Goldman a refusé de toucher son cachet, pas même un centime
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Goldman a refusé de toucher son cachet, pas même un centime
La Revue de l'Océan Indien, mai 1999
Retranscription de Lalaina Raharinaivo
Le chanteur français Jean-Jacques Goldman a fait un véritable tabac dans la capitale. En quatre concerts du 8 au 11 avril - l'interprète de "Là-bas", "je te donne", "A nos actes manqués", "En passant"… a fumé le calumet de la paix avec ses milliers de fans tananariviens. Pour un budget de plus de 600 millions de francs malgaches [600 000 FF], 6,6 % et 10 % des recettes sont alles respectivement à l'OMDA [équivalent de la Sacem] et au Fivondronana [Commune]. Le maire d'Antananarivo, Guy Willy Razanamasy, a promis de faire installer, autour du Palais des Sports, des lampions multicolores. La veille de la grande première, les services administratifs de la Mairie ont déclaré ne pas être au courant de la promesse de Monsieur le Maire. Qu'importe ! On a chanté - et même dansé - tout au long des quatre concerts sur l'air des lampions. 200 millions Fmg [200 000 FF] de cachet ont été versés aux 24 technicines et musiciens de Jean-Jacques Goldman. Ce dernier a refusé de toucher un centime. "Ma plus grande satisfaction a été, nous a-t-il confié, celle d'avoir pu chanter pour mes nombreux fans qui n'ont pas pu, en 1988, assister à mon seul et unique concert dans la capitale".
Rajery [un musicien] a offert un valiha [instrument de musique] à Goldman. Celui-ci a fait cadeau de 8 baguettes de batterie au groupe rock féminin "Dillie". En echange, ses membres lui ont fait de grosses bises ! Et pour le public malgache, Goldman a promis d'encourager ses "amis" à venir. Entre autres, Patricia Kaas et Francis Cabrel. Lui-même, il reviendra !
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