel : Oui, mais il y avait trop de guitaristes. Je pense que le tour de Jean-Jacques ne s'est pas prêté à ce que je joue, vraiment, de la guitare. Je regrette un peu parce que c'est vraiment un de mes premiers instruments. J'en ai rejoué un peu sur la tournée de Michael. Ça m'a remis un petit peu dans le bain. On ne va pas se plaindre. Je joue tout le temps dans ce tour et je suis très heureux Je vois pas ce que j'aurais pu faire de plus. C'est vraiment, pour moi, une joie intense que de travailler avec Jean-Jacques et Michael.

Géraldine : C'est un plaisir aussi pour les fans de t'avoir sur scène et de t'entendre chanter.

Jacky Mascarel : J'en suis très content.

Géraldine : Il y a beaucoup de choses qui se disent sur Internet. Et j'ai entendu, notamment, que tu étais au Molière, il y a quelques temps et que tu fais des concerts toi aussi ?

Jacky Mascarel : Je fais des petits concerts avec une chanteuse, une jeune chanteuse qui s'appelle Audrey et qui a vingt ans. Elle a une super voix et on chante ensemble depuis un an et demi. On se déplace partout. On va là où on nous invite, pour chanter.

Géraldine : Et Montpellier, ça sera pour quand ?

Jacky Mascarel : Montpellier, pour le moment je n'ai rien de prévu dans cette region, mais je peux dire que, dès le treize août, après la tournée d'été, j'attaque le quatorze août à Hossegor, dans une brasserie où nous travaillons pendant dix jours. Où nous avons déjà travaillé dix jours en juillet, et ça sera le feu !

Géraldine : Ça sera le feu, je n'en doute pas ! (rires)

Jacky Mascarel : Notre répertoire, c'est Jean-Jacques, bien sûr. Même Jean-Jacques pour elle parce qu'elle chante beaucoup de chansons de Céline Dion… de grandes chanteuses internationales… Mariah Carey… C'est une belle voix.

Géraldine : Tu l'as rencontrée comment Audrey ?

Jacky Mascarel : C'est Audrey qui m'a rencontré. Elle est venue me voir et elle m'a dit : « J'aimerais bien chanter avec toi » et puis voilà. On a fait une petite audition et puis ça s'est bien passé. Le fait d'être un petit peu prof, ça m'a donné une certaine notoriété. Ça m'a un petit peu amusé, au départ, et puis finalement, tout se passe bien. On se déplace à deux, en voiture. J'ai tout le matériel dans la voiture. On va jouer là où on nous appelle…

Géraldine : Et vous commencez à être pas mal connus en fait.

Jacky Mascarel : Ça commence. Le fait qu'on sait que j'existe, quand même, avec Jean-Jacques, les gens apprécient ce que nous faisons.

Géraldine : Tu sais pourquoi il n'y a plus ton acolyte clavier, Philippe Grandvoinet sur cette tournée ?

Jacky Mascarel : Disons que le répertoire de Jean-Jacques sur cette tournée se prêtait mal à ce qu'il y ait deux claviers. Philippe est moins chanteur que moi, je pense que c'est ce qui a fait trancher Jean-Jacques dans cette voie là.

Géraldine : Et le retour de Christophe Nègre, puisqu'il était déjà là en 91 ?

Jacky Mascarel : Je connais Christophe depuis très très longtemps parce que j'ai travaillé avec lui dans des orchestres privés sur Paris. Il avait travaillé sur la tournée « 1, 2, 3 », le premier disque avec Fredericks-Goldman-Jones et, c'est moi qui l'ai fait rentrer dans l'équipe. Je pense que c'est un bon choix.

Géraldine : Il touche un peu à tout, lui aussi, comme instruments.

Jacky Mascarel : Jean-Jacques lui a demandé de faire des percussions. C'était pas son fort, il s'est évertué à faire ça le mieux possible. Il joue un petit peu de clavier aussi.

Géraldine : Comment as-tu rencontré Jean-Jacques Goldman à la base ? Comment es-tu rentré dans l'équipe ?

Jacky Mascarel : Ça aussi, c'est une très longue histoire parce que je connais Claude depuis vingt ans au moins. Philippe Grandvoinet aussi. Les premières vedettes du show biz que nous avons faites ensemble : Voulzy, Souchon, Lenormand,… et j'en passe. Et on a toujours été ensemble, pratiquement. On s'est séparé, un petit peu, dans les années 83 à 87 et lorsque Lance Dixon, qui faisait partie du groupe de Jean-Jacques, l'a quitté, ils ont dit à Jean-Jacques : « Écoute, nous on connaît un clavier qui pourrait peut-être faire l'affaire. » Jean-Jacques m'a auditionné, et ça s'est très bien passé.

Géraldine : L'audition, ça s'est passé comment ? Il t'a appelé ?

Jacky Mascarel : Je faisais déjà beaucoup de chansons de Jean-Jacques. C'est un peu mon esprit. On a un peu les mêmes origines, la même culture musicale. On s'est découverts. Je ne peux pas dire que du jour au lendemain, il y a eu l'osmose totale mais au fil des jours on se rend compte que… Je suis fait pour cette équipe !

Géraldine : C'est sûr ! On t'as vu aussi, sur la tournée de Voulzy avec Christophe Deschamps, et…

Jacky Mascarel : Je le connais depuis… C'est le premier chanteur que j'ai accompagné dans les années 80. J'ai eu le plaisir qu'il me rappelle pour sa dernière tournée. J'étais le seul de cette ancienne équipe. Cela m'a fait énormément plaisir.

Géraldine : Et Christophe, ça s'est fait indépendamment de toi ?

Jacky Mascarel : Christophe travaillait avec Jean-Jacques donc ils savaient très bien que… Christophe est quand même un des meilleurs batteurs français. On ne peut pas passer à côté de ça. Le fait qu'on se retrouve ensemble, cela a été pour nous une super tournée.

Géraldine : C'était aussi une bonne équipe, l'équipe de Voulzy ?

Jacky Mascarel : Ah ouais ! Ah ouais ! On a vraiment gardé de bons rapports avec toute l'équipe. Et puis, s'ils écoutent cette émission, et bien je les salue bien.

Géraldine : D'accord. S'ils sont dans la région de Montpellier…

Jacky Mascarel : Salut à Dartagnan, surtout. Il comprendra. C'est Planchet. On se voit assez souvent. Ils sont venus voir le concert.

Géraldine : C'est vrai ?!

Jacky Mascarel : C'est vrai. Ils sont venus au Zénith et c'est une grande famille. Quand on se voit, c'est toujours avec beaucoup de plaisir.

Géraldine : Et c'est qu'est-ce que ça te fait d'avoir Voulzy ou Goldman comme boss ? Jacky Mascarel : Je pense que pour moi, dans ma carrière de musicien, c'était les deux seuls chanteurs que je devais accompagner. Il n'y en a pas d'autres.

Géraldine : C'est un esprit d'équipe et de famille, en fait.

Jacky Mascarel : Il y a de cela. Mais je pense que c'est la musique qui me ressemble le plus. Michael aussi. Pareil. C'est la même musique.

Géraldine : Les mêmes bases musicales. Je te remercie beaucoup pour l'interview.

Jacky Mascarel : Je vous remercie aussi.

Géraldine : Et puis à ce soir pour un petit morceau de « Pas toi » !


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