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En toute simplicité
(Typo, décembre 1998)

En toute simplicité
Typo, décembre 1998
Sébastien Berna & Antoine G. http://www.bourgogne-info.com/typo/menu_gen/spe/jjg/article.htm

C'est au début décembre que Chalon à accueilli pour deux concerts J-J G (Ndlr : Jean-Jacques Goldman) : pas mal non ?! Artiste simple et réservé, il connaît beaucoup de succès grâce aux albums qu'il a écrits pour Céline Dion, Johnny Hallyday et bien d'autres. A Chalon, les 2 et 3 décembre, il n'a pas failli à sa réputation d'homme de scène en offrant au public du Parc des Expositions un concert inoubliable. Sur scène, pendant deux heures, J-J G a montré l'étendue de son talent (que personne n'ignorait) "en passant" en revue son nouvel album et ses vieilles chansons. Le spectacle était diviséen deux parties, une partie acoustique (guitare, acoustique, piano, basse acoustique, percussions, batterie) et une partie plus électrique bénéficiant de nombreux effets de scène. La première partie était originale, les musiciens étaient assis au milieu de la scène et J-J G nous a expliqué le déroulement de la soirée.

L'atmosphère était conviviale, on se croyait presque dans un bar à écouter un petit groupe jouer. J-J G a plaisanté et s'est vraiment amusé avec son public. Il a même fait un petit clin d'œil en abordant les reprises de ses chansons (notamment pour les Worlds Appart et Mel Groove) en s'amusant sur la chanson "Pas toi" qu'il a reprise en reggae, en rap, en tango et en hard- rock (ce qui donne quelque chose de pas trop mal). Puis les guitares électriques sont arrivées, accompagnées de leurs effets spéciaux surprenants. La scène montée sur des trappes faisait apparaître les musiciens, les jeux de lumière étaient éblouissants (c'est le cas de le dire !) et le public pouvait voir les faits et gestes du chanteur sur quatre écrans géants. Dans cette partie, J-J G a abordé l'incontournable "Il suffira d'un signe", "Quant la musique est bonne", puis les classiques : "Je te donne", "A nos actes manqués" et pleins d'autres succès. Bref, ce fut un spectacle mêlant "gris clair" et "gris foncé" qui a satisfait le public chalonnais. Nous remercions J-J G qui a eu la "bonne idée" de s'arrêter à Chalon "en passant".

Interview de l'homme en or

Mardi 2 décembre 1998. Heure H moins 5 minutes.

Nous attendons, impatients, le moment d'entrer dans la loge de Jean-Jacques Goldman. Nous avons tout : questions, appareils photo, dictaphones, stylos pour les autographes… Pourtant, il règne une atmosphère qui inspire tout sauf la décontraction. Heure H moins 30 secondes. La porte de la loge s'ouvre. La porte de tous les espoirs, mais aussi de toutes les peurs. Surprise !

Jean-Jacques Goldman nous accueille par un bonjour presque affectueux, pouvant rivaliser avec le nôtre, timide et incertain. Dès lors, la confiance s'installe. Il nous propose un verre de Coca, nous nous asseyons et posons nos questions. Compte-rendu…

Typo : Vous tournez dans toute la France depuis le mois d'avril. Etre sur scène aujourd'hui vous procure-t-il toujours le même plaisir ?

Jean-Jacques Goldman : Oui, même plus ; au début, on a beaucoup de choses à mettre en place. On est très concentrés sur les textes, les points à ne pas oublier. Maintenant, tout cela est acquis, il ne reste donc que le plaisir.

Typo : Pourquoi avoir tourné cette année avec Michael Jones et pas Carole Frederiks ?

Jean-Jacques Goldman : Michael est essentiellement guitariste et je tournais avec lui depuis les débuts. Sur l'album où je chante seul, il était difficile de trouver une place pour Carole, alors que Michael peut jouer sur toutes les chansons, même sur celles où il ne chante pas.

Typo : La tournée "rouge" en 1995 a été imposante surtout au niveau de la mise en scène. Pourquoi ce retour à l'intimité ?

Jean-Jacques Goldman : Tu verras, c'est en fait un faux retour à l'intimité. Le début du concert est extrêmement simple, mais on passe ensuite à des choses plus sophistiquées. Il y a autant de semi-remorques que pour la tournée précédente !

Typo : Justement, quel sera le programme de la soirée ?

Jean-Jacques Goldman : Je vais le dire puisque cela fait partie de mes interventions. Il y a d'abord une partie où je suis seul, puis une partie acoustique avec tout le monde et enfin une partie électrique.

Typo : Aujourd'hui, on parle beaucoup de comédies musicales et opéras rock (Notre Dame de Paris, Starmania), aimeriez-vous en écrire un ?

Jean-Jacques Goldman : J'ai essayé mais cela fait deux fois que j'échoue. L'album "Rouge" était au départ une comédie musicale que je n'ai pas menée à bien. J'ai à nouveau tenté récemment, mais encore une fois, cela n'a pas réussi. Peut-être une prochaine fois…

Typo : Votre statut aux "Restos du Cœur" vous oblige-t-il à y consacrer beaucoup de temps ?

Jean-Jacques Goldman : Cela me prend à peu près 15 jours à 3 semaines à temps plein : répétitions, post-production. Sinon, une dizaine de jours dans l'année, à peu près une réunion par mois.

Typo : Aujourd'hui, vous êtes sûrement l'artiste français le plus populaire. Pourtant, vous n'apparaissez que très rarement à la télévision, pourquoi ?

Jean-Jacques Goldman : Tout d'abord, je ne pense pas être réellement l'artiste le plus populaire. Je suis un de ceux qui marchent bien, mais Sardou, Hallyday vendent par exemple plus de disques que moi. Et je passe à la télé. Je n'y passe pas toutes les semaines, je fais des émissions, et quant un album sort, je vais aux journaux télévisés. Je me sens mieux dans un studio ou sur une scène que sur un plateau de télévision ; mais je suis conscient qu'il vaut le faire.

Typo : Vous avez composé pour de nombreux artistes, comment arrivez-vous à faire un album qui s'identifie à l'interprète ?

Jean-Jacques Goldman : C'est ce que je préfère. Je n'écris pas des chansons pour les distribuer ensuite. Si je fais un album pour Céline (Dion), je le fais pour elle. La musique et les textes ne pourraient pas aller à quelqu'un d'autre. C'est la même chose pour Patricia (Kaas) et Johnny (Hallyday).

Typo : Certaines de vos chansons ont été reprises par d'autres interprètes. Qu'en pensez-vous ?

Jean-Jacques Goldman : Je trouve cela très bien et j'en suis fier. De 15 à 25 ans, quand j'ai commencé la musique, j'ai moi-même repris les chansons des autres (Stones, Hendrix).

Typo : Avec quels artistes aimeriez-vous collaborer dans le futur ?

Jean-Jacques Goldman : Je n'ai pas trop de nouvelles envies. Patricia Kaas, Johnny m'ont demandé une chanson ou deux. Khaled aussi, si je trouve une idée.

Typo : Etes-vous conscient de votre popularité auprès des jeunes ?

Jean-Jacques Goldman : Oui, je reçois des lettres et je le vois pendant les concerts. Cela m'étonne. Ils connaissent même des chansons anciennes, que j'ai écrites quand ils n'étaient pas encore nés.

Typo : Quels sont vos projets d'avenir proche ?

Jean-Jacques Goldman : J'aimerais beaucoup prendre des vacances. Pouvoir passer du temps à un piano, écouter des disques, jouer au Scrabble, regarder les matchs de foot…


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