Spécial France, Guitares & Claviers n° 209, août 1999
|
Spécial France, Guitares & Claviers n° 209, août 1999
F.L.
Retranscription de Christophe Barizien
Au milieu des 70's la scène rock hexagonale compte en son sein un des tout premiers groupes "progressifs", Taï Phong, dont le guitariste-chanteur, Jean-Jacques Goldman, fait une entrée fracassante sur les ondes avec l'incontournable slow qui tue, "Sister Jane", extrait d'un album aux accents très "genesiens".
Visiblement adepte du style limpide et épuré de Steve Hackett, Goldman entame ensuite une carrière solo dont les parties de guitares évoquent essentiellement les grands guitaristes de blues-rock américain, notamment Lindsey Buckingham (FLeetwood Mac période "Rumours") et Mick Jones de Foreigner. "Il Suffira D'Un Signe", "Encore Un Matin", "Je Marche Seul", la goldman-mania est en route à grands renforts de riffs rock et de solos bluesy. Limités en studio (la chanson d'abord !) et développés sur scène au fil d'improvisations souvent lumineuses. Électricien, mais aussi acousticien - il compose et répète, le plus souvent à l'acoustique, ses concerts au New Morning - Goldman s'est spécialisé dans l'art de mettre son instrument au service de ses compositions et non l'inverse.
Retour au sommaire - Retour à l'année 1999